Saison 2010

A l'heure des nouveaux réglements en Formule 1, la saison 2010 est susceptible de favoriser certains pilotes par rapport à d'autres, notamment avec la nouvelle interdiction de ravitaillement. Explications.

LA SUPPRESSION DES RAVITAILLEMENTS EN CARBURANT
Rappellons que pour la saison 2010, le ravitaillement est interdit pour la première fois en 17 saisons. Le carburant nécessaire pour une course - environ 150 kg - coutera jusqu'à 5 secondes par tour. Il impose en revanche des charges qui peuvent endomager les pneus. Bien que les arrêts aux stands pour changer les pneus soient encore permis, un "stop" prend en général entre 25 et 30 secondes.

Les trajectoires lisses permettont aux pilotes d'être plus souple sur la pédale d'accélérateur, améliorant par conséquence du carburant. Et s'ils utilisent moins d'essence, leur voiture sera plus légère sur la grille, donc plus performante en course sur des longs relais.

PRESERVER SES GOMMES
Un pilote qui sait préserver ses pneumatiques sera donc beaucoup plus rapide dans les derniers stades de la course. Si il arrive à ne pas perdre trop de temps, il devrait pouvoir rattraper le pilote le plus aggressif plus tard.
La saison prochaine, la largeur des pneus avants des voitures diminuera et leur adhérence par la même occasion, ce qui peut compromettre le style de certains pilotes.

La conduite, moins brutale de Button par exemple, répartira les charges entre l'avant et l'arrière de façon plus efficace et devrait être moins affecté par ce changement.
La taille réduite des pneus à l'avant permet aussi une plus grande proportion d'adhérence à l'arrière.

Bernie Ecclestone a proposé (à la blague, on peut espérer) que les pilotes soient autorisés à utiliser un raccourci pour doubler un rival, peut-être cinq fois par course : "Ça empêcherait les gens d'être bloqués derrière les autres et ce serait bon pour la télé."

Le chef suprême de la F1 est d'avis qu'il n'y a pas assez de dépassements sur la piste, et l'interdiction de ravitailler qui prendra effet cette année l'inquiète peut-être quant à la diminution des options stratégiques puisque les réservoirs devront être remplis pour la durée de la course.

Mais il ne faut pas s'en faire, nous assure Mike Gascoyne, le directeur technique de l'écurie Lotus. "La stratégie sera différente, mais vous en aurez toujours," indique le britannique à BBC Sport, fort de sa longue expérience en F1.

En effet, les pilotes devront toujours passer par les stands et s'arrêter pour changer leurs trains de pneus puisque l'obligation d'utiliser les deux types de gommes fournies demeure en vigueur.

Libérés des contraintes reliées au besoin de ravitailler en carburant pendant la course, le moment choisi pour changer les pneus sera donc un mélange de planning bien calculé selon la durabilité des pneumatiques et d'opportunités où il faudra réagir à la situation.

"Lorsque vous chaussez de nouveaux pneus, vous serez plus rapide pour un peu de temps," explique Gascoyne. "La question est : quand arrêtez-vous ? Alors il y a encore beaucoup de stratégie là-dedans car l'effet carburant ne sera plus impliqué dans la stratégie, donc ce sera beaucoup plus réactif."

Quant à la suggestion de Bernie Ecclestone, Jarno Trulli a préféré en rire. Reuters rapporte la réaction du pilote de l'écurie Lotus : "Ceci n'est pas un jeu, c'est un sport."

Mercedes GP MGP 001 25 Janvier 2010 Musée de Mercedes-Benz - Stuttgart
Red Bull Racing RB6 10 Février 2010 Circuit de Jerez - Espagne
McLaren Mercedes MP4-25 29 Janvier 2010 Woking - Angleterre
Scuderia Ferrari F2010 28 Janvier 2010 Maranello - Italie
Sauber F1 Team C29 31 Janvier 2010 Circuit de Valencia - Espagne
Williams F1 Team FW32 01 Février 2010 Circuit de Valencia - Espagne
Renault F1 Team R30 31 Janvier 2010 Circuit de Valencia - Espagne
Force India VJM03 10 Février 2010 Circuit de Jerez - Espagne
Scuderia Toro Rosso STR5 01 Février 2010 Circuit de Valencia - Espagne
Lotus F1 Racing - 12 Février 2010 Circuit de Jerez - Espagne
Virgin Racing - 10 Février 2010 -
US F1 Team Type 1 Février 2010 Barber Motorsport Park - USA
Campos Meta 1 - 01 Février 2010

Tirez des conclusions des premiers essais privés ?! Même avec un programme identique, lors des EL on le voit très bien, ce n'est pas l'unique meilleur temps qui est important, mais les relais.
Mais chaque saisons, durant chaque séance d'EP, sans arrêts, des gens s'arrêtent à ces futilités qui sont de comparer les MT qui ne valent STRICTEMENT rien dire, sauf lors de simulations de qualifs. Font-ils des simulations de qualifs ? Non... ben voilà. La seule chose qui permet de tirer une conclusion, aussi minime soit-elle, c'est le nombre de tours des monoplaces

La nouvelle Sauber C29 a beaucoup impressionné la concurrence la semaine passée, à l’occasion de la première séance d’essais privés de l’année. Willy Rampf, le fidèle directeur technique de l’équipe suisse, dresse un premier bilan de ces premiers essais. Pour tout dire, il n’est pas mécontent...


Etes-vous satisfait du niveau de fiabilité de la C29 après les premiers essais?


Willy Rampf: Tout compte fait, nous pouvons être satisfaits de la fiabilité. Nous avons bouclé 1000 kilomètres en trois jours, sans problème majeur. Il nous reste bien sûr à faire quelques ajustements et modifications, mais c'est à ça que servent les essais.


Ces sont des choses qui pourront être rectifiées avant la première course de Bahreïn ou avant la prochaine séance d'essais?


WR: Nous aurons déjà travaillé sur de nombreux points avant les prochains essais de Jerez. Il n'y a rien qui pourrait nous inquiéter sérieusement. Il y a par exemple l'arrière du capot moteur qui a été abîmé par les gaz d'échappement et nous allons donc utiliser un autre matériau.


