saison 2006

Nous venons d'assister à une belle saison, intense et interressante avec le duel Schumacher Alonso, Renault Ferrari.
Depuis 2000, on s'ennuyait un peu trop avec la domination de la scudéria et Schumacher en chef de file.
Depuis 2005, Alonso s'est imposé en taille patron, confirmé cette saison avec un deuxième titre, idem pour Renault.

McLaren Mercedes, très décevant, une saison sans victoires.
Honda monte en puissance, pas comme sa rival japonnaise Toyota qui nous promet toujours de bonnes choses en qualifs, mais en course, à la régulière , les Toyota de Trulli et Ralf ont souffert.

Surprenante saison pour BMW, il faudra compter avec pour le futur.
Red Bull n'a pas surpris par contre, moyenne saison.

Williams est sans doute la plus grosse déception de l'année 2006, l'écurie et ses dirigeants ne se feraient-ils pas trop vieux ? Il manque aussi pas mal d'argent.

Merci aux petites écuries, Toro Rosso, Midland puis Spyker et surtout super Aguri qui n'a pas à rougir vu leur final au Japon et au Brésil.

GP de Bahrein.(1)

Alonso sur sa lancée 2005.

Sous une chaleur digne du décor, s'ouvre à Bahrein le championnat du monde 2006.

Premier problème de la saison pour Kimi Raikkonen qui suite à une casse de sa suspension arrière en qualifs (photo) n'est pas crédité de temps et part 22ème sur la grille de départ. après une extraordinaire remontée il terminera la course sur la troisième marche du podium.

M.Schumacher part en tête après avoir signé la pole position suivi de Massa qui bloque légèrement Alonso au premier virage. Le duel Ferrari Renault a commencé.
Les Honda boy's nous livrent un beau spectacle sur la piste en début de course, Button finira par prendre l'avantage sur l'expérimenté Barrichello, transfert de la scuderia.

Au 7è tour la Ferrari de Felipe Massa part à la faute lors d'un freinage et Alonso l'évitera de justesse.
Après Barrichello, Button et Montoya se battent comme des chifonniers sur la piste, (photo) et le britannique viendra à bout du chaud bouillant colombien pendant que Webber dépasse Fisichella qui sortit trop large d'un virage, une erreur de pilotage. L'italien abandonnera au 21è tour.

Parmi les hommes de têtes, Schumi ravitaillera le premier, Alonso 4 tours plus tard et Raikkonen avant son unique ravitaillement, bonne stratégie vu sa position sur la grille, pointait déjà à la troisième position.

Schumacher et Alonso sont roues dans roues et lors du second ravitaillement c'est Alonso qui prend la tête du Grand Prix, de justesse car à la sortie des stands, la Renault et la Ferrari se retrouvent aux coudes à coudes (photo) mais le toro gardera l'avantage jusqu'à l'arrivée.

Rosberg sur sa Williams Cosworth signe pour son premier Grand Prix parmis l'élite le meilleur tour en course.

Une course passionante malgré l'envers du décor avec une multitude de dépassements à tous les niveaux.


Pole: M Schumacher

1 Alonso
2 Schumacher M
3 Raikkonen

GP de Malaisie.(2)

Doublé Renault.


Nombreux changements des blocs Ferrari chez la scuderia et RedBull.
Schumacher, Massa et Coulthard ainsi que Barrichello chez Honda reculeront de 10 positions sur la grille de départ.

Sous un climat humide et caniculaire (47°) Giancarlo Fisichella signe la pole position. Très bonne et pleine d'espoirs les résultats des deux Williams de Rosberg et Webber, respectivement 3 et 4è.

Le lendemain à Sepang, à l'heure du départ la température a chuté de plus de 10° ce qui n'empechera pas les deux Renault de prendre un bon départ. L'italien n'étant pas inquièté et Alonso pris une envolée fantastique (partit 7è) et se retrouve déjà 3è.(photo1)
Raikkonen abandonnera très vite pendant le premier tour suite à un léger accrochage au départ et un bris de suspension arrière.
Fort malheureusement pour les deux F1 du Team Williams, Rosberg puis plus tard en course Webber abandonneront suite à la fragilité du moteur Cosworth.(photo2)

Fisichella est alors le plus rapide en course (il bénéficie d'un moteur neuf de son abandon à Bahrein) et il creuse rapidement l'écart sur Button et Alonso. Schumacher M parti en milieu de peleton, se défait de son ami Jacques Villeneuve et Trulli (photo3 et 4). Ce dernier après son premier ravitaillement se fait succèssivement dépasser par Villeneuve et Massa. La Toyot de Trulli semble à l'agonie lors de son second relai.

