Saison 2012.

Les essais ont débutés aujourd'hui, Kimi et Lotus devant, mais attention, il est trop tot pour dire quoi que ce soit, mais :
Les équipes traditionnellement mytho de l' intersaison :
-williams
-honda/mercedes
-sauber

par contre, a Enstone et chez mclaren, ca n' a jamais ete le cas, si la voiture tourne bien, il sont en haut des feuilles de temps, en revanche, si c'est moyen, il ne cherchent pas a faire mentir le chrono !

point particulier, ferrari et redbull qui eux, cachent souvent leur potentiel.

Nez cassé, McLaren non!
Disons que le plus important apparement se passe sous le nez, et Mclaren a une solution pour ca qui fait qu'ils n'ont pas besoin de faire un nez haut comme les autres.
Ils bénéficient donc de la même chose en dessous, tout en aillant un joli nez, plus bas, mieux pour le centre de gravité, surement...

Button est de retour aux stands, 17 tours de plus dont voici quelques temps : 1.29.890, 1.29.884, .29.506, 1.29.735, 1.29.414, 1.29.707, 1.29.481, 1.30.480, 1.29.222, 1.29.165, 1.29.035, 1.28.897, 1.28.735, 1.28.791, 1.28.593, 1.28.503.


1.29.884 pour Button, 1.28.006 pour Schumacher, 1.25.070 pour Vergne et 1.27.341 pour Petrov

Dans son relais avant de rentrer aux stands, Kobayashi avait réalisé 1.27.341, 1.26.917, 1.25.662, 1.26.977, 1.25.499, 1.28.699.

Glock est dans les stands, ses temps dans ce relais ont été : 1.32.655, 1.32.951, 1.37.842, 1.33.558, 1.33.465, 1.33.742, 1.34.064, 1.34.253, 1.34.485, 1.34.663.

Jusqu'à présent voici les tours réalisés par Webber dans son relais : 1.27.751, 1.28.376, 1.28.583, 1.28.768, 1.28.762, 1.28.944, 1.29.316, 1.29.751 1.29.233, 1.29.478, 1.30.147, 1.30.083, 1.30.20, 1.30.416, 1.30.475, 1.33.9848, 1.26.657, 1.27.388, 1.27.340, 1.27.733 et 1.27.985

Kovalainen lui rentre aux stands après une série de tours dont voici les temps : 1.30.579 - 1.31.359 - 1.31.461 - 1.30.998 - 1.31.071 - 1.31.261 - 1.31.241 - 1.30.991 - 1.31.408 - 1.33.068 - 1.31.815 - 1.31.704 - 1.31.963 - 1.32.563.


Les temps de Massa ont été les suivants : 1.30.531 - 1.26.506 - 1.26.441 - 1.26.377 - 1.26.616 - 1.26.658 - 1.26.739 - 1.26.586 - 1.27.093 - 1.27.241 - 1.27.254 - 1.28.691 - 1.28.003.

Pirelli a apporté de l'eau au moulin de la théorie développée par Automoto365 hier lorsque nous décryptions la stratégie de course de Sebastian Vettel. Le champion du monde en titre est le seul pilote du top 10 qui s'élancera en pneus durs, tout à l'heure au départ du 14è Grand-Prix de Malaisie. Troquer ses Pirelli tendres contre des durs l'a d'autant moins handicapé pendant les qualifications que le natif d'Heppenheim a plus d'atomes crochus avec les enveloppes les plus résistantes et que Kimi Räikkönen lui a fait prendre l'ascenseur en chutant de 5 places sur la grille de départ.

Sebastian Vettel débutera la course avec des pneus qui, théoriquement, devraient lui permettre d'effectuer un premier relais plus long que ses adversaires. Lorsqu'il sera temps de chausser les tendres, la température aura chuté (le départ est donné à 16h heure locale) et Vettel sera probablement confronté à une moins grande fragilité de ses enveloppes cerclées de blancs. En décalant son premier pit stop, il sera peut-être également mieux situé sur la piste pour la dernière phase de la course.