Que pensez-vous de la compétitivité de la voiture?


WR: C'est encore plus difficile à juger que les années précédentes. Tout ce que je peux dire c'est que notre voiture a les performances que nous espérions après nos simulations et nos mesures dans la soufflerie. Mais les quantités d'essence très différentes rendent impossibles les comparaisons avec les monoplaces des autres équipes.


Que disent les pilotes à propos du pilotage de la C29?


WR: Les commentaires des pilotes sont en général assez positifs, notamment sur la stabilité au freinage, la motricité et les réactions de la monoplace avec différentes quantités d'essence.


Cette saison, la quantité d'essence et donc le poids de la voiture varieront très fort. Est-ce que cela compliquera le réglage des monoplaces?


WR: Je ne dirais pas que c'est un problème, mais certainement un challenge à surmonter. La voiture roulera avec un minimum d'essence en qualification et ensuite elle prendra le départ de la course avec le plein, mais les changements de réglages seront interdits (entre la qualification et la course). Il sera donc absolument primordial de trouver le bon compromis.


Qu'est-ce qui a changé avec les pneus avant plus étroits?


WR: Globalement, les effets sont moins importants que ce à quoi nous nous attendions. Il est clair que les voitures ont une plus grande tendance à sous-virer, ce que nous pouvons contrer dans une certaine mesure en mettant plus de poids vers l'arrière et en modifiant certains réglages du châssis.


Quelles sont les relations de travail entre les pilotes et l'équipe?


WR: Ce sont deux nouveaux pilotes pour l'équipe et nous sommes toujours dans une phase de découverte mutuelle. Toutefois, nos relations de travail ont très bien commencé. Nous avons eu la confirmation que Pedro avait une énorme expérience et c'est très utile pour tout le monde dans l'équipe.


Quant à Kamui, il donne très vite ses impressions aux ingénieurs et cela leur permet d'apporter rapidement des modifications à sa voiture. Globalement, nos pilotes et nos ingénieurs travaillent déjà bien ensemble. Ils sont très productifs.

les enjeux de 2010:

Mark Webber pour être direct je ne voudrais pas être dans les baskets de mark car soyons clair, si l’Australien ne fait pas jeu égal avec Vettel voir mieux cad la lutte pour le titre mondial jusqu’au dernier grand prix il est n’est pas besoin d’être un grand stratège pour voir Kimi débarqué dans une monoplace Redbull la saison prochaine, pour preuve la déclaration de kimi y a un mois environ « je déciderai en milieu d’année si la formule 1 tient toujours une place importante dans mon cœur.. » Comme c’est étrange le milieu de saison de f1 tombe souvant en milieu d’année civil ! Je veux bien que kimi ne soit pas si mal en rallye, mais il faut surtout y voir une capacité qu’a redbull et que les autres structures sportives n’ont pas. C’est de pouvoir proposer ce genre d’arrangement à un pilote « tu veux essayer le WRC pas de problème.. » redbull est habitué par sa politique de sponsoring a gérer les champions un peu « free-style » je ne serai d’ailleurs pas étonné de voir Kimi faire le 24h du mans sur une Peugeot (pure spéculation de ma part). donc monsieur weber performé le plus possible pour bien vous vendre car vous avez un redbull avec une modification que votre coéquipier n’a pas .. Le siège éjectable… et s’il était le seul….

Etre fils de, c’est pas un crime on est tous le fils de.. Nico Rosberg fait honneur à son patronyme et ses déjà 4 saisons de f1 en on fait une recrue de choix pour Mercedes, mais nico est un peu tombé sur un os, ni Janson button ni nick heidfeld comme équipier mais le septuple champion du monde en la personne de Schumacher, qui ne semble n’avoir rien perdu de sa combativité et de sa maitrise. A la différence de Webber il ne joue pas sa place mais plus sa réputation si il se fait taper par Schumacher il passera du rang d’espoir à celui de « nouvelle victime de schumi » si il le tape en revanche il deviendra plus convainquant ! Vous avez noté qu’il est le seul pilote des 4 gros teams à n’avoir aucune pole et aucune victoire… un signe distinctif qu’il devra gommer au plus vite s’il ne veut pas attirer l’attention dans le mauvais sens du terme.

Il y a deux pilotes que je classerai dans la catégorie « à prouver »

Massa qui suite a son accident de hongrie devra prouver qu’il est toujours aussi vaillant. Je sais vous aller me dire qu’il fait de bon essais et ainsi de suite, non moi je vous parle de la vaillance au combat !!! Type départ de gp de Barcelone 2007 avec … Alonso ou gp d’europe 2007 contre.. Alonso !! je ne le fais pas exprès !!! il doit pour exploser encore plus démontrer à Ferrari qu’il a les épaules pour aller chercher un titre mondial et il n’y avait pas besoin d’aller chercher à un prix fort cherche Alonso pour réussir cette quête (quand je pense que j’ai lu que «certain cadre » de Ferrari trouvait le salaire schumi de 3.5M€ était de l’argent fichu par les fenêtres) de toutes façon le climat entre les deux ressemblera plus au temps de jerez de cette semaine qu’au grand beaux. Massa peut avoir le rôle qu’’hamilton avait en 2007 l’expérience en plus tant au niveau de l’intégration dans l’équipe que dans la volonté de gagné.

J’ai failli oublier mon deuxièmes, button lui il doit prouver que son titre de 2009 n’est pas seulement du à sa voiture mais aussi à son talent. Face a Hamilton chez lui il n’a pas choisi la façon la plus simple mais le défi est beau mais à double tranchant, s’il réussit il explose si il échoue il sombre car il n’existe plus de team gros et plein de lingots qui on fait les beaux jours d’un Villeneuve ou d’un Ralf Schumacher si vous voyez ce que je veux dire… mais je pense qu’il est bien armé pour relever le defi et si tout se passe bien Maclaren aura peut-être l’opportunité de recréer un duo de la trempe de celui de 1988-1989 (Prost-Senna) qui avait mis la concurrence dans la case figuration.