Après la seconde vague de ravitaillement amorcée par Jarno au 36è tour, les deux Renault de Fisichella et Alonso sont devant la Honda de Button et à 10 tours de l'arrivée les positions semblent figées pour le podium.
Derrière, les surprenantes Sauber-BMW de Heidfeld et Villeneuve ont vraiment réussi une bonne course jusqu'à la casse moteur du bloc BMW sur la monoplace du jeune allemand Heidfeld qui était 5è à quelques tours du drapeau à damier.

C'est au final un doublé pour l'écurie Renault, Fisichella menant la course de bout en bout, gagnat pour la troisième fois de sa carrière un Grand Prix.
Massa et Schumacher assurent les points de la 5è et 6è place.


Pole: Fisichella

1 Fisichella
2 Alonso
3 Button

GP d'Australie.(3)

Alonso évite les pièges.


C'est à une date plutôt inhabituelle (pour cause de Jeux du Commenwealth) qu'a lieu le troisième Grand prix de la saison à Melbourne, un mois et demi plus tard, en plein automne, d'où des conditions météorologiques difficilles à cerner, surtout pour Bridgestone et Ferrari.
Les temépratures sont assez fraiches et les feuilles mortes jonchent le circuit d'Albert park, déjà réputé comme une piste sale et longue à nettoyer.(photo1)

Ferrari fera donc les frais des ces conditions, un Grand Prix a vite oublier selon Jean todt.

La course fut passionnante avec un nombre incalculable de rebondissements en tout genres, 4 interventions du SC, des dépassements, des sorties de pistes, des erreurs aux stands...
A chaque intervention de la Safety Car, Alonso voyait son avance réduite à néant. Mais aucun adverssairre ne l'empechera de remporter son deuxième succès de la saison.

En qualifs Button signa une pole position pour Honda, la première depuis Surtees à Monza en 1968 (Honda constructeur), devant Fisichella et en deuxième ligne Alonso et Raikkonen. Pourtant Montoya faillit chipper la pole à Button dans le dernier tour, mais le colombien échoua à la 5ème place suite à de nombreuses erreurs de pilotage dans le troisième secteur.

La course fut chaotique, pendant le tour de chauffe, Montoya part en tête à queue. La direction de course pris la décision de donner un nouveau départ. Fatal à Fisichella, sa Renault ne redemarrait pas et il du partir de la voie des stands, autant dire qu'il n'avait plus aucunes chances de victoire.

Button pris le meilleur départ devant Alonso et Raikkonen se maintenait difficillement devant son coéquipier Montoya. Premier virage et intervention de la voiture de sécurité, Massa détruit sa Ferrari en s'accrochant avec Rosberg et Klein.(photo2-3)

Au restart, le champion du monde en titre double Button, un peu mou sur l'action le britannique, tandis que Webber et Montoya prennent le dessus sur Ralf Schumacher et sa Toyota.
Au 7ème tour, c'est Klien qui sort violament de la piste (voiture sans doute endommagé lors de l'accrochage Rosberg, Massa au départ). Sa Red Bull explose dans le mur lors d'un freinage.(photo4)
Deuxième intervention du Safety Car pour nettoyer la piste et dégager l'épave.

Lors du second restart, c'est au tour de Raikkonen de surprendre Button (décidément!) (photo5).
Ferrari et Schumacher sont à l'agonie, en témoigne le dépassement de Liuzzi sur Toro Rosso sur le baron au 11è tour.
Les premiers ravitaillement s'effectuent au 18è tour. Encore un abandon pour Webber et le V8 Cosworth alors qu'il était en tête à la faveur des arrets au stands. Dans une belle manouevre, Montoya réussit à doubler Button.

Alonso devant, c'est au 32è tour que Schumacher M luttant contre sa monoplace plus que contre le chrono s'empala dans le mur à l'entrée de la ligne droite et la course fut à nouveau neutralisé.(photo6)
Tous les pilotes en profitent pour ravitailler. On retrouve Alonso, Heidfeld, Raikkonen, Ralf en tête de course.
Deux tours plus tard, c'est Liuzzi qui abandonna et la voiture de sécurité du intervenir pour la 4ème fois.
Au restart Alonso pris vite de l'avance, les Midlands retardant Raikkonen.
Nouveau rebondissement, Montoya stoppa sa McLaren sur la ligne droite, devant son stand au 46è tour. Il aurait fortement monté sur un vibreur ce qui engendra une casse mécanique instantanée.