« Il s’agira sans aucun doute de l’une des courses les plus exigeantes de l’année pour les pneus, qui pousseront les limites de leur performance sur un circuit connu pour provoquer de la dégradation. Par conséquent, la gestion des pneus sera critique, et les stratégies débutent en qualifications comme nous l’avons vu, avec des équipes devant faire des compromis entre gains immédiats et avantages sur le long terme » confirme le directeur de Pirelli Motorsport, Paul Hembery, « Débuter la course en durs pourrait être un gros avantage. On s'attend à voir durer le premier relais environ 25 tours. »

Pour Pirelli, les pilotes qui privilégieront les pneus tendres en course devront probablement passer 3 fois par les stands. Ceux qui cajolent les gommes dures pourraient en revanche pouvoir faire l'économie d'un arrêt aux stands. « Mais les meilleurs temps au tour en qualifications proviennent du P Zero blanc, qui est juste un peu moins d’une demi-seconde au tour plus rapide. Nous nous attendons à voir trois arrêts de la part des pilotes ayant disputé la Q3 en pneus tendres, et pourrions les voir faire des relais comparativement courts par rapport à ceux ayant choisi les durs, qui ont été solides jusqu’à présent ce week-end. »

Un record officieux pour McLaren. Lors du deuxième arrêt aux stands de Jenson Button au Grand Prix d'Allemagne, l'écurie anglaise a mis 2''31 pour changer les quatre roues du Britannique. Soit le pit-stop le plus rapide de l'histoire.

BILAN

Kimi Raikkonen:

Voilà bien un pilote qui en a surpris plus d’un au cours de l’exercice 2012 et je ne suis pas sûr que beaucoup avaient parié qu’il finirait 3e du championnat de Formule 1. A la rigueur, certains ont dû penser qu’il gagnerait effectivement des courses mais que sur la durée de l’année ce serait plus difficile. Or, c’est le contraire qui s’est passé : il n’a gagné qu’un GP mais a été d’une efficacité et d’une fiabilité remarquables ! Sacré Kimi, jamais là où on l’attend en fait…
Avouons-le, nous faisons partie des relatifs sceptiques sur son comeback. Pour toutes les raisons suivantes : 1) il nous avait quand même laissé un mauvais souvenir en 2009, où il n’était parfois que l’ombre de lui-même. 2) il nous avait quand même laissé un mauvais souvenir en 2010 et 2011 en WRC, où il ne nous a pas convaincus et où il n’a pas laissé un souvenir impérissable, ni par ses performances, ni par son attitude générale. 3) la jurisprudence Schumacher : est-ce qu’un comeback peut de nos jours se passer aussi bien qu’on l’espère ? 4) on lui mettait en face de lui un « jeune loup aux dents longues » qui n’avait rien à perdre à aller le chercher et s’offrir régulièrement le scalp d’un ancien champion du monde (en fait, et on reparlera plus tard lorsque nous nous intéresserons à Romain Grosjean, c’est le contraire qui s’est passé : Raikkonen avait tout à gagner en revenant, et c’est le Français qui avait tout à perdre en voulant à tout prix montrer de quel bois il était fait…) et enfin 5) on avait cru comprendre que le Finlandais n’était vraiment pas un fan des opérations marketing ou de comm’, or, à notre avis, la situation des pilotes en 2012, à cet égard, n’est pas meilleure qu’en 2009…

On le sait, tout ces réserves n’ont finalement pas été pertinentes, et ‘Iceman’ a effectué un retour en F1 absolument sensationnel. Bien sûr, il y a eu certaines courses où il ne pouvait pas faire mieux qu’une 5e place, sans grande flamboyance… Il n’a pas fait se lever tout le monde de son fauteuil et a remporté le GP d’Abu Dhabi plus au mérite qu’à la conquête pure. Mais qui s’en plaindra ? Qui pourra vraiment critiquer un pilote qui accepte de revenir dans l’arène et qui démontre un savoir-faire hors-pair et une gestion des courses exceptionnelle ? Le seul vrai reproche qu’on a envie spontanément de lui adresser est d’avoir mis Alonso dehors au départ du GP du Japon… mais on ne voit pas d’autre faits de course où il aurait été limite. Tant mieux pour lui, tant mieux pour la F1, même si on a le droit aussi de ne pas être fan de sa réserve naturelle lorsqu’il faut parler en public ou répondre à une interview. Admettons qu’il en faut un comme ça, mais pas plus hein ?