Ce qu’il y a de bien avec le fait d’avoir des top pilotes dans des top team c’est que personne ne veut lâcher le morceaux ce qui n’est pas le cas avec des porteur d’eau…

Vettel craque, Alonso gagne !

Première victoire de Fernando en rouge


La température ambiante est de 35° à quelques minutes du départ du Grand Prix de Bahreïn. Cela n’a pas été sans conséquence sur l’usure des pneumatiques, mais les surprises n’ont finalement pas été très nombreuses dans ce domaine.

Sur la grille de départ, tous les pilotes du top 10 sont en pneus tendres, sauf Adrian Sutil qui a choisi des pneus durs. Ce choix a été fait hier en qualification puisque les pilotes sont obligés de prendre le départ de la course avec le type de pneus avec lequel ils se sont qualifiés.

Il y a 22 voitures sur la grille de départ, les deux monoplaces de l’équipe HRT ayant décidé de s’élancer depuis la voie des stands.

Sebastian Vettel prend un départ parfait et s’engouffre dans le premier virage en tête devant les deux Ferrari de Massa et Alonso. Mais L’Espagnol prend l’avantage sur son équipier dès le deuxième virage. Derrière, la Red Bull de Webber lâche un énorme panache de fumée et crée une certaine confusion derrière lui.

Classement au premier passage : Vettel, Alonso, Massa, Rosberg, Hamilton, Schumacher, Webber, Button, Liuzzi, Barrichello, Petrov, Kobayashi, Hulkenberg, etc. Sutil est 22e avec ses pneus durs, ce qui n’est pas une très bonne affaire pour lui. Kubica est juste devant lui et il a dû se passer quelque chose entre ces deux pilotes qui ont été gênés par la fumée sortant de la monoplace de Webber.

Karun Chandhok abandonne dès le premier tour, avec une monoplace qui n’a plus d’aileron à l’avant. Dès la boucle suivante, Nico Hulkenberg sort de la piste, ce qui l’oblige à faire un petit passage par les stands, alors que Lucas di Grassi abandonne sur problème technique.

En tête de la course, Vettel creuse l’écart. Au quatrième passage, l’Allemand possède 2"3 d’avance sur Alonso, 4"3 sur Massa, 7"1 sur Rosberg, 7"8 sur Hamilton et 10" sur Schumacher.

Au 10e passage, Vettel domine toujours la course devant Alonso, Massa, Rosberg, Hamilton, Schumacher, Webber, Button, Liuzzi, Barrichello, Petrov, De la Rosa, Kobayashi, Alguersuari, Buemi, Sutil, etc. Contre toute attente, les pneus tendres semblent très bien se comporter sur la distance.

Bruno Senna et Robert Kubica sont les premiers à changer de pneus au 12e tour alors que Kobayashi rejoint son stand pour abandonner.

Petrov et Alguersuari rentrent pour changer de pneus au 13e tour, mais le Russe reste immobilisé dans son stand avec un problème de suspension (c’est l’abandon pour lui). De la Rosa change ses pneus au 14e tour, Hamilton, Schumacher et Sutil au 15e tour, Alonso, Rosberg, Webber et Button au 16e tour, Vettel, Massa et Glock au 17e, Barrichello au 19e tour, Liuzzi au 20e tour.

Au 20e passage, juste après l’abandon de Senna sur panne moteur, Vettel compte 3"3 d’avance sur Alonso, 5"1 sur Massa, 17"5 sur Hamilton, 22" sur Rosberg, 23"9 sur Schumacher, 28"6 sur Button et 29"5 sur Webber. Suivent Buemi, Liuzzi, Barrichello, De la Rosa, Kubica, Alguersuari, Sutil, Hulkenberg, Kovalainen et Trulli.

Jarno Trulli et Sébastien Buemi changent de pneus au 25e tour, alors que Kovalainen fait de même dès la boucle suivante. Alguersuari change ses pneus pour la deuxième fois au 26e tour.

En Tête de la course, Vettel continue à contrôler la course. Au 28e passage, l’Allemand compte encore 2"4 d’avance sur Alonso, 4"1 sur Massa, 15"7 sur Hamilton, 26"6 sur Rosberg, 29"1 sur Schumacher, 33"1 sur Button et 34"7 sur Webber. Pendant ce temps, De la Rosa rentre pour abandonner. Il n’y a plus de Sauber en course.

Au 29e passage, Fernando Alonso bat le record du tour et semble décidé à passer à l’attaque. Il réduit son écart sur Vettel à 1"1 au 30e passage, mais Vettel réagit dès le 31e tour en reprenant un dixième à l’Espagnol et une seconde pleine dès le tour suivant. Vettel semblait vraiment contrôler cette course, mais il est ensuite progressivement lâché par son moteur (échappements ?) et doit s’incliner face à Alonso à l’entame du 34e tour.

Vettel devra aussi s’incliner face à Massa et Hamilton un peu plus tard. Mais la Scuderia a demandé à Massa d’économiser son moteur et Alonso en profite pour s’échapper seul en tête de la course.

Fernando Alonso ne sera plus menacé pour la victoire, la 22e de sa carrière en F1, ni son équipier Massa pour la deuxième place, malgré une monoplace pas au mieux de sa forme en fin de course. Ces deux-là offrent toutefois un précieux doublé à Ferrari qui semblait pourtant encore douter de sa compétitivité il y a quelques jours à peine.

Hamilton décroche la troisième place devant le malheureux Vettel qui avait pourtant largement dominé la première moitié de la course. Suivent pour les points : Rosberg, Schumacher, Button, Webber, Liuzzi et Barrichello.

Prochain rendez-vous : le Grand Prix d’Australie sur le circuit de Melbourne (du 26 au 28 mars).

