saison 2008

bilan, pilote par pilote:

Lewis Hamilton est pour moi l’incontestable champion du monde de la saison. Il a été présent globalement tout le temps, et a souvent montré un talent fabuleux. Ses victoires de Melbourne, Monaco, Silverstone, Hockenheim et Shanghai ne souffrent d’aucune contestation et on aurait dû lui laisser celle de Spa. Du coup, son titre me semble normal même si lui et son équipe ont été vraiment timorés pour la course du Brésil et qu’ils ne sont pas passés loin de la catastrophe. Il n’y a guère qu’une course où on peut lui reprocher quelque chose : au Canada, lorsqu’il percute Raikkonen. Je ne suis pas un super fan du bonhomme, mais il faut quand même avouer qu’il démontre en piste un sens de l’attaque et de la trajectoire qui sont bluffants. Et il sera désormais encore plus fort. Il sera encore champion du monde en 2009.

Massa, normal de retrouver le vice-champion à cette place ? Sans doute, mais on verra qu’il est talonné de près. La faute à certaines courses vraiment médiocres : Melbourne, Sepang, Silverstone… Mais au moins s’est-il retroussé les manches et craché dans les mains pour continuer à faire le boulot et tenir la Scuderia à bout de bras, parce que sinon… Il reste aussi un pilote relativement malchanceux (Hongrie, Singapour) et ça lui coûte évidemment cher. Il a été néanmoins impérial à Interlagos et je persiste à penser que son attitude d’après course a été formidable.

Vettel. Si on devait prendre en compte un ratio entre jeunesse et capacités de la voiture, Vettel serait bien évidemment largement n°1 à ce classement. Ce qu’il a fait est tout simplement fabuleux et il faut se souvenir qu’il a commencé l’année de manière catastrophique en abandonnant trois fois dès le premier virage ou presque. Ce qu’il a fait à Monza relève de l’anthologie, et on n’oubliera pas de sitôt non plus sa course d’Interlagos… Je crois que personne (pas même Hamilton ou Massa) n’aurait fait mieux que lui au volant d’une Toro Rosso : sa valeur ajoutée est donc immense, et c’est le propre des grands champions. Peut-être même que le fait qu’il double Hamilton en fin de course au Brésil est un signe qui montre qu’il est déjà son grand adversaire à venir…


Fernando Alonso réalise une superbe deuxième moitié de saison qui sauve tout, avec deux victoires qui ont rappelé à tout le monde qu’il était un des grands de ce sport, celui, souvenons-nous, qui a battu Michael Schumacher et a peut-être précipité sa retraite. Quel battant, quel attaquant ! Et en plus, il a l’air plus sympa maintenant…

Kubica
On aime bien Robert Kubica, son look en lame de couteau, son caractère un peu entier, une façon d’être un peu anticonformiste… Sa victoire au Canada a été une des plus belles histoires de la saison, et on a même cru qu’il pourrait peut-être coiffer tout le monde au poteau en jouant la régularité. C’est vrai qu’on a le sentiment qu’il a été un peu trahi par son équipe en fin d’année. Je pense sincèrement qu’il est meilleur que Massa en valeur pure. Maintenant, il faut tout mettre bout à bout…

Heidfeld, Raikkonen
Comme souvent, l’Allemand ne paye pas de mine mais est plus souvent à l’arrivée qu’on croit. En début d’année, Kubica le dominait largement à ce classement et puis il est revenu. On l’aime bien aussi Heidfeld, mais c’est vrai qu’il ne fait pas trop vibrer quand même. Ce qui est a priori l’inverse pour Raikkonen, sauf que quand il décide de s’endormir, il nous énerve le Finlandais ! On a vraiment l’impression d’un incroyable gâchis pour le champion du monde 2007. On ne comprend pas bien et on attend de voir, car on lui laisse encore le bénéfice du doute.

Glock, Trulli
Ils sont finalement réunis à la même place, nos deux amis de Toyota. On a eu très peur pour Glock, qui a raté son début de saison. Mais lui aussi est revenu à la force du poignet et il nous a semblé être le moteur de l’équipe à partir de l’été. On est curieux de le revoir l’an prochain en Hongrie où il avait été aux avants-postes dès les premières secondes, comme s’il avait été plus fort que tout le monde sur ce tracé. Trulli, lui, reste fidèle à lui-même : une superbe pointe de vitesse, mais qui s’essouffle sur la durée et qui l’empêche de capitaliser.

Kovalainen
On attendait mieux, finalement… Bien sûr, être l’équipier d’Hamilton n’est sûrement pas facile, mais on pensait qu’il pourrait tirer son épingle du jeu de manière un peu plus évidente. Même sa victoire a été la moins flamboyante de la saison. Est-il le nouveau Coulthard (= le parfait 2e pilote) ?

Nakajima, Bourdais, Piquet
Je fais partie de ceux qui ont favorablement noté Nakajima, qui m’a semblé en certaines occasions très rapide et meilleur que Rosberg, qu’il devance finalement à ce classement. Bien sûr, il y a encore de l’inexpérience et des circuits où il a carrément souffert, mais il mérite de rester. Je parlerai un peu plus tard cette semaine de Sébastien Bourdais, qui a loupé pas mal d’occasions de faire vraiment fort, mais qui lui aussi mérite de rester. Quant à Piquet, on savait qu’on ne lui pardonnerait pas grand-chose vu son parcours et sa personnalité, eh bien c’est le cas. Il a marqué des points, certes, il a même été excellent en Allemagne et au Japon, mais on a vraiment le sentiment qu’il n’a pas été au niveau. Et on n’a pas envie de pleurer sur son sort.

Rosberg
Curieux… Des superbes prestations (Melbourne, Singapour) et d’autres très moyennes. On l’aime bien, il a beaucoup de talent, c’est évident, mais il nous a déçu. Au contraire de Vettel, on n’a pas senti sa valeur ajoutée. Serait-il de la trempe des Massa, c’est-à-dire ne s’exprimant pleinement que si le package est bon ?

Webber
L’Australien est vraiment un mystère. Rapide sur un tour, pas de problème, mais toujours aussi brouillon en course. Il y a toujours un petit quelque chose qui vient tout gâcher. Il a de la chance de rester, mais il a du souci à se faire face à Vettel, qui possède toutes les qualités que justement il n’a pas.

Barrichello
Moi, je trouve qu’il n’a pas démérité. Il y a longtemps que le Brésilien ne me fait pas rêver, mais je l’ai trouvé meilleur que son coéquipier…

Sutil, Coulthard
Sutil a récupéré ses étoiles en une seule course : à Monaco, où il tenait la 4e place avant que Raikkonen n’en décide autrement. A part ça… Quant à Coulthard, il doit une partie de sa notation à son podium du Canada, mais sinon sa tournée d’adieu nous a semblé un peu pénible quand même. Place aux jeunes !

Fisichella
Je ne sais même plus quand je lui ai donné cette étoile, mais il la méritait sans doute car je n’ai pas pour habitude de récompenser au mérite. Il a plutôt dominé Sutil mais n’a pas fait de miracle non plus. Tant mieux pour lui s’il veut s’accrocher et si des patrons le veulent bien…

Button, Sato, Davidson
Button est clairement la méga déception de l’année, et le seul pilote « régulier » à n’avoir jamais été récompensé. Il a traversé l’année tel un zombie et n’a rien montré. J’ai toujours défendu son talent brut, pourtant, mais là, j’ai beau chercher, je ne vois aucune performance digne de ce nom. Quant à Sato et Davidson, ils payent évidemment la disparition de leur équipe en cours d’année.

Pour commencer, je dirais que nos amis d’Abu Dhabi ont la pression : c’est en effet là-bas qu’aura lieu le dernier GP en 2009. Or, difficile de faire mieux que les Brésiliens qui, depuis trois ans, nous offrent à chaque fois une manche finale d’anthologie. On avait déjà eu le titre d’Alonso en 2006 (et le dernier GP de Schumacher, souvenez-vous : sa crevaison, sa remontée…), l’incroyable rebondissement de 2007 (Hamilton s’écroule et Raikkonen coiffe tout le monde au poteau…), on a maintenant l’inoubliable dernier tour de 2008 (avec deux pilotes champions du monde à tour de rôle dans les quarante dernières secondes…) !

Felipe Massa a gagné avec 38″907 très précisément d’avance sur Lewis Hamilton. Mais il faudra se souvenir que lorsqu’il a franchi la ligne d’arrivée, le Brésilien était effectivement champion du monde ! Vingt secondes plus tard, il ne l’était plus, mais tout le monde ne s’en est pas rendu compte tout de suite. J’avoue que j’ai tout de suite vu qu’Hamilton doublait bien Glock à trois virages de la fin, mais entre Kubica qui venait de se dédoubler et Vettel qui venait de s’offrir Hamilton, on regardait tout le monde sauf une Toyota ! Le clan Massa aurait quand même dû avoir un doute, et je les plains sincèrement d’y avoir cru et d’avoir entamé la danse de la victoire alors que le destin venait d’être très cruel avec eux…

Aujourd’hui, chez McLaren, on déclare à qui veut l’entendre qu’on dominait la situation et qu’on savait que cela ne servait à rien de se battre avec Vettel car Glock était à l’agonie avec ses pneus pour le sec dans le dernier tour… Moi, je dis que ce n’est pas possible : oui, bien sûr, cela s’est terminé comme cela, mais vous n’allez pas me faire croire qu’on a attendu exprès les derniers mètres pour aller chercher un titre de champion du monde ! Non, il faut en être peruadé : comme tout le monde, McLaren et Hamilton (plus la famille et les amis de ce derniers) ont forcément dû croire que c’était fichu, et je n’ose imaginer la gueule de bois qu’ils auraient ce matin si un coup du sort assez inattendu n’était arrivé…

Sur ce dernier GP, on savait que Ferrari et Massa jouaient à domicile et qu’ils seraient durs à battre. On savait aussi que le petit Brésilien devait absolument terminer dans les deux premiers s’il voulait entretenir l’espoir : une 3e place, quoi qu’il arrivât à Hamilton, ne lui suffisait effectivement pas… Eh bien il l’a fait, et de manière superbe. Seul sur sa planète, même si les formidables Alonso et Vettel lui ont parfois mis la pression. Chapeau. Et surtout, j’ai trouvé magnifique son comportement et ses déclarations d’après-course, alors que le ciel lui était tombé sur la tête. A la fois digne, fair-play et sport. Rien à dire.