Mark Webber:

Oui, il y a peut-être de quoi souffler et soupirer pour le grand Australien qui aura connu une année en demi-teinte. Disons qu’il semble bien qu’il n’y ait plus d’espoir pour lui d’aller chercher à armes égales l’ami Vettel ; sur un GP isolé, pourquoi pas, mais sur l’ensemble de la saison, ce n’est tout simplement plus possible. Autrement dit, Webber ressemble de plus en plus, par rapport à son triple champion du monde de coéquipier, à Riccardo Patrese face à Nigel Mansell dans les années 91-92. Soit un valeureux pilotes, certes, mais incontestable n°2, et à qui il ne reste que les miettes une fois que le n°1 est servi, lequel est de toute façon (bien) plus fort que lui…
Ca peut paraître un peu dur dit comme ça, mais c’est la vérité. Et tout le symbole de ce statut est à chercher du côté de ce résultat étonnant pour l’année 2012 de F1 : Webber y a signé 6 quatrièmes places ! On a vraiment le sentiment que c’est maintenant, au mieux, son positionnement… Fait étonnant pourtant : dans les neuf premiers GP de l’année, Webber avait quand même remporté deux courses, là où Vettel a dû attendre la 14e épreuve pour y parvenir ! Mais ensuite, il n’y a plus eu photo, l’Allemand infligeant un cinglant 141 points contre 47 dans les sept derniers GP de la saison…

Webber est devenu ce pilote solide et sans flamboyance dont les équipes ont toujours besoin pour faire le boulot si nécessaire et empocher des points précieux pour le classement constructeurs. Au passage, si les circonstances l’exigent, le pilote peut même aller chercher une victoire de prestige, comme cette année à Monaco. Webber a récidivé de fort belle manière à Silverstone, mais tous ces honneurs ne lui valent que la 6e place au championnat pilotes. C’est dire qu’il ne joue plus totalement en première division et c’est même un peu lassant de l’entendre se positionner comme s’il était toujours « indépendant » et qu’il pouvait jouer sa carte perso chez Red Bull. On a vraiment compris en 2012 que, le voudrait-il, il n’en a juste plus les moyens. On parlait de Patrese face à Mansell, on pourrait aussi évoquer Coulthard face à Hakkinen…

Reste qu’on continue de bien l’aimer, et avec lui sa carrure, son côté mauvais joueur et rugueux, un peu « rough » à l’australienne… Le coche, malgré tout, il l’a loupé il y a deux ans et depuis ses ailes ont été sérieusement coupées…

Nico Rosberg:

Surnommé le « beau gosse » de la F1, Nico Rosberg semble avoir toujours le sourire (au moins pour les caméras). En privé, il semble qu’il soit un peu moins avenant… Mais là n’est pas le problème. Parlons sport et uniquement de cela. L’Allemand aura connu le meilleur et le pire en cette année 2012, et force est de constater qu’on se pose encore beaucoup de questions à son sujet…
Bien sûr, on ne va pas lui reprocher sa victoire du GP de Chine. Pole position, 48 tours en tête sur 56, 20 secondes d’avance sur Button à l’arrivée, y a pas eu photo ce jour-là ! Un succès que beaucoup attendaient et qui a été unanimement salué. La désillusion n’en a été que plus amère. Jusqu’au GP d’Europe, Rosberg a pu ensuite enchaîner avec des résultats plutôt probants, notamment une belle 2e place à Monaco. Ensuite, du GP de Grande-Bretagne à Singapour (épreuves 9 à 14), on s’est mis à s’inquiéter (18 points marqués seulement)… Le tout a fini en catastrophe lors des six derniers GP de la saison, où il n’a pas inscrit le moindre point ! Bref, la saison 2012 a été une lente et longue descente aux enfers. On pourrait même dire que ces trois dernières saisons chez Mercedes en Formule 1 n’ont été que le reflet de cette dégradation…

Sans doute la majeure partie de cette responsabilité incombe-t-elle à son équipe, incapable de tenir son rang et se concentrant très vite, semble-t-il sur la saison 2013… On peut penser que le fils de Keke en a subi une perte de motivation, sans doute légitime, en tout cas un rien gênante. Un grand champion aurait-il permis à son équipe de se maintenir (raisonnablement) à flots ? C’est toute la question.

Accordons-lui le bénéfice du doute et attendons donc 2013. Il aura pour coéquipier Lewis Hamilton. Mine de rien, c’est un nouveau défi qui se présente à lui, un de plus après l’épine Schumacher dont il s’est pourtant bien sorti. Il aura tout intérêt à se montrer à la hauteur de son nouveau camarade de jeu s’il veut espérer un jour progresser dans la hiérarchie des top teams. Et pour être honnête, on attend avec impatience de voir comment se passera la cohabitation entre les deux au fil de la saison…

JEV:

Sur les 24 pilotes présents en GP cette année (25 en comptant Jérôme d’Ambrosio), il y avait donc 3 Français. Commençons notre petite étude au cas par cas avec « JEV » autrement dit Jean-Eric Vergne. Tout le monde sait qu’on a une grande faiblesse pour lui, l’ayant suivi et commenté sur Motors TV dans pratiquement toutes ses campagnes qui l’ont mené à la F1, et notamment lors de son titre en British F3. Restait malgré tout LA question à laquelle il allait devoir répondre : avait-il sa place en F1 ?
La réponse est oui, sans aucun souci. Et d’ailleurs, il a bien été reconduit pour 2013. Soyons honnêtes cependant : l’arrivée de JEV n’a pas précipité dans les limbes du souvenir des pilotes comme Jaime Alguersari et Sébastien Buemi, ses prédécesseurs dans la terrible filière Red Bull… Eux n’ont plus n’avaient pas démérité et JEV s’est montré leur digne successeur. C’est peut-être un peu cruel de rappeler cela si on est fan de Buemi ou Alguersari mais ce n’est pas nous qui gérons les forces vives au sein du célèbre sponsor énégétique ! Vergne en a profité, c’est comme ça, et il faut maintenant analyser la situation telle qu’elle se présente.

On le sait, sa grande force, c’est son mental. JEV en veut, JEV y va, JEV donne tout ! Cela s’est retrouvé en course tout au long de la saison, où il a toujours donné le sentiment d’aller de l’avant, en tout cas de progresser dans les hiérarchies. Autant il y a parfois des pilotes qui donnent l’impression de tomber au fur et à mesure dans les classements (Massa, Webber pour ne citer que les plus connus…), autant d’autres arrivent à faire oublier leurs qualifications moyennes pour se révéler un peu plus en course. C’est donc le cas de Vergne, qui a tout de même réussi à se classer quatre fois 8e et empocher ainsi 16 points en championnat du monde. Qu’on le veuille ou non, c’est six de plus que son coéquipier Ricciardo.

Parlons donc de la comparaison entre les deux. Oui, l’Australien s’est globalement mieux qualifié que son Français de coéquipier. Oui, il a même été parfois très brillant en qualifs, notamment en Grande-Bretagne (12e), Allemagne (11e) et surtout à Bahrein (6e). Mais au bout du compte, que remarque-t-on ? Que JEV a pratiquement toujours été juste derrière lui ou même un peu devant (à Spa par exemple, mais aussi en Hongrie, aux Etats-Unis…) et qu’il a souvent réussi à prendre le dessus en course et qu’au final il marque plus de points que lui ! C’est donc un bilan positif ou je ne m’y connais pas même si on a l’intuition que JEV, certes, a réussi son examen d’entrée en Formule 1, mais que c’est en 2013 que tout va se jouer pour lui.

Louise Hamilton:

Lewis Hamilton, qui aura en permanence ou presque fait le buzz. C’est en tout cas lui et personne d’autre qui signe le transfert de l’année, passant de McLaren à Mercedes. En fait, on continue toujours de s’interroger sur le Britannique…
Les sept premiers GP de la saison ont été très efficaces pour lui, puisqu’on l’a vu signer une victoire, quatre podiums et être à chaque fois dans les points. Déjà, à ce moment-là, aux côtés des deux autres monstres que sont Alonso et Vettel, il faisait figure de 3e homme capable de mettre tout le monde d’accord. Et puis patatras, il a connu un printemps et un été pourri, ne collectant que 54 points dans les sept GP suivants (dont deux victoires tout de même !). Les six derniers GP ont été moyens, avec une seule victoire. Conclusion : son année a été faite de hauts et de bas mais au bout du compte ce sont les regrets qui priment.

Quand on pense qu’il a remporté 4 courses, qu’il a dû en abandonner deux alors qu’il semblait ultra-dominateur, qu’il a dû abandonner au Brésil alors qu’il avait la voiture pour gagner, on peut se dire qu’il lui manque pratiquement une cinquantaine de points à son total final. Cela lui aurait permis de monter au moins sur la 3e marche du podium 2012, cela aurait été plus que légitime. Mais ça n’a pas été le cas, et McLaren peut s’en vouloir d’avoir construit une voiture fragile et d’avoir mal négocié pas mal d’arrêts au stand…

Ne nous y trompons pas : Hamilton nous semble être, pour Vettel, l’équivalent d’Hakkinen en son temps pour Schumacher – un vrai rival, peut-être même plus fort que lui, en tout cas craint et respecté, mais qui, qu’on le veuille ou non, gagne moins et est moins en réussite. A ce propos, on peut même se poser la question de sa malchance. Celle-ci n’est pas du calibre d’un Chris Amon ou d’un Jean Alesi, les deux références absolues en la matière, mais elle devient assez régulière et pesante. C’est dommage car l’opposition Vettel-Hamilton, plus encore que celle entre Vettel et Alonso, aurait toutes les chances de devenir aussi mythiques que les Prost-Senna ou Schumacher-Villeneuve… Pour preuve leur combat extraordinaire lors du GP des Etats-Unis, finalement remporté par Hamilton.