Pos. Pilote Equipe Écart Arrêts
01 Fernando Alonso Ferrari 1h39m20.396s 1
02 Felipe Massa Ferrari +16.099 1
03 Lewis Hamilton McLaren Mercedes +23.182 1
04 Sebastian Vettel Red Bull Renault +38.799 1
05 Nico Rosberg Mercedes GP +40.213 1
06 Michael Schumacher Mercedes GP +44.163 1
07 Jenson Button McLaren Mercedes +45.280 1
08 Mark Webber Red Bull Renault +46.360 1
09 Vitantonio Liuzzi Force India Mercedes +53.008 1
10 Rubens Barrichello Williams Cosworth +62.489 1
11 Robert Kubica Renault +69.093 1
12 Adrian Sutil Force India Mercedes +82.958 1
13 Jaime Alguersuari Toro Rosso Ferrari +92.656 2
14 Nico Hulkenberg Williams Cosworth +1 lap 2
15 Heikki Kovalainen Lotus Cosworth +2 laps 1
16 Sébastien Buemi Toro Rosso Ferrari +3 laps 1
17 Jarno Trulli Lotus Cosworth +3 laps 1
18 Pedro de la Rosa Sauber Ferrari DNF 2
19 Bruno Senna HRT F1 Cosworth DNF 1
20 Timo Glock Virgin Racing Cosworth DNF 1
21 Vitaly Petrov Renault DNF 1
22 Kamui Kobayashi Sauber Ferrari DNF 0
23 Lucas di Grassi Virgin Racing Cosworth DNF 0
24 Karun Chandhok HRT F1 Cosworth DNF 0

Hamilton est talentueux et rapide. Mais d'une part, le fait de préparer aussi mal le décalage horaire fait preuve de peu de professionnalisme ou d'une trop grande prétention. Qui lui coute probablement la victoire à Melbourne, superbe Grand Prix.
Que Vettel soit le meilleur actuellement, soit. Je pense à peu près la même chose. Reste à savoir quelle est la part de la voiture
Hamilton ? Disons qu'il m'a franchement enthousiasmé à ses débuts. Je mettais ses erreurs et son inconstance sur le compte de sa jeunesse. Le problème, c'est que 4 ans après, son inconstance demeure. Et vu le diamètre du tour de tête du bonhomme, je ne pense pas qu'il soit prêt à se remettre en question. Donc, à s'améliorer.
Quant à Alonso, ce qu'il peut faire de mieux que Raikkonen et Massa ? Respectivement 1 titre et 2 titres.
Pour ce qui est de sa motivation, je ne suis pas trop inquiet de ce côté là puisque, contre toute attente, il arrivait encore à se motiver avec une Renault merdique.
A comparer avec la motivation de Hamilton, qui rate ses qualifs parce qu'il a abordé le GP en dilettante.

De la pluie, une piste bosselée et des coups de théâtre. Le Grand Prix d'Australie, deuxième manche de la saison, a eu un effet électrochoc. Oubliées les critiques nées chez les amateurs, les observateurs et même certains coureurs après un premier tour de piste assez ennuyeux du côté de Bahreïn. Premier ingrédient : la pluie. Apparue juste avant le départ, elle a contraint les écuries à modifier leurs stratégies. A ce petit jeu, Jenson Button et McLaren ont été les plus astucieux. Deuxième ingrédient : le terrain de jeu. Bosselé, semi-urbain, le circuit Albert Park, apprécié de la majorité des pilotes, est bien plus spécifique que celui du Golfe Persique. Des spécificités qui améliorent grandement le spectacle. Troisième ingrédient : les coups de théâtre. Un tête-à-queue de Fernando Alonso (Ferrari) dès le départ, l'intervention de la voiture de sécurité, l'abandon de Sebastian Vettel (Red Bull), une nouvelle fois victime de problèmes mécaniques, la folle remontée de ce même Alonso... «J'imagine qu'après une course aussi passionnante et riche en émotions, on ne parlera plus de courses ennuyeuses pendant un bon bout de temps !» a résumé le double champion du monde espagnol (2005, 2006).


La revanche de Button

7e à Bahreïn, Jenson Button avait laissé les honneurs à son coéquipier Lewis Hamilton, présent sur le podium (3e). Déjà vainqueur l'an dernier sur le circuit de l'Albert Park, il y était attendu au tournant. En forme dès les essais libres, le champion du monde en titre a réussi une meilleure qualification qu'au Moyen-Orient (4e contre 8e) et su tirer profit d'un début de course corsé. Il a surtout bénéficié de l'excellente stratégie de McLaren : ses pneus tendres, montés dès le 6e tour alors que la piste était encore mouillée, lui ont permis de prendre rapidement l'ascendant sur des adversaires qui ne vont pas tarder à l'imiter. Trop tard. Huitième titre en carrière pour le Britannique, qui remonte au 3e rang du classement du championnat du monde.


Vettel, nouvelle tuile

Deuxième Grand Prix, deuxième pole et deuxième ennui mécanique pour Sebastian Vettel (Red Bull). Après un problème d'échappement dans le Golfe Persique qui l'avait repoussé au pied du podium, ce sont ses freins qui le contraignent à l'abandon à Melbourne. 7e du classement du championnat du monde avec douze points, le vice-champion du monde 2009 aurait pu espérer beaucoup mieux. «On avait le contrôle de la course même si les conditions étaient délicates (...) Ça me casse les c... On fait tout ce qu'on peut pour donner le meilleur de nous-mêmes. Je ne blâme personne mais on a besoin d'être à notre top pour espérer rallier l'arrivée en Malaisie, la semaine prochaine (2-4 avril)» a pesté le coureur allemand. Plus généralement, c'est Red Bull, considérée par beaucoup comme la voiture la plus rapide du plateau, qui fait du sur place (aucun podium en deux courses).


Schumacher ne décolle pas

7e à Bahreïn, le septuple champion du monde a un peu relevé la barre lors des essais libres, à Melbourne. Une amélioration qui n'a pas trouvé de confirmation en qualifications (7e), et encore moins en course. Victime collatérale du tête-à-queue initial d'Alonso, le pilote Mercedes, aileron avant cassé, a commencé son périple aux stands. Relégué à l'arrière du peloton, l'Allemand, qui n'a jamais semblé dans le rythme, n'est pas parvenu à rattraper son retard, contrairement au pilote espagnol justement. 10e, "Schumi", titré quatre fois en Australie dans sa première carrière, repart cette fois-ci avec un petit point. Nico Rosberg, son coéquipier, décroche lui une deuxième 5e place de rang.