De l’autre côté, Hamilton devait assurer une place dans les cinq premiers pour être tranquille. La surprise est venue de cette obligation : on ne pensait pas que ce serait si difficile pour McLaren et Hamilton qui l’ont constamment joué petit bras et qui du coup se sont mis en difficulté. Je ne dis pas qu’il fallait la jouer bravache, au contraire. Mais il fallait peut-être être un peu plus agressif quand même… Bref, à l’issue de ce dernier tour, on se dit qu’on est globalement satisfait sur l’ensemble de la saison qu’Hamilton soit titré (et j’ose révéler que j’avais parié sur ce résultat sur bwin.com -eh oui, j’y ai un compte, j’ai honte- le 10 janvier dernier…) mais que si Massa avait dû gagner hier la couronne, eh bien on n’aurait pas pleuré pour autant car on a trop joué avec le feu chez les gris et que ça a failli se retourner contre eux…

Une course formidable en tout cas, qui vient conclure une saison relativement exceptionnelle avec beaucoup d’action et de rebondissements : cela fait deux ans de suite que l’écart entre le premier et le deuxième du Championnat n’est que d’un point, il faut se dire que ça n’arrivera peut-être pas à chaque fois… Merci aussi à la météo qui souvent cette année est venue perturber les débats : sans elle, on s’ennuierai un peu plus.

résumé du GP de Bahrein 2008:

Au delà des F1 sur la piste, c'est l'affaire Mosley qui est au centre des discissions dans le paddock, mais place au sport et la pole position de Kubica sur BMW (depuis le 30 septembre 2006 et la pole d'Alonso sur Renault en Chine, la pole échappe grâce à Kubica à Ferrari ou McLaren).
Hamilton a exploser sa McLaren en essais libres, Massa est complétement frustré et malheureux après ses deux premiers Grand Prix de la saison et la tensons est palpable au sein de la scuderia Ferrari. Massa traine sa mélancolie, il a le regard sombre et les dents sérré.

Les 22 pilotes installés sur la grille de ce Grand Prix de Barheïn, étaient pour la plupart équipé de gommes tendres, sauf Nico Rosberg.

Felipe Massa prend le meilleur au départ sur le poleman Robert Kubica, alors que Lewis Hamilton se loupe et se retrouve enfermé en milieu de peloton. Heikki Kovalainen bondit à la quatrième place à l'amorce du premier virage, Sebastian Vettel part en tête-à-queue suite à une casse moteur. Jenson Button est aussi mal loti puisqu'il doit regagner son stand après une crevaison à l'arrière et doit repasser par les stands avant de boucler son tour, tour qu'Hamilton termine en neuvième position, derrière Fernando Alonso.
Hamilton, victime d'un très mauvais départ bouclait le premier tour en 9ème position, mais les ennuis de l'anglais ne faisaient que commencer car au début du 2ème tour, il tapait l’arrière de la Renault d'Alonso, laissant l’aileron avant de sa McLaren dans cet acte de malveillance. Hamilton contraint à un arrêt pour remplacer le nez de sa McLaren, repartira en 18ème position. Coulthard repassait également par les stands pour réparer quelques dégâts mineurs sur la RB4.
A l’avant de la course, Kimi réussit à passer Kubica pour prendre la deuxième place puis Heidfeld passe Kovalainen et se retrouve donc 4ème.
Un train se forme derrière Trulli qui est 6ème. Il est composé de Rosberg, Webber et Alonso. Trulli bouchonne et Glock remonte sur Alonso. Piquet réussit à passer Bourdais.
En queue de peloton la bataille entre Coulthard (19ème) et Button (20ème) est brulante et spectaculaire qui se finira mal: Coulthard et Button s’accrochent. Le Britannique perd son aileron avant et doit repasser une nouvelle fois par son stand.

Raikkonen sera le premier des deux Ferrari à ravitailler au 20ème tour. Massa l’imitera un tour plus tard. Au 29ème des 57 tours, Massa menait toujours la course devant Raikkonen, Kubica, Heidfeld, Kovalainen, Trulli, Webber et Rosberg.
Hamilton poursuit son calvaire en 14ème position juste derrière la Force India de Fisichella, que le pilote McLaren réussira à dépasser au 31 tour. Juste après il s'arrétait ravitailleret repart à un tour des leaders.

38ème au 46ème tour : Deuxième vague de ravitaillement : Alonso, Räikkönen, Massa, Bourdais, Sutil, Rosberg, Kubica, Coulthard, Webber, Barrichello, Fisichella, Trulli, Glock, Davidson, Heidfeld et Sato ravitaillent.
Piquet rentre dans son garage, c'est l'abandon.
Massa ressort devant son équipier Kimi Raikkonen.

Massa remporte son premier GP de la saison. Räikkönen et Kubica complètent le podium. Heidfeld, Kovalainen, Trulli, Webber et Rosberg suivent et se partagent les points. Kubica, troisième, monte sur son second podium consécutif tandis qu'Heidfeld se classe quatrième, ce qui permet à BMW Sauber de marquer à nouveau 11 points. Kimi Raikkonen deuxième de la coures, s’empare de la tête du classement au championnat du monde et contribue à offrir un 77ème doublé en F1 à la Scuderia Ferrari. Un doublé avant le retour en Europe qui tombe bien, il ramène la sérénité à Maranello.
A noter un week-end sans pour Renault avant Barcelone.


classement du GP de Bahrein:

1 F. Massa Ferrari
2 K. Räikkönen Ferrari
3 R. Kubica BMW
4 N. Heidfeld BMW
5 H. Kovalainen McLaren
6 J. Trulli Toyota
7 M. Webber Red Bull
8 N. Rosberg Williams


Classement Pilotes Après Bahreïn 2008

1 K. Räikkönen 19
2 N. Heidfeld 16
3 L. Hamilton 14
4 R. Kubica 14
5 H. Kovalainen 14
6 F. Massa 10
7 J. Trulli 8
8 N. Rosberg 7
9 F. Alonso 6
10 M. Webber 4
11 K. Nakajima 3
12 S. Bourdais 2

Classement Constructeurs Après Bahreïn 2008

1 McLaren Mercedes 29
2 BMW Sauber 29
3 Ferrari 29
4 Williams 10
5 Toyota 8
6 Renault 6
7 Red Bull 4
8 Toro Rosso 2

Allemagne 2008

A Hockenheim, la pluie s’est de nouveau invitée sur un circuit de F1, venant perturber les essais libres. Les qualifications se sont elles déroulées sur une piste sèche. Hamilton se hisse en pole position juste devant Massa, Kovalainen, Trulli, Alonso et Räikkönen.
Dimanche, alors que les voitures prennent place sur la grille, le ciel est nuageux, mais la pluie ne menace pas de tomber. La course se déroulera donc sur le sec ! Les pneus intermédiaires et pluie sont donc rangés dans les garages. La moitié de la grille s’élance en pneus tendres : Vettel, Glock, Trulli, Webber, Coulthard, Kubica et Rosberg notamment. L’autre moitié part en pneus durs : Hamilton, Massa, Kovalainen, Fisichella, Sutil, Piquet Jr, Alonso, Räikkönen …

A 14 heures, les pilotes s’élancent pour le tour de chauffe puis, à l’extinction des feux, Hamilton prend un départ parfait conservant sa première place. Derrière, Kubica gagne une place sur Räikkönen. Massa se fait rapidement distancer par Hamilton, restant sous la pression de Kovalainen. Plus loin, Alonso et Kubica tentent de dépasser Trulli en s’engageant à trois de front dans un virage : Kubica réussit à passer, pas Alonso. Quelques secondes plus tard, cherchant de nouveau à doubler Trulli, Alonso se fait dépasser par Räikkönen.

Plus tard, Coulthard, pris en sandwich entre Button et Rosberg, passe son compatriote. Rosberg tente la même manœuvre, en vain, alors que son équipier part en tête à queue.

Au 18ème tour, la valse des ravitaillements commence avec Hamilton (pneus durs) et Kubica (pneus tendres). En sortant des stands, Hamilton est doublé par Trulli et tente de reprendre sa place. Au tour suivant, c'est Trulli qui ravitaille (pneus tendres), de même qu’Alonso (tendres), puis Massa (tendres), Kovalainen (durs), Vettel (tendres), Räikkönen (tendres) et Bourdais.

A la mi-course, seul Nelson Piquet Jr n’a pas ravitaillé.

Au 35ème tour, la suspension de Glock explose, propulsant sa monoplace contre le mur avant de s’échouer complètement détruite dans l’herbe de l’autre côté de la piste. Heureusement le pilote est conscient, il est sorti de sa voiture et marche seul, même s’il semble souffrir du dos. Pendant ce temps, la voiture de sécurité est en piste. Lorsque la pit-lane rouvre, la quasi-totalité du peloton s’élance dans les stands, dans la confusion générale. Alors que les voiture reprennent la piste, il s’échappe de la fumée à l’arrière de la monoplace de Webber qui s’immobilisera finalement quelques tours plus tard.

La voiture de sécurité s’efface. Classement en tête de course : Hamilton, Heidfeld, Piquet, Massa, Kubica, Kovalainen, Trulli, Vettel, Alonso, Räikkönen et Rosberg. Au cours des 4 tours suivants, Kovalainen passe Kubica, Räikkönen passe Alonso puis Vettel et Sutil. Rosberg passe également Alonso.

Peu après, Coulthard accroche Barrichello.

Au 50ème tour, Hamilton marque son dernier arrêt, il ressort derrière son coéquipier, qu’il passe quelques tours plus tard. Heidfeld ravitaille à son tour, Piquet Jr est en tête de la course, alors que son équipier réussit péniblement à passer Rosberg. Hamilton, lui, remonte comme un diable sur la tête de course, réussissant à doubler Massa. Alonso pendant ce temps part en tête-à-queue. A quelques tours de l’arrivée, Hamilton reprend la tête de la course sur Piquet Jr qui enchaine ses meilleurs tours. Derrière Räikkönen passe Kubica et Vettel passe Trulli, parti à la faute.

Arrivée : Hamilton remporte le GP devant un étonnant Piquet et Massa.
Les autres pilotes à marquer des points sont Heidfeld, Kovalainen, Räikkönen, Kubica et Vettel.

** Que retenir de cette course ? **

Après l’éblouissant GP de Silverstone, cette course est parue bien terne, les prestations des pilotes aussi.Rares sont ceux qui ont «brillé» ce dimanche.

Le plus étincelant est évidemment Hamilton. Il domine la course dès le premier tour, mettant plusieurs secondes entre lui et Massa en seulement quelques tours. Il maîtrise parfaitement sa course, sans ralentir le rythme. Avec l’entrée en piste de la voiture de sécurité, il perd toute son avance. Conservant sa première place derrière le safety car, il doit pourtant ravitailler encore une fois. 4ème, il repart à la charge et double tous ses concurrents pour remporter une nouvelle victoire. Implacable et magistral. Le grand Lewis is back !!!