On garde peut-être une réserve sur l’homme (et non le pilote). Encore une fois, après les saisons 2007 et 2011 de F1, il y a eu des « problèmes » pour l’Anglais. Apparemment un peu moins « personnels » que l’an dernier, mais pas forcément moins embêtants puisque l’ambiance interne chez McLaren a manifestement implosé. On gardera longtemps en mémoire, avec un oeil à la fois amusé et consterné, l’histoire des tweets du GP de Belgique, absolument sidérante. On fustige parfois le côte « baby » de Vettel, mais il faut bien avouer que rien dans ses attitudes ne trahit autant de légèreté et de caprices que peut en afficher Hamilton. Nos amis de Mercedes peuvent commencer à se poser des questions sur la gestion en interne de la personnalité de ce pilote parfois surprenant. D’ailleurs, son transfert chez Mercedes sera une des grandes affaires de 2013. Comment cela va-t-il vraiment se passer ? On ne voit pas trop pourquoi ça se passerait très bien à vrai dire, mais on espère le contraire, franchement.

La saison 2012 de F1 est désormais bien terminée et Super F1 vous propose de lister les top et flops de chacun des pilotes.

Sebastian Vettel
Vettel devient le plus jeune triple champion du monde de l'histoire de la F1 mais a dû plus bataillé qu'en 2011 pour obtenir ce sacre.
Voiture moins performante en début de saison et temps en temps, moins fiable, Vettel ne remporte que 5 victoires comparé aux 11 de l'année dernière.

Mark Webber
Saison moins régulière pour l'Australien malgré un très bon milieu de saison avec les victoires à Monaco et en Angleterre.
Webber ne termine que 6ème du championnat, son plus mauvais classement depuis 2008, à l'époque où la RedBull n'était pas si performante!

Jenson Button
La saison dernière, il était le dernier pilote à pouvoir encore battre Vettel pour le championnat du monde.
Le Britannique a très bien débuté la saison par une victoire en Australie mais la suite a été bien plus difficile: Button se faisait de plus en plus distancé par le top 5 du championnat et a vite laissé tomber toute chance d'être champion du monde.
Néanmoins, Jenson a terminé la saison comme il l'avait débutée, avec une victoire et la 5ème place au championnat en prime!

Lewis Hamilton
Hamilton a réalisé une de ses meilleures saisons avec McLaren avec 4 victoires. Malheureusement, la fiabilité de la MP4-27 a souvent fait défaut, ce qui a coûté de nombreux points au Britannique, points qui étaient cruciaux pour permettre à Lewis de mieux se batailler pour le titre.

Fernando Alonso
Beaucoup ont dit cette saison qu'Alonso a été le meilleur pilote. Le fait que la Ferrari ne soit pas la meilleure voiture, la comparaison avec Massa, ont démontré à quel point l'Espagnol pouvait pousser sa voiture pour en tirer le meilleur.
Rester longtemps leader du championnat, Alonso s'est fait dépasser lorsque Vettel a signé ses 4 victoires d'affilée et ne reprendra jamais son dû!
D'aucuns diront qu'Alonso méritait plus qu'un autre le titre cette saison mais le pilotage ne suffit pas, il faut également une bonne voiture.

Felipe Massa
Le début de saison de Massa a été très fastidieux, remettant en cause sa place chez Ferrari. Sous pression, le Brésilien a bien réagi en remontant de nouveau sur le podium, ce qui lui a permis d'être prolongé une année de plus chez Ferrari.
Niveau classement, Massa termine 7ème avec un peu plus de points qu'en 2011.

Michael Schumacher
Dernière saison pour le septuple champion du monde et on ne peut pas dire que ce soit la meilleure! Seulement 13ème au classement avec 49 points.
Malgré tout, l'Allemand a signé son premier podium depuis son retour.

Nico Rosberg
Une saison avec des hauts et des bas pour Rosberg, la régularité n'était pas au rendez-vous mais l'Allemand a enfin signé sa 1ère victoire!