Alonso héroïque, Massa régulier

18e après un tête-à-queue en début de Grand Prix, Fernando Alonso, titré lors de la première course de la saison, est venu échouer au pied du podium après une véritable chevauchée fantastique. Placé dès la qualification, il conforte ainsi sa place en tête du championnat du monde, confirmant les espoirs placés en lui par la Scuderia. Une Scuderia à la fête après le deuxième podium en deux courses de Felipe Massa (2e à Bahreïn, 3e à Melbourne), dauphin d'Alonso au général. Ferrari est également en tête au classement constructeurs.


Hamilton malgré tout

De retour à Melbourne après ses déboires de 2009, Lewis Hamilton (McLaren) a alterné le meilleur - une première place lors de la deuxième séance d'essais libres - et le pire - une arrestation par la police pour avoir effectué une queue de poisson et fait fumer ses pneus, et une élimination en Q2. 11e sur la ligne, le champion du monde 2008 a laissé ses problèmes dans les stands, profitant à merveille des coups de théâtre successifs pour se hisser au 6e rang, après un passage furtif sur le podium provisoire (3e).

Malaisie, les chiffres:

1
Nico Hülkenberg et Jaime Alguersuari ont marqué leurs premiers points. Alguersuari devient le deuxième plus jeune « scoreur » de l’histoire après Sebatian Vettel. Nico Rosberg, Nico Hülkenberg, Kamui Kobayashi et Karun Chandhok ont décroché leurs meilleures qualifications. Mercedes GP a signé son premier podium.

2
Mark Webber a décroché sa deuxième pole, en étant le seul à choisir les pneus intermédiaires en Q3. Il a collé 1’’346 à la concurrence. Red Bull totalise désormais huit poles et Renault 163 en tant que motoriste.

2
Felipe Massa mène le championnat pour la deuxième fois de sa carrière. La première fois, c’était après le GP de France 2008. Le Brésilien a également été trois fois co-leader avec Lewis Hamilton, la même année, mais l’Anglais était officiellement devant grâce à un plus grand nombre de victoires.

3
Red Bull a signé sa troisième pole consécutive. Le Taureau Rouge égalise son propre record.

5
Si on compte les deux dernières courses de 2006 et les trois premières de 2009, Michael Schumacher reste une série de cinq Grands Prix où il s’est qualifié derrière son équipier. Cela ne lui était jamais arrivé ! Auparavant, sa plus mauvaise série dans ce domaine remontait à 2003, où Rubens Barrichello l’avait devancé durant trois courses, en Grande-Bretagne, en Allemang et en Hongrie.

5
Mark Webber a signé son cinquième meilleur tour en course, le deuxième consécutif. Red Bull en compte huit et les moteurs Renault 124.

5
Red Bull a décroché son cinquième doublé en course. Lorsqu’elle gagne, l’équipe autrichienne le fait souvent en dominant largement, puisque seulement deux de ses victoires ont été faites sans un doublé.

6
Sebastian Vettel a remporté sa sixième course. C’est la septième de Red Bull et la 122ème d’un bloc Renault.

8
En trois courses, huit pilotes différents sont montés sur le podium. Seul Felipe Massa en compte deux. L’an dernier, la situation était similaire à ce stade de la saison, avec sept pilotes qui avaient vu le podium. Jenson Button avait toujours été parmi les trois premiers mais les deux autres pilotes du podium avaient changé à chaque fois.

9
Rubens Barrichello avait toujours été dans les points lors des neuf dernières courses. Cette série s’est terminée en Malaisie.

20
Trois équipes différentes ont remporté les trois premières courses. Ce n’était plus arrivé depuis 1990, il y a 20 ans !

20
En se qualifiant à la 20ème place, Lewis Hamilton a signé le plus mauvais résultat de sa carrière.

45
Bridgestone fournit des pneus extrêmement endurants cette année : Jenson Button a fait un relais de 45 tours avec les durs, et Fernando Alonso de 36 tours avec les tendres. A Melbourne, Button avait fait 50 tours en tendres.

1
C’est la toute première fois que Mark Webber est en tête du championnat. C’est également la première fois pour un pilote Red Bull. Même chose chez les constructeurs, où la boisson autrichienne n’avait jamais été en tête. C’est aussi la première fois qu’un Australien mène le championnat depuis Alan Jones en 1981.

1
Michael Schumacher a été battu en qualifications par son équipier à Monaco pour la première fois de sa carrière.

2
Ce n’est que la deuxième fois de l’année que Sebastian Vettel ne se qualifie pas en première ligne.

2
Les deux Force India ont marqué des points. Ce n’était jamais arrivé dans l’histoire de l’équipe indienne.

2
Il n’y a plus que deux pilotes qui ont toujours été dans les points cette année : Mark Webber et Felipe Massa.

3
Renault signé un triplé avec ses moteurs en course, ce qui ne lui était plus arrivé depuis le GP du Luxembourg 1997, il y a 13 ans. Mercedes a réussi la même performance en Chine et avait failli le faire en Italie l’an dernier.

4
Quatrième succès en F1 pour Mark Webber, neuvième pour Red Bull et 124ème pour un moteur Renault.

4
Mark Webber a également décroché sa quatrième pole. Red Bull en compte onze et Renault 166 en tant que motoriste.

4
SebastianVettel a signé le meilleur tour en course pour la quatrième fois de sa carrière. C’est le neuvième de Red Bull et le 125ème d’un moteur Renault.

6
Après le GP d’Espagne, Mark Webber a choisi de rejoindre Monaco part la route, craignant que son vol soit annulé en raison du nuage de cendres. Il a fait le trajet entre Barcelone et Nice en six heures, sous la pluie.

6
Red Bull a signé les six premières poles de la saison. Le record appartient à McLaren, qui a toujours été en pole lors des neuf premières courses de 1998. A noter que Red Bull a déjà signé une pole de plus cette année qu’en 2009.