Autre pilote brillant : Vettel. Devant son public, et fort d’un contrat pour 2009 chez Red Bull, le jeune pilote allemand réussit à se hisser en Q3 et impressionne en course. Il ne se laisse pas intimider par Alonso, mène une course sans erreur en se confrontant à des voitures bien supérieures à sa Toro Rosso et réussit à marquer un point à la régulière, doublant Trulli dans les derniers tours. Sans nous enflammer totalement (nous ne sommes pas de celles qui tombent en pâmoison devant « bébé Schumi ») force est de constater que le jeune Allemand se révèle cette année.

Etonnant et même brillant sur la fin de course, le jeune Piquet Jr fut la grande surprise du week-end. Mauvais en qualif’ (non aidé par son équipe il est vrai), il s’élance de la 17ème place, avec une voiture très chargée. Sur une stratégie à un seul arrêt, il apparait que la chance (sous les traits d’une voiture de sécurité) s’en mêle. Troisième, derrière deux pilotes devant s’arrêter, lors de la reprise de la course, il enchaine ses meilleurs tours en course, améliorant chaque fois son chrono. Lucide, il laisse passer Hamilton qui remonte comme un fou, et assure une inespérée 2ème place. Inattendue, surprenante, hallucinante même ! Ce podium est salvateur pour le jeune Brésilien qui n’aura pas complètement raté sa saison, malgré les sarcasmes de certains mauvais coucheurs…

Ici s’arrête notre distribution de bons points… malheureusement !

La grande majorité des pilotes fut transparente, à l’image d’Heidfeld. Ce n’est qu’une question d’habitude concernant le pilote allemand. Efficace mais sans plus, Massa le fut aussi. Kovalainen, lui, se fait distancer un peu plus chaque week-end… Attention à ne pas disparaitre complètement derrière son équipier ! Déjà que McLaren admet l’avoir rangé dans la case « pilote n°2 », il ne faudrait pas qu’il se prépare une carrière à la Barrichello… Pour Kubica, c’est différent. Il a déjà brillé cette saison et domine son équipier régulièrement. Pourtant il fut bien terne ce week-end. Seul son départ fut remarquable. C’est insuffisant pour rester collé aux 3 leaders du championnat.

Au sein des autres écuries, les Trulli (pourtant brillant en qualif), Webber, Rosberg ont réalisé une course neutre, moyenne, sans éclats ni fracas. Bourdais fut un poil meilleur. Il semble enfin prendre la mesure de sa Toro Rosso. Pour la première fois depuis longtemps, il n’a pas paru largué en fond de grille… Il a fait plaisir à son équipe, à son boss et à son public. C’est encourageant !

A contrario, Coulthard et Barrichello se sont fait remarquer en s’accrochant bêtement… A la limite du ridicule pour deux pilotes aussi expérimentés !

Transparents et complètement largués, Fisichella et Button perdent encore un peu de leur lustre d’autrefois…

Il est maintenant tant de distribuer les cartons rouges.

Assorti à sa combinaison, le premier carton revient à Räikkönen. Loin en qualif, il se contente de rester aux alentours de la 5ème place pendant toute la première partie de la course. A un moment, il se retrouve même hors des points. Une attitude très éloignée de ce qu'on est en droit d'attendre du pilote le plus rapide habituellement, dans une des voitures les plus performantes qui plus est ! Heureusement pour lui, l'accident de Glock semble l'avoir réveillé. Il remonte alors plusieurs positions pour rentrer à nouveau dans les points. C'est tout de même loin d'être satisfaisant pour un pilote de cette classe !

Le second carton revient à Alonso. Bonne qualif pour le pilote espagnol, certes. Et puis, plus rien ! Un départ qui ne mérite pas plus qu'une mention "passable" et surtout une incapacité répétée à dépasser un adversaire. Ses tentatives échouent toutes ou presque. Plus grave encore, il ne parvient pas à résister à ses adversaires... Et quand dans le même temps son équipier enchaine ses meilleurs chronos, Alonso part en tête-à-queue ! Que dire d'une telle contre-performance ?? C'est navrant !

1 L. Hamilton McLaren (B) 1h 31mn 20s 874" -:--.--- 2
2 N. Piquet Jr. Renault (B) 0:05.586 1
3 F. Massa Ferrari (B) 0:09.339 2
4 N. Heidfeld BMW (B) 0:09.825 2
5 H. Kovalainen McLaren (B) 0:12.411 2
6 K. Räikkönen Ferrari (B) 0:14.483 2
7 R. Kubica BMW (B) 0:22.603 2
8 S. Vettel Toro Rosso (B) 0:33.282 2
9 J. Trulli Toyota (B) 0:37.199 2
10 N. Rosberg Williams (B) 0:37.658 2
11 F. Alonso Renault (B) 0:38.625 2
12 S. Bourdais Toro Rosso (B) 0:39.111 2
13 D. Coulthard Red Bull (B) 0:54.971 2
14 G. Fisichella Force India (B) 0:59.093 2
15 K. Nakajima Williams (B) 1:00.003 2
16 A. Sutil Force India (B) 1:09.488 2
17 J. Button Honda (B) +1 Tour 3
18 R. Barrichello Honda (B) +17 Tours 3
19 M. Webber Red Bull (B) +27 Tours 2
20 T. Glock Toyota (B) +32 Tours 1

Lewis Hamilton a gagné le Grand Prix d'Allemagne, en dominant de la tête et des épaules.

À Hockenheim l'anglais de McLaren Mercedes a même réussi à combler l'erreur de son équipe qui aurait dû le faire rentrer à son stand lorsque le safety est entré en piste suite à l'accident de Glock.

Hamilton a donc récupéré cette erreur en redoublant Massa (Ferrari) et Piquet (Renault) qui occupaient les deux premières places. Les deux brésiliens complètent donc le podium et Piquet peu remercier le hasard de la course ainsi que la stratégie de son équipe à un seun arrêt. Quatrième place pour Heidfeld (BMW Sauber) devant l'autre McLaren de Kovalainen. Raikkonen est seulement sixième sur l'autre Ferrari.

Deux points pour Kubica (BMW Sauber) et un seul pour Vettel (Toiro Rosso) qui ferme la marche des pilotes dans les points.

Dès le départ, Hamilton conserve les commandes alors que Kovalainen est très aggressif sur Massa mais le brésilien réussit à défendre sa seconde position. Gros départ de Kubica qui réussit à remonter en quatrième position, profitant de la bataille entre Trulli et Alonso, alors que Raikkonen est septième deriière eux. Huitième Vettel qui précède Webber, Glock et Heidfeld.

Au troisième tour Alonso attaque Trulli à l'extérieur mais Raikkonen en profite pour dépasser l'espagnol à ce moment en sixième position. Devant Hamilton a déjà porté son avance à 3 secondes sur Massa. L'anglais continue à creuser l'écart et au 12e tour le retard du brésilien s'élève à 9 sec, ensuite suivent détaché Kovalainen, à 16 sec.

Trulli entre temps réussit à tenir en respect Raikkonen avec les gommes tendres, alors qu'Alonso n'est qu'a 9 dixièmes du finlandais de Ferrari. Hamilton rentre au box pour son premier arrêt au 18e tour avec 11 secondes d'avance. Le jeune britannique ressort en piste avec des gommes dures et répart après 9 secondes. Au tour suivant, c'est Kubica qui rentre et repart encore en gommes tendres. Hamilton est repartit en piste devant Trulli mais l'italien réussit à le dépasser. Au 20e passage Trulli rentre à son stand, tout comme Alonso : gommes tendres pour les deux.

Massa, passé aux commandes, rentre au stand pour ravitailler au 20e tour et monte des gommes tendres : il répart après 7,9 secondes et ressort devant Webber, en cinquième position. Au 22e tour, c'est au tour de Kovalainen de ravitailler et le finlandais repart avec des gommes dures. Au tour suivant Raikkonen s'arrête et comme Massa, il répart après 8 secondes et réentre en piste en neuvième position, derrière Kubica mais devant Trulli et Alonso. Au 26e tour Hamilton est à nouveau premier devant Massa, Glock, Kovalainen, Heidfeld, Kubica, Raikkonen, Trulli, Vettel et Alonso. L'avance du pilote McLaren est maintenant de plus de 10 secondes.

Heidfeld rentre au box au 27e tour et repart en piste en 11e position pendant que Glock rentre au tour suivant, complétant le tour de pitstop des pilotes de tête. L'allemand se retrouve dans une bataille à trois avec Vettel et Alonso et s'insère parmi les deux, en huitième position. Au 36e passage, Glock est victime d'un terrible accident sur la ligne droite des stands. Après avoir pris, comme à chaque tour le vibreur de la courbe d'arrivée, la suspension arrière de sa Toyota cède et la monoplace est projetée sur le muret des stands en tapant de l'arrière. Le choc est extrêmemnt violent et par chance, le pilote allemand semble êtrei indemne à part une douleur au dos.

La voiture de sécurité entre alors en piste et au 38e tour, la pitlane est réouverte, toutes les équipes sont prêtes pour le second arrêt. Entrent alors aux stands : Massa, Kubica, Trulli, Vettel, Alonso, Webber, Coulthard, Bourdais, Rosberg et Raikkonen , alors que Hamilton a choisi de poursuivre la course, tout comme Heidfeld et Piquet, qui du coup, se retrouvent second est troisième. Massa est désormais quatrième devant Kubica, Trulli, Vettel et Alonso.

Entre l'allemand de Toro Rosso et l'espagnol de Renault s'engage alors un corps à corps dans la course aux stands, Alonso est même forcé d'aller au-delà de la ligne blanche pour éviter le contact avec le jeune Vettel. De son côté Webber disperse une fumé blanche de l'arrière de sa Red Bull et se retire au 41e tour sur une probable rupture de son moteur. Raikkonen poursuit sa route devant Rosberg, Bourdais, Coulthard et Barrichello.

Au 43e tour, Kovalainen réussit à passer Kubica dans une superbe manoeuvre. Hamilton cravache au maximum pour se forger une marge à son second arrêt. Au 44e tour de la course, Raikkonen tire avantage de la bataille entre Vettel et Alonso et en profite pour dépasser l'espagnol qui se fait mêm dépasser par Rosberg.