Kimi Raikkonen
Après 2 ans d'absence, Raikkonen réussit un retour en force! 3ème du championnat, 1 victoire, 7 podiums et 207 points. Le retour du Finlandais a bien plus réussi que le retour de Schumacher et cela s'explique certainement du fait que Kimi est resté en activité avec le WRC.
Le pilote s'offre également le luxe d'avoir terminé tous les Grand Prix dont 19 dans les points!

Romain Grosjean
Pour une première saison complète, Grosjean a fait parler de lui mais pas forcément qu'en bien! Jusqu'à la mi-saison, le Français est monté à 3 reprises sur le podium mais a également provoqué de nombreux accrochages dont celui du Grand Prix de Belgique qui lui a valu d'être exclu en Italie!
Actuellement, Grosjean n'est toujours pas assuré de disputer la saison 2013 mais une décision devrait être prise rapidement.

Paul di Resta
L'Ecossais a marqué plus de points qu'en 2011 et signe notamment une 4ème place à Singapour. Mais suite à cette performance, Di Resta a seulement marqué 2 points à Abu Dhabi.

Nico Hülkenberg
Malgré un début de saison difficile, Hülkenberg est revenu en force sur la fin et a dépassé son coéquipier au classement. Il termine 11ème avec 63 points. L'année prochaine, il rejoindra Sauber et tentera de faire encore mieux.

Kamui Kobayashi
Kobayashi a marqué régulièrement des points cette saison et est monté sur le podium devant son public au Japon. Malgré tout, il n'a pas fait aussi bien que son coéquipier et il a perdu sa place chez Sauber, faute de budget. Il se peut que Kamui ne soit plus là en 2013, ce qui est bien dommage.

Sergio Perez
Perez a impressionné tout le monde cette saison avec 3 podiums, dont 2 deuxièmes places! Ces performances lui ont valu d'être choisi par McLaren pour remplacer Hamilton mais après cette annonce, le Mexicain n'a plus marqué le moindre point. Espérons qu'il pourra gérer la pression dans un top team!

Daniel Ricciardo
Première saison complète pour Ricciardo après sa demi-saison en 2011 chez HRT. L'Australien a marqué 9 points mais devra signer de grosses performances en 2013 s'il compte avoir une chance de remplacer Webber en 2014.

Jean-Eric Vergne
Vergne a marqué des points dès son 2ème GP. Le Français a terminé 4 fois à la 8ème place cette saison, ce qui lui permet de devancer son coéquipier!

Pastor Maldonado
Maldonado a prouvé cette saison qu'il était capable du meilleur comme du pire. Le Vénézuélien a impressionné tout le monde en remportant le Grand Prix d'Espagne mais a été également impliqué dans de nombreux accidents.
Néanmoins, grâce à sa victoire, le pilote a obtenu la confiance de son écurie qui le garde pour une 3ème saison!

Bruno Senna
Senna a terminé régulièrement dans les points cette saison mais n'a pas signé une assez grande performance pour impressionner Williams.
Le Brésilien ne sera plus là la saison prochaine, il sera remplacé par Bottas.

Heikki Kovalainen
Saison constante pour Kovalainen qui essaie toujours de se battre avec cette Caterham pour rattraper les écuries de milieu de plateau.
Le Finlandais ne devrait plus être dans l'écurie la saison prochaine et pourrait même ne plus être en F1.

Vitaly Petrov
1ère saison chez Caterham pour Petrov qui a signé la meilleure performance de l'écurie avec une 11ème place au Brésil.
Le Russe n'est pas sûr d'avoir encore ses sponsors la saison prochaine et pourrait laisser la place à un pilote plus offrant.

Pedro de la Rosa
L'Espagnol a pu mettre son expérience au profit de HRT. De la Rosa aurait pu rester une saison supplémentaire mais l'écurie espagnole ne sera plus là en 2013 et Pedro devra certainement terminer sa carrière.

Narain Karthikeyan
L'Indien a pu disputer toutes les courses cette saison mais a dû souvent laisser sa place au pilote d'essais durant la 1ère séance d'essais libres.
Dès lors, Karthikeyan a souvent terminé derrière son coéquipier.

Timo Glock
Nouvelle saison en fond de peloton pour Glock malgré une 12ème place à Singapour qui a failli permettre à son écurie de terminer 10ème du championnat, mais la 11ème place de Petrov au Brésil en a décidé autrement.

Charles Pic
Une bonne première saison qui se termine par une 12ème place au Brésil. La saison prochaine, Pic sera chez Caterham, une écurie légèrement plus performante mais qui n'a toujours pas marqué de point!