10
Jenson Button avait toujours été dans les points lors des dix courses disputées avant Monaco. Il pouvait égaler son record de 11 courses consécutives dans les points réalisé l’an dernier !

18
Fernando Alonso a gagné 18 places en course.

22
Nico Rosberg s’est qualifié devant Michael Schumacher. Il peut donc commencer une nouvelle série en se qualifiant devant son équipier mais il aura du mal à faire aussi bien que la précédente, où il avait battu 22 fois consécutivement son équipier en qualifications ! L’an dernier, il avait toujours fait mieux que Kazuki Nakajima le samedi.

24
Fernando Alonso est parti de la dernière place. Il était donc 24ème au départ, une position qu’il n’avait jamais occupée dans sa carrière, que ce soit en qualifications ou en course.

33
Il y a un total de 33km de rails de sécurité sur le circuit. 5000 pneus forment les murs de protection.

34
Robert Kubica n’avait plus été en première ligne depuis 34 courses. La dernière fois, c’était au Canada en 2008, une course qu’il avait remportée. Cette attente a duré plus de la moitié de sa carrière.

257,18
Fernando Alonso a fait un relais de 77 tours en pneus durs. C’est le relais le plus long vu cette année en nombre de tours, mais pas en nombre de kilomètre. Le pilote Ferrari a fait 257,180km avec ces pneus alors qu’à Melbourne, Jenson Button avait fait 275,736km en pneus tendres.

650
Il y avait 650 commissaires de piste, répartis dans 22 secteurs. 120 pompiers étaient présents autour du circuit avec sept véhicules pour éteindre le feu et trois véhicules d’extraction. 500 extincteurs ont été placés sur le circuit... soit un tous les 15 mètres !

Montréal:

Lewis Hamilton a remporté au Canada sa deuxième victoire de la saison après son succès en Turquie. Le Britannique, nouveau leader du championnat, a su déjouer les pièges d'une course particulièrement mouvementée. Hamilton double la mise, McLaren aussi : avec la deuxième place de Button, elle enregistre un nouveau doublé. Alonso complète le podium.

Avec la pénalisation de Mark Webber pour changement de boîte de vitesses, Lewis Hamilton n'avait plus à surveiller l'Australien mais l'Allemand Sebastian Vettel. Le poleman parvient aisément à le contenir à l'extinction des feux, Vettel étant lui-même pressé par Fernando Alonso. Derrière, le premier virage est le théâtre d'accrochages en série. Vitaly Petrov part en glissade et percute Pedro de la Rosa. Felipe Massa et Vitantonio Liuzzi se voient également d'un peu trop près et s'arrachent leur aileron avant. Le Transalpin perd tout le bénéfice de sa superbe séance qualificative.

Tout va mal pour l'écurie Sauber qui perd quelques instants plus tard Kamui Kobayashi, à la lutte avec Nico Hülkenberg, dans le fameux mur de la chicane « Bienvenue au Québec. » Le Japonais détruit son train avant et abandonne sa C29 quelques mètres plus loin.

Il était dit que les pneumatiques seraient la clé du GP. Jenson Button et ses gommes tendres sont déjà en difficulté et ralentissent Webber et Kubica. Le leader du championnat parvient à trouver la faille au 5e tour mais Hamilton, Vettel et Alonso ont déjà creusé un écart de près de six secondes.

Les gommes « option » causent également des soucis à Hamilton qui doit défendre sa position face à un Vettel très pressant. Button s'engouffre dans la voie des stands dès le 7e tour ! Webber est revenu sur le trio de tête ralenti par Hamilton.

Hamilton et Alonso passent par les stands pour troquer les gommes tendres contre des dures. Les deux ex-coéquipiers laissent les Red Bull en tête de la couse. Alonso et Hamilton manquent de s'accrocher à la sortie des stands ! L'Espagnol parvient tout de même à dépasser le poleman grâce à la célérité de ses mécaniciens.

Alonso est reparti 6e, Hamilton 7e. Mais l'excellente opération est à mettre à l'actif de Michael Schumacher, remonté en 4e position ! Le pilote allemand n'en profite pas longtemps et stoppe au 13e tour et ressort juste deavant Kubica, arrêté un tour plus tôt, au prix d'une lutte acharnée !

Webber s'arrête également - 14e tour - et repart 6e. Vettel s'affranchit également de son premier stop au tour suivant... et passe en tendres ! Et le nouveau leader se nomme… Sébastien Buemi ! Le Suisse ne s'est toujours pas arrêté.

Blotti dans l'aileron du leader Buemi, Alonso tente une manœuvre de dépassement mais Hamilton en profite pour reprendre la tête du Grand Prix… puisque Buemi stoppe pour la première fois, au 16e tour. Après ces premiers tours de folie, la hiérarchie s'établit ainsi : 1. Hamilton, 2. Alonso, 3. Button, 4. Vettel, 5. Webber, 6. Kubica, 7. Sutil et 8. Buemi.

Sutil met la pression sur Kubica, ralenti par son aileron avant endommagé. Alonso tente de prendre l'avantage sur Hamilton au 26e tour dans la ligne droite principale mais Hamilton passe par les stands. Kubica fait de même. Pneus durs, évidemment.

Button et Vettel repassent également par les stands au tour suivant. La pit-lane est prise d'assaut plus que de raison ce week-end. Profitant du ravitaillement des hommes de tête, Mark Webber prend la tête de la course. Le leader du championnat ne s'est arrêté qu'une seule fois mais n'a toujours pas passé les pneus tendres.

La direction de course décide de mettre de l'ordre dans les combats rapprochés et annonce une série de cas qui seront étudiés après-course, dont la lutte entre Kubica et Sutil. Petrov, lui, a déjà écopé de deux drive-through : le premier pour départ anticipé, le second pour avoir percuté Pedro de la Rosa au départ.

Le leader Webber n'est pas décidé à céder et dispose d'une dizaine de secondes d'avance sur un quatuor composé de Hamilton-Alonso-Button-Vettel. Robert Kubica est 6e, Nico Rosberg 7e et Sébastien Buemi 8e.