Au 45e passage de la ligne d'arrivée, Raikkonen passe Vettel et au tour suivant il aval Trulli alors en septième position. Hamilton a entre temps a porté son avance à 12" sur Massa, quatrième derrière Heidfeld et Piquet Jr. Au 49e tour Raikkonen sort large sur la ligne droite de l'arrivée mais il est déjà dans le sillage de Kubica. Au 50e tour Barrichello et Coulthard s'accrochent et finissent en tête à queue et rentrent au box pour remplacer leur aileron avant. Dans le même passage, Hamilton rentre aussi à son garage pour un bref ravitaillement. L'anglais passe les gommes tendres et revient en piste en cinquième position, derrière Kovalainen qui le laisse passer au 52e tour.

Entre temps, Heidfeld réalise le meilleur tour en course en 1.15.987 pendant que Barrichello se retire. L'allemand de BMW prend alors les commandes de la course avec 13 secondes d'avance sur Piquet et 15 sur Massa. De son côté, Alonso a dépassé Rosberg pour la dixième place. Heidfeld rentre au box au 54e tour et ressort des stands en quatrième position, derrière Hamilton. Piquet passe donc en tête de la course pendant que Hamilton a repris son rythme à une seconde et demi de Massa qui n'a qu'à peine deux secondes de retard de retard sur son compatriote de Renault.

Au 57e tour Hamilton attaque Massa, les deux arrivent presque en contact au virage et prend le meilleur sur le brésilien. Massa répond et contre-attaque mais il finit à l'extérieur et doit céder sa place. Hamilton se jette maintenant à la poursuite de Piquet Jr qui a deux secondes d'avance sur l'anglais. Alonso, très incisif par en tête à queue et perd une place à l'avantage de Rosberg.

Au 59e tour, comme pour Massa, Hamilton attaque Piquet au même virage et reprend les commandes de la course. Dans le même tour Raikkonen attaque et dépasse Kubica pour la sixième place. Au 63e passage Trulli sort trop large et Vettel le dépasse pour la huitième significative d'un point. Les positions resteront inchangées jusqu'au drapeau à damiers, Hamilton gagne devant Piquet qui obtient le premier podium de sa carrière et devant Massa troisième. Désormais, Hamilton est seul en tête du championnat du monde pilotes.


Classement Pilotes Après Allemagne 2008

1 L. Hamilton McLaren 58
2 F. Massa Ferrari 54
3 K. Räikkönen Ferrari 51
4 R. Kubica BMW Sauber 48
5 N. Heidfeld BMW Sauber 41
6 H. Kovalainen McLaren 28
7 J. Trulli Toyota 20
8 M. Webber Red Bull 18
9 F. Alonso Renault 13
10 R. Barrichello Honda 11
11 N. Piquet Renault 10
12 N. Rosberg Williams 8
13 K. Nakajima Williams 8
14 D. Coulthard Red Bull 6
15 S. Vettel Toro Rosso 6
16 T. Glock Toyota 5
17 J. Button Honda 3
18 S. Bourdais Toro Rosso 2
19 G. Fisichella Force India 0
20 T. Sato Super Aguri 0
21 A. Davidson Super Aguri 0
22 A. Sutil Force India 0

Classement Constructeurs Après Allemagne 2008

1 Ferrari 105
2 BMW Sauber 89
3 McLaren 86
4 Toyota 25
5 Red Bull 24
6 Renault 23
7 Williams 16
8 Honda 14
9 Toro Rosso 8
10 Force India 0
11 Super Aguri 0

Comme il fallait -presque- s’y attendre, Lewis Hamilton s’est imposé dimanche après-midi sur le circuit de Hockenheim, lors du GP d’Allemagne, devant un surprenant Nelson Piquet Jr qui offre son premier podium et le premier pour Renault cette saison.







Le jeune Brésilien a même failli remporter le GP, si ce n’est le grand retour du Britannique qui a dépassé Massa avant de prendre le dessus sur son ancien concurrent en GP2.

Le Grand Prix d’Allemagne aura été celui de la confirmation de la montée en puissance, en douceur, des jeunes pilotes fraichement admis et issus du GP2.


.

On a également assisté à une grande course de la part de Heidfeld, auteur d’une GP exceptionnel à Silverstone et qui prouve qu’il faudra désormais compter avec lui chez BMW. Kubica réalise, quant à lui, une saison en dents de scie.

Kimi le malchanceux rate sa course qu’il pourra ajouter à ses déboires passées, auto tamponneuse avec Lewis, Casse d’échappement... Fernando Alonso peine à suivre le rythme imposé par les hommes de tête. C’est dire que les données ont changé et qu’aucun pilotes n’est à l’abri de mauvaises surprises.

Avec ce succès, Lewis Hamilton, qui signe sa huitième victoire en F1 depuis 2007 et sa quatrième cette saison, se détache de quatre points de Massa et de sept du champion du monde en titre.

Au classement constructeurs, Ferrari porte son total à 105 points, suivi de BMW avec 89 pts et juste derrière, McLaren avec 86 points. Renault profite et se hisse à la 6e place avec 23 points, juste derrière Red Bull (24 pts) et Toyota (25 pts).

Au terme d'une dernière minute à suspense, c'est Hamilton qui s'adjuge la pole : 1'15''666. Il devance finalement Massa (1'15''859). La deuxième ligne sera occupée par Kovalainen (1'16''143), qui était trop large dans le dernier virage, et Trulli (1'16''191). Alonso est 5e (1'16''385) et devance Räikkönen de 4/1000e (1'16''389).

Le drapeau à damiers salue l'imparable victoire d'Hamilton. Piquet conquiert donc une superbe 2e place. Massa a conservé sa 3e place, juste devant Heidfeld. Kovalainen est 5e, Räikkönen 6e, Kubica 7e. Vettel obtient le point de la 8e place. Trulli est 9e, Alonso 11e et Bourdais 12e.

L'Allemand Sebastian Vettel, qui pilote cette saison pour Toro Rosso, courra pour Red Bull la saison prochaine, annonce l'écurie autrichienne en marge du Grand Prix d'Allemagne de Formule 1 à Hockenheim. Red Bull est en quelque sorte la "grande soeur" de Toro Rosso et le transfert du prometteur Vettel n'est donc pas une surprise.
Il prendra la place de David Coulthard, qui a annoncé son retrait de la F1. L'autre pilote Red Bull sera l'Australien Mark Webber.

Red Bull est la première écurie à annoncer ses nouveaux pilotes pour 2009 et ouvre ainsi "la saison des rumeurs" concernant d'autres éventuels transferts. Les premiers bruits de paddock font ainsi état du remplacement de Vettel par le Brésilien Bruno Senna la saison prochaine.

Show

Il n'y a pas (encore) de Grand Prix de Russie, mais les Formule 1, dont la Williams et son pilote allemand Nico Rosberg, tourneront néanmoins autour de la Place Rouge et de son célèbre Kremlin le 13 juillet, une semaine avant le GP d'Allemagne à Hockenheim.

Hongrie 2008

Massa la poisse contre la première de Kovalainen


Suite à l'abandon de Felipe Massa à trois tours de l'arrivée, Heikki Kovalainen a remporté dimanche le premier Grand Prix de sa carrière à Budapest devant Glock et Raikkonen. Hamilton (5eme) reste en tête du Championnat.

Les bons et les mauvais points...
« Je crois que nous sommes forts. Je pense que nous pouvons les (McLaren) inquiéter en course. J'ai vraiment le sentiment que nous aurons le rythme pour lutter contre eux. » Samedi, au sortir de qualifications dominées par Hamilton et Kovalainen et alors que la « McLarenmania » semblait s'installer sournoisement dans les paddocks, promettant au passage aux Flèches d'argent une fin de saison de tous les succès, Felipe Massa, qui avait inutilement battu en Q2 le record absolu de la piste détenu jusqu'alors par « Schumi », ne voulait pas se laisser gagner par la sinistrose. Pourtant, grimaces et crissements de dents étaient largement répandus du côté de la Scuderia après deux Grands Prix ratés à Silverstone et Hockenheim et la nouvelle domination de McLaren devenait difficile à contester. Le Grand Prix de dimanche a prouvé que le Brésilien avait raison.

Auteur d'un départ exceptionnel, Felipe MASSA, parti de la deuxième ligne (3eme), s'est en effet immédiatement installé en tête sur l'un des tracés où les dépassements sont les plus délicats. Capable de doubler coup sur coup Kovalainen et Hamilton, le Pauliste immisçait le doute dans les esprits des Gris, pourtant promis pour beaucoup à la victoire. Mais il était dit que Massa, grandiose pendant 67 tours, n'irait pas au bout de son œuvre. Victime d'une terrible casse moteur à trois tours de l'arrivée, le natif de Sao Paulo, poissard, ne pouvait accomplir sa prophétie et laissait, contraint et forcé, la victoire lui échapper. La troisième place de Kimi RAIKKONEN, longtemps « bouchonné » par Fernando ALONSO en début de course, consolera sans doute à peine une écurie FERRARI qui peut pourtant se montrer rassurée après ce dimanche hongrois.

Le pire week-end de BMW-Sauber

Néanmoins, malgré des performances en hausse, la Scuderia a frôlé la correctionnelle après la casse moteur de Massa. En effet, pendant les trois-quarts du Grand Prix, Lewis HAMILTON a conservé la deuxième place devant son coéquipier Heikki Kovalainen. Une situation de course qui aurait pu permettre à MCLAREN-MERCEDES de signer son premier doublé de la saison après l'abandon de Massa. Heureusement pour Ferrari, malheureusement pour McLaren, le leader du Championnat a connu une crevaison lente au 41eme passage, qui l'obligeait à rentrer au stand au ralenti et qui le condamnait à une place d'honneur. Finalement cinquième, le Britannique accentue tout de même son avance sur son dauphin au Championnat puisqu'il compte désormais cinq longueurs de marge sur « Iceman » contre quatre sur Massa avant la course.

La course mouvementée des trois cadors de la discipline permet finalement à un Heikki KOVALAINEN opportuniste de signer le premier succès de sa jeune carrière. Auteur de sa première pole il y a un mois à Silverstone, « Kova » compense le raté d'Hamilton et permet à McLaren-Mercedes de revenir à onze petites longueurs de FERRARI, en tête du classement constructeurs. En cette journée de premières, Timo GLOCK monte lui pour la première fois sur un podium au lendemain de son meilleur résultat en qualifications (5eme). Deux semaines après sa grosse sortie de piste d'Hockenheim, l'Allemand couronne en tout cas les progrès constants de TOYOTA (Trulli a pris la 7eme place), bien installé à la quatrième place des constructeurs malgré la pression des RENAULT d'ALONSO (4eme) et PIQUET (6eme). Quant à BMW-SAUBER, elle continue de sombrer dans la médiocrité avec le seul point inscrit par un Robert KUBICA pourtant soutenu par des milliers de supporters polonais. Nick HEIDFELD 10eme, le constructeur allemand réalise là son moins bon week-end de la saison. Au terme d'une nouvelle journée de galères, le Français Sébastien BOURDAIS termine, lui, bon dernier.