Alonso commence à hausser le rythme et claque record du tour sur record du tour. Le double champion du monde recolle aux échappements de la MP4-25 de Lewis Hamilton. Le Britannique fait la jonction avec le leader du Grand Prix, dont les pneus souffrent de plus en plus.

Hamilton parvient à dépasser Webber qui n'a d'autre solution que de passer par les stands pour changer de pneus. On est à moins de vingt tours de l'arrivée.

Button profite du trafic pour passer Alonso - gêné par Chandhok - et accède à la deuxième place du GP. Il reste treize tours. Et le champion du monde en titre revient sur son coéquipier !

Buemi vient à bout de Michael Schumacher et accède à la huitième place de la course. En tête, Hamilton réagit et signe le meilleur tour en course. Vettel ne parvient pas à rattraper le trio de tête et est même prié par son ingénieur de course de réduire son régime moteur. Webber est en chasse.


Button ne parviendra pas à remonter sur Hamilton et le Britannique remporte une deuxième victoire cette saison, uen deuxième victoire à Montréal et prend la tête du championnat des pilotes. McLaren est également à la fête et enregistre son deuxième doublé d'affilée ! Elle prend ses distances au classement des constructeurs sur RBR.


1 Lewis Hamilton McLaren 2 --- 70
2 Jenson Button McLaren 2 +2.2 70
3 Fernando Alonso Ferrari 2 +9.2 70
4 Sebastian Vettel Red Bull 2 +37.8 70
5 Mark Webber Red Bull 2 +28.6 70
6 Nico Rosberg Mercedes 2 +39.2 70
7 Robert Kubica Renault 3 +56.0 70
8 Sebastian Buemi Toro Rosso 3 +57.3 69
9 Vitantonio Liuzzi Force India 2 +1 tour 69
10 Adrian Sutil Force India 2 +1 tour 69
11 Michael Schumacher Mercedes 3 +1 tour 69
12 Jaime Alguersuari Alguersuari 3 +1 tour 69
13 Nico Hulkenberg Williams 4 +1 tour 69
14 Rubens Barrichello Williams 3 +1 tour 69
15 Felipe Massa Ferrari 4 +1 tour 69
16 Heikki Kovalainen Lotus 3 +2 tours 68
17 Vitaly Petrov Renault 4 +2 tours 68
18 Karun Chandhok HRT 2 +4 tours 66
19 Lucas di Grassi Virgin 3 +5 tours 65

Le truc avec Ferrari, c'est que c'est la dynamique du début de saison. Depuis Bahrein y a que des problème, Alonso devrait être pénard devant au championnat pilote mais non parce que :

- Départ raté en Australie, accrochage, victoire perdu
- Qualif raté à cause du team en Malaysie, podium perdu
- Départ volé en chine, podium perdu
- Crash en EL à Monaco, qualif perdu, podium perdu
- Qualif raté en Turquie, gros point perdu
- Arrêt au mauvais moment au canada (il s'arrêtait en même tant que Lewis, il repartait devant)
- départ plus ou moins raté en Angleterre plus la connerie avec Kubica, podium perdu.

Alors voilà, au bout d'un moment c'est plus pas de bol, c'est clairement une dynamique de vouloir trop en faire (que ce soit le team ou Alonso) ajouté à ça un équipié absent et qui a des problèmes, donc il roule tout seul le Nando... ça le fait pas. Et voilà, ils peuvent que s'en prendre à eux même pour ça. (tout le team)

Il y a que Valence où c'est clairement pas de bol, tout le reste aurait pu être éviter. Comment tu veux vouloir te battre pour le titre avec tous ses errements ? Soit ils arrêtent de jouer au con des dimanches et enchaine les gros points, sinon pas la peine, il sera pas champion cette année.

Quand tu vois Mclaren, devant avec la 3ème force du championnat sur l'ensemble des courses, ça le fait pas pour Ferrari. Vraiment pas... On dirait qu'ils sont revenue au temps d'Alesi et Berger, toujours des problèmes et quand ça va bien, bah l'auto avance pas.

Quand on compte les points perdus, ça fait très très mal

Allemagne:
Il est aussi intéressant de noter que les Red Bull, si fringantes les Grands Prix précédents, n’ont pas su remonter leurs adversaires. Ce qui prouve qu’une fois englué dans le peloton, un pilote est automatiquement ralenti, quelle que soit sa vitesse intrinsèque : Webber était aux abonnés absents, et Vettel n’a jamais su se rapprocher beaucoup des Ferrari… C’est justement cette absurdité technique (à savoir l’impossibilité de dépasser même si l’on est plus rapide, à cause de la prépondérance de l’adhérence aéro dynamique sur le grip mécanique) qui est à l’origine de la situation délicate où s’est trouvée la Scuderia: Alonso était un peu plus rapide, mais ne parvenait pas à dépasser Massa, gêné par les perturbations aéros et sans doute trop déventé pour pouvoir se rapprocher assez près pour tenter un dépassement… Vivement que la FIA réduise drastiquement la surface des ailerons et donne la primauté au grip mécanique, ce qui évitera ce genre de polémique !