Dans les paddocks du Hungaroring…
- Bourdais pénalisé en qualifs
Alors que les commissaires de course du Grand Prix de Hongrie ont estimé que Sébastien Bourdais avait gêné l'Allemand Nick Heidfeld (BMW-Sauber) lors du dernier tour lancé de celui-ci dans la Q1 des qualifications, samedi à Budapest, le Français Sébastien Bourdais (Toro Rosso-Ferrari) a été pénalisé de cinq places sur la grille de départ. Le Sarthois, qualifié en 14eme position, s'est donc finalement élancé du 19eme rang sur la grille dimanche.

- McLaren-Mercedes au top
Pour la première fois de la saison, les deux McLaren-Mercedes (Hamilton devant Kovalainen) squattent la première ligne au terme des qualifications.

- McLaren-Mercedes : Kovalainen reste en 2009
Heikki Kovalainen a été confirmé au sein de l'écurie McLaren Mercedes pour la saison 2009, jeudi. Une information qui met fin à la rumeur Nico Rosberg. « Je suis très heureux dans cette équipe, donc je n'ai eu aucune hésitation à signer un nouveau contrat, a expliqué Kovalainen au cours d'une conférence de presse en marge du Grand Prix de Hongrie. Cette équipe a beaucoup de potentiel et je veux réussir avec elle. Je serais content d'y terminer ma carrière. »

- Feu vert pour Glock, déchaîné en qualifs
Moins de deux semaines après avoir violemment heurté un mur lors d'une sortie de piste en plein Grand Prix d'Allemagne (une suspension arrière de sa Toyota avait cédé), l'Allemand Timo Glock a reçu jeudi le feu vert des médecins du Championnat du monde en vue du rendez-vous magyar de ce week-end. Il n'a en effet montré aucune trace d'une quelconque séquelle. Deux jours plus tard, l'Allemand a prouvé samedi de la plus belle des manières que tout allait bien sous son casque en signant la meilleure performance de sa carrière en qualifications (5eme).

- Renault : Piquet non-conservé ?
Malgré sa deuxième place décrochée lors du Grand Prix d'Allemagne il y a quinze jours à Hockenheim, Nelson Piquet ne fait toujours pas l'unanimité chez Renault. Alors que l'écurie française avait la possibilité de lever une option sur son pilote brésilien pour 2009 avant le 1er août, celle-ci ne l'a pas fait et a repoussé l'échéance à plusieurs semaines. Alors que Fernando Alonso devrait rester au sein de l'écurie tricolore (puisque Kimi Raikkonen va très probablement continuer chez Ferrari ; avant de prendre sa retraite en 2009 ?), le Français Romain Grosjean (actuel 4eme du Championnat GP2 Series) pourrait prendre la place de Piquet


Les temps forts du Grand Prix
Classement final
1- Heikki Kovalainen (FIN/McLaren-Mercedes) en 1h37'27"067
2- Timo Glock (ALL/Toyota) à 11"061
3- Kimi Raikkonen (FIN/Ferrari) à 16"856
4- Fernando Alonso (ESP/Renault) à 21"614
5- Lewis Hamilton (GBR/McLaren-Mercedes) à 23"048
6- Nelson Piquet (BRE/Renault) à 32"298
7- Jarno Trulli (ITA/Toyota) à 36"449
8- Robert Kubica (ALL/BMW-Sauber) à 48"321
9- Mark Webber (AUS/Red Bull-Renault) à 58"834
10- Nick Heidfeld (ALL/BMW-Sauber) à 1'07"709
11- David Coulthard (GBR/Red Bull-Renault) à 1'10"407
12- Jenson Button (GBR/Honda) à 1 tour
13- Kazuki Nakajima (JAP/Williams-Toyota) à 1 tour
14- Nico Rosberg (ALL/Williams-Toyota) à 1 tour
15- Giancarlo Fisichella (ITA/Force India-Ferrari) à 1 tour
16- Rubens Barrichello (BRE/Honda) à 2 tours
17- Felipe Massa (BRE/Ferrari) à 3 tours
18- Sébastien Bourdais (FRA/Toro Rosso-Ferrari) à 3 tours

Arrivée : Victoire d'Heikki Kovalainen (McLaren-Mercedes), la première de sa carrière, devant Timo Glock (Toyota), qui signe le premier podium de la sienne, et Kimi Raikkonen (Ferrari). Suivent Alonso, Hamilton, qui reste leader du Championnat, Piquet, Trulli et Kubica.

68eme tour : Abandon de Felipe Massa (BRE/Ferrari), moteur cassé. Kovalainen est en tête devant Glock et Raikkonen.

66eme tour : Abandon d'Adrian Sutil (ALL/Force India-Ferrari)

63eme tour : Raikkonen est revenu à trois secondes de Glock (3eme).

61eme tour : Raikkonen est actuellement le plus rapide en piste.

Classement après 60 tours (10 tours de l'arrivée) : 1- Massa, 2- Kovalainen, 3- Glock, 4- Raikkonen, 5- Alonso, 6- Hamilton, 7- Piquet, 8- Trulli, 9- Kubica, 10- Webber, 11- Heidfeld, 12- Coulthard, 13- Button, 14- Rosberg, 15- Nakajima, 16- Fisichella, 17- Sutil, 18- Barrichello, 19- Bourdais.

58eme tour : Raikkonen (4eme) revient fort sur Glock (3eme).

55eme tour : Piquet à son stand pour ravitailler. Il ressort en huitième position devant Trulli.

54eme tour : Trulli observe son deuxième arrêt.

Classement : 1- Massa, 2- Kovalainen, 3- Glock, 4- Piquet (1 arrêt), 5- Trulli (1 arrêt), 6- Raikkonen, 7- Alonso, 8- Hamilton... 19- Bourdais.

52eme tour : Raikkonen ravitaille et ressort devant Fernando Alonso. Le champion du monde gagne une place.

51eme tour : Alonso ravitaille.

50eme tour : Raikkonen (6eme) juste derrière Alonso, part à la faute mais rétablit sa Ferrari in extremis. Une belle frayeur.

49eme tour : Kovalainen (1er) ravitaille. Massa reprend la tête.
De son côté, Sébastien Bourdais galère et multiplie les arrêts au stand pour divers problèmes. Encore une course à oublier pour le Français...

48eme tour : Glock (3eme) ravitaille.

45eme tour : Massa, le leader, réalise son deuxième ravitaillement. Il repart entre Kovalainen (1er) et Glock (3eme).

42eme tour : Après son ravitaillement, Hamilton (10eme) repart juste devant Coulthard. Il ne ravitaillera plus d'ici l'arrivée.

41eme tour : Hamilton crève à l'avant gauche. Il va devoir repasser par son stand et perd du temps.

35eme tour : Hormis quelques petites flammes dans les stands lors des ravitaillements en essence (dues à la chaleur), il ne se passe quasiment rien sur la piste. Toutes les monoplaces se dirigent vers la deuxième séance de ravitaillements.

Classement après 30 tours : 1- Massa, 2- Hamilton à 3"5, 3- Kovalainen, 4- Glock, 5- Alonso, 6- Raikkonen, 7- Piquet, 8- Trulli, 9- Kubica, 10- Webber, 11- Heidfeld, 12- Coulthard, 13- Button, 14- Barrichello, 15- Bourdais, 16- Rosberg...

30eme tour : Coulthard ravitaille enfin.

27eme tour : Trois secondes d'écart entre Massa (1er) et Hamilton (2eme). Coulthard (5eme) est le seul parmi le Top 10 à ne pas avoir ravitaillé.
De son côté, Robert Kubica (BMW-Sauber) est le grand perdant des premiers ravitaillements puisque le Polonais n'est plus que 10eme.

25eme tour : Compte-tenu des ravitaillements, Massa a repris la tête devant Lewis Hamilton.

24eme tour : Abandon de Sebastien Vettel (ALL/Toro Rosso-Ferrari). Il rentre directement dans son garage.

23eme tour : Raikkonen et Alonso, roue dans roue, ravitaillent. Pas de changement à la sortie des stands, Alonso est toujours juste devant Raikkonen.

22eme tour : Kovalainen, qui était leader, ravitaille aussi.
Vettel, qui n'avait pas vu le Finlandais, a failli causer un accrochage avec Kimi Raikkonen.

21eme tour : Glock (2eme) repasse par son stand.

20eme tour : Hamilton s'arrête à son tour et ressort juste derrière Kimi Raikkonen (7eme). Kovalainen est leader devant Glock.

19eme tour : Massa ravitaille une première fois et repart 4eme. Le Brésilien semble parti sur une stratégie à trois arrêts.
Même chose pour Robert Kubica (5eme) qui ravitaille également.

16eme tour : Trois secondes et demi d'avance pour Massa, le leader, sur Lewis Hamilton (2eme). Derrière, les positions sont figées en attendant la première salve de ravitaillements.

Classement après 10 tours : 1- Massa, 2- Hamilton, 3- Kovalainen, 4- Glock, 5- Kubica, 6- Alonso, 7- Riakkonen, 8- Webber, 9- Trulli, 10- Piquet, 11- Coulthard, 12- Heidfeld, 13- Button, 14- Barrichello, 15- Vettel, 16- Bourdais, 17- Rosberg, 18- Nakajima, 19- Fisichella, 20- Sutil

7eme tour : Raikkonen (7eme) menace Alonso (6eme) mais les dépassements ne sont pas évidents sur la piste magyare.

5eme tour : Hamilton reste au contact de Massa, à environ deux secondes, alors que Kovalainen est un peu plus loin.

Départ : Superbe envol de Felipe Massa (Ferrari). Parti 3eme, le Brésilien passe coup sur coup Kovalainen puis Hamilton au prix d'un freinage très tardif et se retrouve leader. Glock (4eme) part également très bien et double Kubica (5eme). Plus loin, Alonso (6eme) prend le meilleur sur Raikkonen (7eme) et Trulli (9eme) sur Piquet (10eme). Bourdais 16eme juste derrière son coéquipier Vettel qui a raté un virage.

Conditions de course : Temps ensoleillé (29°). Piste sèche (44°). 48% d'humidité.


CIRCUIT
Circuit du Hungaroring
Création : 1986
Capacité : 120 000 spectateurs environ
Longueur : 4,381 km
Nombre de tours : 70
Distance totale : 306,663 km
Record : 1'19''071 (2004) par Michael Schumacher (ALL/Ferrari)
Record Pole : 1'19''146 (2004) par Michael Schumacher (ALL/Ferrari)
Pole 2007 : 1'19"781 Lewis Hamilton (GBR/McLaren-Mercedes)

HISTORIQUE
2007 : Lewis Hamilton (GBR/McLaren-Mercedes)
2006 : Jenson Button (GBR/Honda)
2005 : Kimi Raikkonen (FIN/McLaren-Mercedes)
2004 : Michael Schumacher (ALL/Ferrari)
2003 : Fernando Alonso (ESP/Renault)
2002 : Rubens Barrichello (BRE/Ferrari)
2001 : Michael Schumacher (ALL/Ferrari)
2000 : Mika Hakkinen (FIN/McLaren)
1999 : Mika Hakkinen (FIN/McLaren)
1998 : Michael Schumacher (ALL/Ferrari)
1997 : Jacques Villeneuve (CAN/Williams)
1996 : Jacques Villeneuve (CAN/Williams)
1995 : Damon Hill (GBR/Williams)
1994 : Michael Schumacher (ALL/Benetton)
1993 : Damon Hill (GBR/Williams)
1992 : Ayrton Senna (BRE/McLaren)
1991 : Ayrton Senna (BRE/McLaren)
1990 : Thierry Boutsen (BEL/Williams)
1989 : Nigel Mansell (GBR/Ferrari)
1988 : Ayrton Senna (BRE/McLaren)

Le tournant de la course a lieu au 40e tour lorsqu'Hamilton, toujours second, crève et doit effectuer un tour complet avant de regagner son stand. Massa semble avoir course gagnée et précède Heikki Kovalainen et Glock. A trois tours du but, il est contraint à l'abandon sur casse moteur, ce qui permet à Kovalainen de décrocher la première victoire de sa carrière.


1 Lewis Hamilton McLaren-Mercedes 62
2 Kimi Räikkönen Ferrari 57
3 Felipe Massa Ferrari 54
4 Robert Kubica BMW Sauber 49
5 Nick Heidfeld BMW Sauber 41
6 Heikki Kovalainen McLaren-Mercedes 38
7 Jarno Trulli Toyota 22
8 Fernando Alonso Renault 18
9 Mark Webber Red Bull-Renault 18
10 Timo Glock Toyota 13
11 Nelsinho Piquet Renault 13
12 Rubens Barrichello Honda 11
13 Nico Rosberg Williams-Toyota 8
14 Kazuki Nakajima Williams-Toyota 8
15 David Coulthard Red Bull-Renault 6
16 Sebastian Vettel Toro Rosso-Ferrari 6
17 Jenson Button Honda 3
18 Sébastien Bourdais Toro Rosso-Ferrari 2


1 Ferrari 111
2 McLaren-Mercedes 100
3 BMW Sauber 90
4 Toyota 35
5 Renault 31
6 Red Bull-Renault 24
7 Williams-Toyota 16
8 Honda 14
9 Toro Rosso-Ferrari 8
10 Force India-Ferrari 0


Stats

10e pole position de sa carrière pour Lewis Hamilton.
1re victoire de sa carrière pour Heikki Kovalainen.
161e victoire pour McLaren en tant que constructeur.
66e victoire pour Mercedes en tant que motoriste.
1er podium de sa carrière pour Timo Glock, second de l'épreuve.
Heikki Kovalainen devient le 100e vainqueur de Grand Prix de l'histoire de la Formule 1.
Renault, grâce à la 4e place de Fernando Alonso et la 6e de Nelsinho Piquet, passe la barre des 1000 points inscrits en championnat du monde (1007 points).
Lors de la seconde session de qualifications, Felipe Massa bat le record du circuit en 1min 19s 068.

Europe 2008:

Felipe Massa se met en évidence en décrochant la pole position sur le nouveau circuit de Valence. Il réussit son envol en contenant Lewis Hamilton et Robert Kubica alors que Kimi Räikkönen se fait dépasser par son compatriote Heikki Kovalainen.
Fernando Alonso, devant son public, est contraint à l'abandon dès le premier tour après un accrochage avec Kazuki Nakajima.
Massa contrôle parfaitement la course bien qu'il manque de s'accrocher avec Adrian Sutil dans la pit-lane. Alors que Massa domine de la tête et des épaules et réalise un hat-trick grâce à sa victoire et le record du tour, son coéquipier connaît le pire : il fauche un de ses mécaniciens lors de son arrêt aux stands puis doit renoncer sur casse moteur.
Hamilton termine second de l'épreuve, Kubica complétant le podium. Kovalainen se classe 4e devant Jarno Trulli, Sebastian Vettel, Timo Glock et Nico Rosberg. Grâce à sa deuxième place, Hamilton conserve la tête du championnat avec 70 points tandis que Massa (64 points) repasse devant Räikkönen qui reste à 57 points.
Au classement des constructeurs, Ferrari (121 points) voit encore son avance se réduire sur McLaren qui n'a plus que 8 points de retard. BMW Sauber conserve la troisième place avec 96 unités.

Classement Pilotes Après Europe 2008

1 Lewis Hamilton 70
2 Felipe Massa 64
3 Kimi Räikkönen 57
4 Robert Kubica 55
5 Heikki Kovalainen 43
6 Nick Heidfeld 41
7 Jarno Trulli 26
8 Mark Webber 18
9 Fernando Alonso 18
10 Timo Glock 15
11 Nelson Piquet Jr. 13
12 Rubens Barrichello 11
13 Sebastian Vettel 9
14 Nico Rosberg 9
15 Kazuki Nakajima 8
16 David Coulthard 6
17 Jenson Button 3
18 Sébastien Bourdais 2
19 Giancarlo Fisichella 0
20 Adrian Sutil 0
21 Anthony Davidson 0
22 Takuma Sato 0

Classement Constructeurs Après Europe 2008

1 Ferrari 121
2 McLaren 113
3 BMW 96
4 Toyota 41
5 Renault 31
6 Red Bull 24
7 Williams 17
8 Honda 14
9 Toro Rosso 11
10Force India 0
11 Aguri 0

MONZA 2008

les qualifications sur le circuit italiens ont eu lieu sous la pluie , les deux pilotes Torro Rosso Sebastian Vettel et Sébastien Bourdais ont tiré leur épingle du jeu en réalisant pour le premier la pôle position et pour le second la quatrième place ( ce sont les meilleurs résultats des deux pilotes en qualification de leur carrière !!! )

Voici la composition de la grille de départ du grand prix qui se disputera demain :

1. Sebastian Vettel (Torro Rosso)
2. Heikki Kovaleinen (McLaren)
3. Mark Webber (Red Bull)
4. Sébastien Bourdais (Torro Rosso)
5. Nico Rosberg (Williams)
6. Felipe Massa (Ferrari)
7. Jarno Trulli (Toyota)
8. Fernando Alonso (Renault)
9. Timo Glock (Toyota)
10. Nick Heidfeld (BMW)
11. Robert Kubica (BMW)
12. Giancarlo Fisichella (Force India)
13. David Coulthard (Red Bull)
14. Kimi Räikkonen (Ferrari)
15. Lewis Hamilton (McLaren)
16. Rubens Barrichello (Honda)
17. Nelson Piquet (Renault)
18. Kasuki Nakajima (Williams)
19. Jenson Button (Honda)
20. Adrian Sutil (Force India)

Dans des conditions dantesques, le Grand Prix d’Italie a été le lieu d’un nouveau record : A 21 ans et 2 mois, Sebastian Vettel est le plus jeune vainqueur d’une course de F1.

Après une course menée de bout en bout, il s’impose devant Kovalainen et Kubica pour un podium inédit. Massa grappille 1 petit point à Lewis Hamilton en le devançant d’une place et en terminant 6 ème.

A noter l’énorme coup dur subit par Sébastien Bourdais qui, alors qu’il était quatrième sur la ligne de départ où il jouait une partie de son avenir en F1, a connu un problème mécanique dès le départ. Ce qui l’a obligé à repartir dernier avec un tour de retard et donc de terminer 18 ème …

Les monoplaces se rangent sur la grille d'une piste détrempée. Il pleut et Sebastien Bourdais reste immobile au moment du départ du tour de chauffe, donné sous voiture de sécurité, cette dernière lache la meute après un tour, Vettel conserve l'avantage de sa pole.

Le pauvre Bourdais, contraint à regagner son stand, part finalement après plus d'un tour. Au terme du cinquième tour, l'allemand de Toro Rosso est toujours leader devant Kovalainen, Webber, Rosbeg, Massa, Trulli, Alonso et Glock.

Derrière, dans des conditiond de visibilité extrêmement restreintes, la bataille fait rage, d'autant plus que la pluie est encore de la partie. Au 6e tour, Glock part à la faute en voulant récupérer sa 7e place que Fernando Alonso vennait de lui voler mais la Toyota de l'allemand repart après un tête à queue sans conséquences.

Bourdais, bon dernier cravache dur, il tourne dans le même temps que son coéquipier qui après 10 tours de course mène toujours le commandement de ce Grand Prix devant Kovalainen, Webber, Rosberg, Massa, Trulli, Alonso et Kubica.

Le tour suivant, Massa prend le meilleur sue Rosberg après une belle résistance du pilote Williams. Fisichella sort de la piste au 12e tour et termine sa course contre un mur de pneu après avoir traverssé un bac à gravier qui l'a fortement ralenti.

Hamilton entame alors sa remontée, il prend tout d'abord le meilleur sur Räikkönen puis sur Heidfeld, l'anglais pointe désormais à la 10e place, il mange Timo Glock et fond sur Kubica qu'il dépasse le tour suivant pour le gain de la 8e place !

Au 18e tour Vettel est le premier à ravitailler, il repart en pneus tendres. De son côté, Hamilton passe Alonso puis Trulli. Kovalainen est alors l'homme de tête de ce Grand Prix devant Webber, Rosberg, Vettel et son arrêt, Massa, Hamilton, Trulli et Alonso.

Le finlandais de McLaren perd son fauteuil de leader lorsqu'il s'arrête 2 tours plus tard dans le même tour que Massa et Webber. Hamilton se retrouve 2e de la course devant Vettel mais l'anglais n'a pas encore ravitaillé...