La F1 est un sport d’équipe, et il est naturel de favoriser le pilote ayant les plus de chances de remporter un titre. C’est le contraire qui est anormal.
Les circonstances ici se prêtaient parfaitement à faire passer Alonso devant, car Massa doit être considéré comme hors course pour le titre, et Alonso a bien besoin d’un max de points s’il veut conserver une mince chance d’y croire jusqu’au bout. Rappelons que les garçons qui le précèdent au championnat ne sont pas des fers à repasser et qu’ils continueront à engranger de gros points, spécialement les McLaren boys…
Tout au plus puis-je regretter la façon trop évidente utilisée par Massa pour bien montrer qu’il obéissait à une consigne (à peine déguisée). En agissant plus finement, il lui eut été facile de se laisser remonter progresivement par Alonso et de ne pas montrer trop de résistance lors d’une inévitable tentative de dépassement de celui-ci. Bof…
Enfin, il faut être naïf pour croire que ces consignes d’équipe doivent disparaître, même si on peut le regretter dans certains cas (mais pas tous…). Elles continueront bel et bien.
En retournant loin dans le passé, on trouve quantité d’exemples de consignes de laisser passer un équipier, et personne n’y trouvait rien à redire. On a même salué des gestes semblables pour leur esprit chevaleresque! Par exemple, lorsque Peter Collins a laissé sa voiture (c’est encore autre chose que de ralentir, hein!) à Fangio et les années 1950 regorgent de tels faits salués pour leur esprit;;; sportif!
Donc, essayons de revoir chacun notre point-de-vue et cessons de huer et de crier au scandale à chaque décision d’un chef d’équipe!

le règlement désapprouve dorénavant ces comportements de “course d’équipe”. Ferrari a toutefois volontiers flirté avec l’interprétation du règlement, en favorisant Räikkönen en 2007 ou Massa en 2008, facilitant un changement de position dans les ravitaillements par exemple, mais c’était en fin de saison, ce qui a toujours été toléré.
Ce qui est frappant dans l’affaire de Hockenheim, c’est l’attitude de Massa en piste (la manière dont il a cédé le leadership) et sur le podium (en faisant la gueule) ALORS QU’IL VIENT DE SIGNER UN CONTRAT qui indique clairement son statut et ses conséquences. En n’assumant pas ce choix, il sème la zizanie dans son équipe et jette le discrédit sur la F1, alors qu’il a accepté de se comporter en numéro 2 en échange de x millions de dollars. Comme Barrichello en son temps, il a choisi d’être professionnel avant d’être sportif; c’est son droit, mais alors il doit aussi respecter ses engagements sans essayer de passer pour la victime

des pilotes sont cités pour remplacer Vitaly Petrov : l’allemand Timo Glock, mais qui semble avoir peu de chances selon AutoHebdo ; Adrian Sutil, qui est le pilote le mieux placé au championnat du monde 2010 ; Nick Heidfeld, qui a rencontré Eric Boullier jeudi dernier à Hockenheim ; et le cas du japonais Kamui Kobayashi : son manager est d’ailleurs passé par le motorhome Renault vendredi.

l'after Hongrie: Force est de constater que le régime de faveur dont Vettel bénéficie (être le chouchou du très antipathique Dr Markko, c’est pas super glamour) lui vaut beaucoup moins de sympathie que son équipier (pourtant pas un poëte …).

Schumacher vs Barrichello, évitons d'en parler!

Le budget record de Singapour
Michael Roche, l’organisateur du Grand Prix de Singapour, souhaite que la seule course de nuit du calendrier F1 soit un must pour les 10 ou 20 prochaines années. D’ailleurs, une enveloppe de près de 500 Millions de dollars est déjà prévue.


L’avenir de Lucas di Grassi...
Menacé par Jérôme d’Ambrosio chez Virgin Racing, le pilote brésilien Lucas di Grassi est toutefois confiant pour la suite de sa carrière dans le Championnat du Monde de Formule 1. Financièrement, il disposerait de 8 Millions d’Euros pour la saison 2011. Plus qu’en 2010...


Jean Todt et les consignes d’équipe
" Je ne suis pas pour, ni contre les consignes d’équipes. Cela dépend surtout du contexte " a lancé Jean Todt lors de sa tournée sud-américaine.


Adrian Sutil toujours chez Force India en 2011 !
Selon les rumeurs du paddock, Adrian Sutil a eu gain de cause et restera chez Force India lors du Championnat 2011. Il aurait obtenu une augmentation de salaire et une garantie pour son avenir dans la discipline, auprès de Mercedes-Benz.

Si Alonso gagne ce championnat il l'aura mérité malgré tout ce qu'on a dit de lui. Il a été percuté une fois. Sa pénalité pour départ volé et celle pour le dépassement (en réalité régulier) de Kubica qui l'avait poussé dans l'herbe, et la manœuvre d'Hamilton qui a ralenti pour bloquer Alonso derrière la SC lui n'ayant qu'une pénalité sans incidence (à comparer aux deux d'Alonso) mais ayant ruiné sa course, font qu'il a été pratiquement au même point d'incidents que Vettel à un près), mais avec une voiture extraordinairement moins performante en début de saison et une voiture aujourd'hui encore un petit peu moins performante. Ce dernier GP, alors qu'il avait les deux MT aux Q1 et Q2 n'a pas été si bon pour lui. L'hérésie de la pole d'Hulkenberg, comme l'a prouvé sa prestation lors de la course, a servi les deux RB et a empêché la bagarre avec Alonso. les 13 secondes perdues lors de 8 premiers tours n'ont jamais pu être comblées. Quant à l'affaire Massa, Alonso était plus d'une seconde plus rapide que lui au tour. Il restait je crois 17 tours. Il l'aurait doublé de toute évidence deux tours plus tard. Ce fut donc une erreur qui a jeté la suspicion sur Alonso, erreur d'une grande stupidité car il allait gagner de toutes façons.

Je trouve surtout affligeant de voir que le titre pilote va aller du coté des rouges , parce que là , à moins d'un miracle , ça me parait mal barré et je trouve plutôt dégueulasse de la part de RB de filer le titre à Alonso en voulant à tout prix faire triompher Vettel

Vétéran en Formule 1, Jarno Trulli attend avec impatience le Grand Prix d’Hongrie ; où il devrait voir sa voiture du Team Lotus améliorée.

En effet, depuis le début de la saison, l’italien se plaint d’un problème de direction assisté sur sa T128. Selon lui, cette aide mal calibrée ne lui permet pas de ressentir exactement les réactions de sa monoplace; ce qui explique son manque de performance en qualifications par rapport à son équipier.

Il semblerait que la nouvelle équipe du directeur technique Mark Smith ait enfin trouvé la solution. Elle sera donc apportée sur le Hungaroring, soit une semaine après le GP d’Allemagne.

Trulli devra donc encore patienter au Nurburgring ce weekend.