La piste s'assèche, la pluie s'étant arrêtée. Nous sommes au 25e tour, ce qui signifie que ceux qui vont ravitailler à ce moment de la course, seront sur une tratégie à un seul arrêt. Hamilton, Rosberg, Räikkönen, et Coulthard s'arrêtent à leur tour.

Il reste 25 tours à courir, puis 18 lorsque le leader Vettel qui a récupéré son bien logiquement, s'arrête pour la dernière fois, il repart en tête. A 15 tours de l'arrivée, Sebastian est le leader incontesté devant Kovalainen, Kubica, Alonso, Heidfeld, Massa, Hamilton et Webber.

Plus que 10 tours et les positions pour les points restent inchangées. La piste s'assèche tour après tour et les chronos s'améliorent mais rien ne peut déloger le jeune allemand de Toro Rosso dans sa lutte à la victoire. Encore 5 tours, puis 4, 3, 2 et 1.

Le drapeau à damier est sorti et c'est naturellement Vettel qui le franchi le premier devant Kovalainen et kubica.

Malgrès des conditions de course déplorables, on notera un seul et léger accident, celui de Fisichella au 12e tour.

Prochain Grand Prix dans deux semaines sur le tracé urbain de Singapour et de nuit, encore une première dans l'histoire de la F1.

Classement Pilotes Après Italie 2008

1 L. Hamilton McLaren 78
2 F. Massa Ferrari 77
3 R. Kubica BMW Sauber 64
4 K. Räikkönen Ferrari 57
5 N. Heidfeld BMW Sauber 53
6 H. Kovalainen McLaren 51
7 F. Alonso Renault 28
8 J. Trulli Toyota 26
9 S. Vettel Toro Rosso 23
10 M. Webber Red Bull 20
11 T. Glock Toyota 15
12 N. Piquet Renault 13
13 R. Barrichello Honda 11
14 N. Rosberg Williams 9
15 K. Nakajima Williams 8
16 D. Coulthard Red Bull 6
17 S. Bourdais Toro Rosso 4
18 J. Button Honda 3
19 G. Fisichella Force India 0
20 A. Sutil Force India 0
21 T. Sato Super Aguri 0
22 A. Davidson Super Aguri 0

Classement Constructeurs Après Italie 2008

1 Ferrari 134
2 McLaren 129
3 BMW Sauber 117
4 Toyota 41
5 Renault 41
6 Toro Rosso 27
7 Red Bull 26
8 Williams 17
9 Honda 14
10 Force India 0
11 Super Aguri 0

Les voitures sont sur la grille de départ et il pleut toujours sur Monza, par mesure de sécurité la FIA a imposé aux équipes de chausser les pneus extrêmes pluies et donnera le départ de la course sous safety car.



Dans ce cas de figure il n'y a pas de tour de formation, la course démarre tout de suite. Alors que les premières voitures s'élancent, Sébastien Bourdais reste scotché à sa place : moteur calé ! Quelle désillusion après une si belle qualif ! Le temps de pousser la monoplace dans les stands et de la redémarrer, il a déjà un tour de retard, tour qu’il ne peut récupérer car la voiture de sécurité s’efface.

3ème tour : La meute est lâchée à la poursuite de Vettel qui s’échappe parfaitement, avec derrière lui Kovalainen et Webber. Derrière, on ne voit rien dans les trombes d’eau. Glock passe Alonso.

4ème tour : Alonso attaque Glock et récupère sa 7ème place.

5ème tour : Hamilton coupe une chicane en tentant une action sur Räikkönen, il lui rend la place. (Les pilotes sont très attentionnés dorénavant !). Coulthard passe Fisichella.

6ème tour : Fisichella 11ème se retrouve sous la pression de Räikkönen et Hamilton.



En tête de course, Vettel est bien plus rapide, il a 5 secondes d’avance sur Kovalainen.

9ème tour : Räikkönen réussit à passer Fisichella. L’Italien est maintenant aux prises avec Hamilton. L’Anglais le passe dans la ligne droite et réussit à s’imposer dans le virage suivant et gagne ainsi la 12ème position.

11ème tour : Kubica et Glock sont en lutte mais le pilote BMW résiste. Derrière Hamilton passe Räikkönen et remonte en 11ème place.

12ème tour : Massa colle maintenant l’aileron arrière de Rosberg, en 4ème position.

13ème tour : Massa passe Rosberg qui se dédouble. Massa le repasse de manière un peu rude.
Coulthard passe Fisichella mais il y a un contact. L’aileron avant de Fisichella est abimé, passe sous la voiture. Le pilote romain finit dans le mur. Il doit abandonner.
Hamilton assure le spectacle en dépassant Heidfeld sans problème.

14ème tour : Rosberg reprend sa 4ème place à Massa. Une bataille entre Kubica (9ème) et Glock (10ème) est en cours.





15ème tour : Massa passe à nouveau Rosberg, à l’aspiration cette fois-ci.


18ème tour : Ravitaillement pour Vettel, il ressort devant Rosberg, en 4ème position



21ème tour : Hamilton tente de passer Trulli. Il y parvient au bout de la ligne droite à la chicane en mordant légèrement sur le vibreur.



25ème tour : Hamilton signe le meilleur tour alors que Glock signe son premier arrêt.



27ème tour : Hamilton signe son premier (et unique ?) arrêt. Il sort 10ème.
On aperçoit des flammes sortant des échappements de la voiture de Rosberg.

28ème tour : Rosberg et Coulthard s’arrêtent aux stands. Le pilote Williams perd quelques secondes à cause de l'embout de son ravitailleur qui se coince au moment où les mécaniciens tentent de l'enlever, il ressort derrière Räikkönen en 16ème position.

31ème tour : Ravitaillement pour Nakajima. Seuls Kubica et Piquet n’ont pas encore ravitaillé.

33ème tour : Massa ravitaille pour la deuxième fois et chausse des pneus intermédiaires, tout comme Glock et Rosberg.

34ème tour : Kovalainen et Webber s’arrêtent pour la deuxième fois, Kubica pour la première fois. Ils repartent tous en pneus intermédiaires.
Massa est en légère difficulté avec ses pneus froids.
Alonso est le plus rapide en piste.

35ème tour : Massa passe Webber qui part en tête-à-queue. Räikkönen et Trulli ravitaillent pour la deuxième fois.

36ème tour : Vettel repasse par les stands à son tour pour chausser des pneus intermédiaires. Il conserve la première place. Hamilton s’arrête pour la deuxième fois, il repart 8ème.
Piquet s’arrête pour la première fois, il ressort 12ème.

37ème tour : Hamilton, avec ses pneus froids vu qu'il sort juste des stands, passe Webber .
Massa signe le meilleur tour, il est 6ème.
Sutil ravitaille à nouveau.

40ème tour : Alonso et Heidfeld se rapprochent de Kubica, 3ème.
Hamilton s’empare du meilleur tour.
Massa rejoint Heidfeld, ensemble ils mettent la pression sur Alonso.

41ème tour : Hamilton (7ème) revient sur Massa qui tente de prendre l’aspiration sur Heidfeld. Il coupe la chicane et doit donc relaisser passer le pilote BMW.

Les 4 pilotes (Alonso, Heidfeld, Massa et Hamilton) offre un beau combat.


45ème tour : Piquet part au large mais sans conséquence. Sutil rentre une troisième fois aux stands.

46ème tour : Button ravitaille pour la seconde fois.
Meilleur tour pour Webber, repris rapidement par Räikkönen.

48ème tour : Webber se rapproche de Hamilton. Räikkönen passe Piquet (9ème) qui tire tout droit dans l'échappatoire de la Prima Variante.

48ème tour : Webber (9ème) et Hamilton (8ème) se frictionnent un peu : Avant la chicane l'Australien tente une attaque, Lewis ferme la porte et Marc est obligé de tirer tout droit. Il reprend la piste devant l'Anglais mais lui cède sa place.

49ème tour : Encore un meilleur tour pour Räikkönen.

50ème tour : Gros contact entre Coulthard et Nakajima. Le pilote écossais y perd un gros bout d’aileron. Ses débris restent en piste et l'Ecossais doit repasser par son stand.

52ème tour : A la radio, Toro Rosso prévient Vettel de faire attention au quelques gouttes de pluie dans le virage et aux débris laissés par Coulthard. Toute l'écurie retient son souffle !





53ème tour : Vettel franchit sans encombre la ligne d'arrivée et devient le plus jeune vainqueur d'un GP. Il offre également la première victoire à l'écurie Toro Rosso (anciennement Minardi). Kovalainen et Kubica deux nouveaux vainqueurs de cette saison complètent le podium. Alonso est 4ème suivit d'Heidfeld, Massa, Hamilton et Webber : 5 pilotes qui se sont battu jusqu'à la fin.
Räikkönen n'est que 9ème mais signe le meilleur temps en franchissant le drapeau à damier.

C'est la passion F1, incontrolable, j'ai versé des larmes de bonheur suite à la victoire de Vettel, je m'en souviens comme si c'était hier. Amusez-vous à remonter le chat du fofo pour voir.

Depuis trois jours la pluie s'est invitée sur le site de Monza, pour le temple de la vitesse la fête est comme gachée mais ces trois jours resterons dans les annales de la F1.

Vettel, face à la tornade médiatique affiche un flegme étonnant.

Le GP d'Italie a tenu ses promesses, conditions de piste piègeuses, belles séries de dépassements, remontées météoriques, pas d'accidents, un seul abandon et un vainqueur hors du commun

Véritable exploit de S.Vettel qui après avoir décroché une 1ère pôle s'offre une 1ère victoire et devient ainsi le plus jeune vainqueur de GP

Malchance en revanche pour son coéquipier S.Bourdais qui victime d'incidents électroniques sur la grille ne pû s'élancer qu'un tour après les autres, perdant tout espoir de bien figurer

La bande à Hamilton, Räikkonën et Kubica nous a gratifier de remontés splendides avec des dépassements parfois musclés mais légaux

Le Grand Prix de Singapour 2008, disputé sur le circuit urbain de Singapour le 28 septembre 2008, est la 800e course du championnat du monde de Formule 1 courue depuis 1950 et la quinzième manche du championnat 2008.
Première manche du championnat du monde organisée à Singapour, l'épreuve revêt également un caractère historique en étant la toute première course de Formule 1 disputée en nocturne.

Profitant de sa pole position, Felipe Massa s'échappe peu à peu, poursuivi par Lewis Hamilton qui perd progressivement son avance sur Kimi Räikkönen.

Le tournant de la course a lieu au 13e tour lorsque Nelsinho Piquet part à la faute et crashe sa monoplace contre un muret. La voiture de sécurité est envoyée en piste pour une longue neutralisation de l'épreuve juste après que Fernando Alonso est entré aux stands pour ravitailler.

Le ravitaillement de Massa tourne à la catastrophe lorsque celui-ci, suite à une erreur de son équipe, arrache le tuyau d'alimentation en essence : il reprend la piste en dernière position. À ce moment de la course, Nico Rosberg est en tête devant Jarno Trulli et Giancarlo Fisichella mais les deux Italiens n'ont pas encore ravitaillé tandis que l'Allemand écoppe d'un drive-through pour avoir ravitaillé alors que la pit-lane était fermée (il en sera de même pour Robert Kubica). Si Rosberg réussit à sauver une troisième place, le Polonais sombre dans le classement tandis qu'Alonso, qui, lui, a ravitaillé au bon moment, prend la tête de la course et signe le premier succès de Renault F1 Team depuis deux ans.

Rosberg réussit à préserver sa deuxième place devant Hamilton. En fin de course, Adrian Sutil heurte le muret, ce qui provoque une nouvelle sortie du safety-car et Räikkönen part également à la faute en tentant de dépasser Timo Glock pour le gain de la quatrième place. Sebastian Vettel, Nick Heidfeld, David Coulthard et Kazuki Nakajima se partagent les derniers points tandis que les pilotes Ferrari réalisent la mauvaise opération du jour en se classant tous deux hors des points.

Départ : Alors que les premiers s'élancent parfaitement, derrière, certains profitent des premiers virages pour gagner quelques places. Il y a contact entre Kubica et Kovalainen, ce dernier perd plusieurs places.


1er tour : En 10ème position, Rosberg, en pneus tendres, met la pression sur Trulli alors qu'Alonso, en tendres lui aussi, est remonté à 12ème position dans les roues de Nakajima : trois places gagnées en un tour pour l'Espagnol.

6ème tour : Voilà maintenant six tours que Rosberg met la pression sur Trulli mais l'Italien tient bon. C'est d'ailleurs le retour du « Trulli-train » avec à son bord Rosberg, Nakajima, Alonso et Webber.
En tête de la course, Massa doit faire un écart pour éviter un débris de carbone : les drapeaux jaunes sont agités.

7ème tour : Après une première tentative ratée en bout de ligne droite, Rosberg retente sa chance sur Trulli quelques virages plus loin. Toutes roues bloquées sur les nombreuses bosses, et dans un nuage de fumée, il parvient à prendre l'avantage.

9ème tour : Trulli n'arrête pas de perdre des places : après Nakajima dans le tour précédent c'est maintenant Alonso qui réussit un beau dépassement sur l'Italien.

12ème tour : Räikkönen enchaine les meilleurs tours depuis un petit moment et remonte progressivement sur Hamilton, 2ème. Plus loin, Fernando Alonso est le premier à s'arrêter au stand.

13ème tour : Räikkönen a maintenant le contact visuel sur Hamilton. Loin derrière, Bourdais tire tout droit dans une échappatoire mais, d'un petit coup de gaz, il se remet en ligne et reprend la piste.

14ème tour : Gros crash de Piquet qui, après un tête-à-queue, heurte violement le mur. La R28 est détruite, les débris jonchent le sol mais le pilote sort de lui-même de l'épave. Logiquement, la voiture de sécurité entre en piste.

15ème tour : Alors que la pit-lane est fermée, Rosberg, Kubica et Barrichello s'y engouffrent pour ravitailler.

16ème tour : Barrichello s'immobilise au milieu du pont : la voiture a visiblement un problème technique. C'est l'abandon pour la Honda et une nouvelle sortie des commissaires pour dégager la piste.

17ème tour : Pendant que les commissaires s'activent pour dégager la Renault et la Honda, la pit-lane s'ouvre enfin. Le leader, Massa, rentre suivi d'Hamilton et de Räikkönen. Si tout se passe bien chez McLaren, il n'en est pas de même pour Ferrari. Alors que la machine à ravitailler est encore accouplée à la monoplace de Massa, le signal du départ lui est donné : le brésilien s'élance donc en arrachant le tuyau de la pompe, reversant des mécaniciens et en manquant de percuter une Force India. Il s'immobilise alors au bout de l'allée de stands, attendant que les mécaniciens ravitaillent Räikkönen avant de venir s'occuper de lui.

18ème tour : Les mécaniciens Ferrari accourent pour aider Massa. Non sans peine, ils parviennent à détacher l'embout de la ravitailleuse et le pilote peut reprendre la piste bon dernier.

19ème tour : La voiture de sécurité rentre au stand, la course est relancée. Le classement a été totalement bouleversé : Rosberg est en tête devant Trulli et Fisichella (!) qui n'ont pas
ravitaillé, Kubica est 4ème devant Alonso, Webber et Coulthard.
Hamilton n'est plus que 8ème alors que les Ferrari (Räikkönen 16ème, Massa 18ème) ferment la marche avec Bourdais.

24ème tour : Massa écope d'une pénalité, un "drive through", pour départ dangereux après un ravitaillement : il doit donc emprunter la voie des stands au ralenti, ce qu'il fait le tour
suivant. Rosberg et Kubica, eux, sont sous le coup d'un "Stop and go" pour ne pas avoir respecté l'interdiction de ravitailler sous safety car. Ils devront s'arrêter pendant 10sec devant leur stand avant de reprendre la course.

28ème tour : Rosberg, alors en tête, rentre au stand pour sa pénalité. Il a profité au maximum du délai légal pour creuser l'écart mais cela ne sauvera pas sa position : il ressortira en 4ème position. Plus loin Webber vire trop large au premier virage et perd quelques places.

31ème tour : Räikkönen essaie de remonter dans le peloton, il est actuellement 12ème et dans le sillage de Kovalainen et Button. Massa rentre au stand et repart sans incident mais en dernière position.

33ème tour : Trulli ravitaille : Alonso est leader du grand-prix ! L'Italien ressort en 8ème position derrière Heidfeld mais devant Nakajima. Ce dernier tente d'ailleurs de passer mais Trulli résiste.
Pour le gain de la 16ème place Massa passe Bourdais, le français est dernier.

41ème tour : Alonso rentre à son tour et grâce à son avance parvient à ressortir en tête sous le nez de Coulthard et d'Hamilton ! Profitant de la gêne provoquée par Alonso, Hamilton parvient à prendre l'avantage sur Coulthard.

44ème tour : Derrière Alonso on retrouve Glock qui n'a pas encore effectué son ravitaillement, puis Rosberg, Räikkönen qui se fait une frayeur dans un virage mais garde le contrôle de sa monoplace d'un coup de volant, et Hamilton.

45ème tour : En 15ème position, Massa lutte avec Fisichella qui vient de se faire dépasser par Kubica (13e)

47ème tour : Glock ravitaille et Rosberg récupère sa deuxième place.

50ème tour : Räikkönen (3e) ravitaille et ressort en 6ème position. Au même moment, Trulli est au ralenti, sa monoplace semble avoir un problème technique.

51ème tour : Alors qu'il dépasse Trulli au ralenti, Massa part en tête-à-queue. Il tape les plots en plastiques avec l'arrière de sa monoplace mais repart en coupant la route à Sutil. Le pilote Force India surpris, évite le crash avec le brésilien en tapant le mur de face. C'est l'abandon et le retour de la voiture de sécurité.

53ème tour : La piste est de nouveau dégagée et la course peut reprendre.
Alonso est toujours en tête mais son avance sur Rosberg a fondu. Cependant, en habitué des re-start, le pilote Renault s'envole parfaitement en conservant sa position.

54ème tour : Alonso creuse de nouveau l'écart alors que Rosberg est sous la pression d'Hamilton.

58ème tour : En 5ème position, Räikkönen arrive trop large dans un virage, il monte allégrement sur le
vibreur et se retrouve dans le mur. C'est l'abandon pour le Finlandais et probablement la fin de ses espoirs au championnat.

61ème tour : Le drapeau à damier s'abaisse enfin sur cette première course de nuit pour saluer la victoire de Fernando Alonso, qui devient le 7ème gagnant de la saison. Rosberg (2e) signe le meilleur classement de sa carrière et Hamilton glane encore quelques points pour le championnat.
Glock est 4e, Vettel 5e, Heidfeld 6e, Coulthard 7e et Nakajima obtient le point de la 8e place.



Les Tops :


Alonso et Renault marque l'Histoire en reportant la première course de nuit.
Certes le pilote espagnol a eu de la chance avec la voiture de sécurité, mais il a su parfaitement concrétiser son avantage en attaquant tout au long du grand-prix. D'ailleurs, sans sa malchance en Q2, il aurait sûrement pu jouer les premiers rôles, en témoigne ses meilleurs chronos en EL2 et EL3… Renault renoue ainsi avec la victoire, sa première depuis 2006. L'Espagnol, quant à lui, signe le 20ème succès de sa carrière.

Rosberg, sans sa pénalité, pouvait prétendre à la victoire. Belle course pour le pilote Williams qui n'a pas eu peur de doubler sur ce circuit.

Organisation impeccable, images sublimes, spectacle sur la piste… vraiment, oui, ce fut un beau week-end pour la F1.

Hamilton a appris de ses erreurs passées et assure une troisième place plutôt que de prendre le risque de perdre des précieux points en attaquant Rosberg. Bémol : c'est dommage pour le spectacle.



Les Flops :


Ferrari et son système de lumineux pour les arrêts au stand. Une nouvelle erreur qui coute cher à la Scuderia et à Massa : ce sont de gros points pour le championnat qui s'envolent. Et pour la première fois depuis 46 grand-prix, l'écurie italienne repart avec un compteur à zéro.

Räikkönen : un abandon de plus pour le Finlandais qui n'a pas marqué depuis 4 grand-prix. Kimi semble démotivé et désormais ses chances pour le championnat sont nulles.

L'avenir s'assombrit pour Piquet qui explose sa monoplace. Le jeune pilote semble de plus en plus en difficulté et on voit mal Renault le garder l'an prochain. Ironiquement, c'est sa sortie de piste qui fait sortir la voiture de sécurité qui permet à son équipier de s'envoler vers la victoire.

L'écologie : certes le spectacle a été magnifique, les milliers de watts déversés sur le circuit ont offert des images de toutes beautés mais quel gaspillage ! Il parait même que les spots n'ont pas été éteints pendant la journée ! A l'heure où l'économie de l'énergie et l'écologie sont au centre de toutes les préoccupations, voilà qui ne va pas redorer le blason de la F1.
Le spectacle (pour nous) et le profit (pour Bernie) ne peuvent être des prétextes suffisants à toutes les folies et à tous les gaspillages !