En fin de course, Button explosa son moteur Honda à quelques mètres de l'arrivée perdant 5 places dans l'aventure et ne marqua aucun point.

A noter le podium de Ralf Schumacher, les deux Sauber BMW dans les points et le premier point de la petite écurie Toro Rosso et Speed.(photo7)

Alonso franchit la ligne d'arrivée en vainqueur, confortant sa place au championnat pilote, en passant à travers tout ces évènements de course.
(photo8)


Pole: Button


1 Alonso
2 Raikkonen
3 R.Schumacher

Saint Marin (4).

Un retour gagnant.


Traditionnellement le Grand Prix de San Marino à Imola sonne le retour de la F1 sur le continent européen.

Pour riposter à Renault, la scuderia Ferrari a effectué des séances d'essais privées intensives avec pour modifications à Imola une 248F1 remaniée sur l'aérodynamique, un moteur régénéré et des nouvelles gommes tendres Bridgestone.

En qualifs, M Schumacher bouclait son dernier tour en pole position (sa 66ème) s'emparant d'un record qui manquait à son palmarès, détenu par Senna.
Les Ferrari et les Honda se partageaient les deux premières lignes, Alonso 5è et les deux McLaren en 4è ligne. Fisichella ne pu se qualifier pour la super-pole échouant en Q2.

La course en tête fut un remake de 2005 sauf que les positions étaient échangés entre Schumacher et Alonso. Le baron a résisté pendant plus de 30 tours à la pression d'Alonso.
Le septuple champion du monde pris le meilleur départ sur Button, Massa et Alonso, Barrichello perdit rapidement quelques places, tandis que derrière les deux Williams et les deux BMW veulent se faire une place pour accrocher le bon wagon.(photo1)
En queue de peloton, Ide percuta Albers, l'envoyant dans le décor. Le pilote Midland effectua quatre tonneaux. Cet incident précarisait sur le champ l'inexpérimenté Ide au sein de l'écurie Super Aguri.(photo2-3)

Une fois la course neutralisé, un tour après le restart, Schumacher comptait une seconde d'avance sur Button, deux secondes sur Massa et quatre sur Alonso. Au 5è tour c'est un nouvel abandon cette saison pour Jarno Trulli et sa capricieuse Toyota.

Barrichello s'arrête le premier pour ravitailler, mais son arret dans les stands s'éternise à cause d'un problème de pompe. Schumacher s'arrete au 20è tour, Alonso au 25è.
Button qui avait ravitailler pour la première fois au 15è tour s'engouffre dans la voie des stands pour son second ravitaillement au 30è tour. Comme Barrichello, il connu un problème puiqu'il repartit avec le tuyau de la machine à ravitailler sur quelques mètres. Ses mécanos dans la précipitation enlèvent ce qu'il reste de l'embout, le britannique repartait avec une marge de retard insurmontable pour jouer la victoire.

En piste, Alonso fait la jonction avec Schumacher au 35è tour. Malgré les efforts du champion du monde en titre, Schumacher résiste à la pression.
Alonso analyse les trajectoires du baron pendant quelques tours puis il rattaque, le combat est intense pendant 10 tours.(photo4-5)
Derrière ces deux champions, un peu seuls au monde à Imola, suivent Montoya (photo6) puis à 4 secondes Massa et Raikkonen puis Webber, Button et Fisichella (avec une nouvelle évolution du moteur Renault), puis Ralf Schumacher.

Alonso ne cesse d'attaquer et réussit à se faire une frayeur à 4 tours de l'arrivée en montant copieusement et sortant large sur un vibreur, et dès lors, son staff préfèra le raisonner pour qu'il sauvegarde cette 2è place, Schumacher ne laissant aucun signe de faiblesse ou de destabilisation.

Le public, les tifosis ont finalement obtenu satisfaction, Michael Schumacher remporte le Grand Prix de San Marino (photo7), la septième victoire sur ce circuit et surtout son premier succès depuis Suzuka 2004 (exit Indy 2005). Un retour gagnant et prometteur pour la scuderia Ferrari, Schumacher et Bridgestone pour la suite du championnat et son duel contre Renault, Alonso et Michelin.
Montoya complètera discrètement le podium (photo8), puis Massa et Raikkonen.


Pole: M Schumacher

1 M Schumacher
2 Alonso
3 Montoya

Europe (5).

Schumacher récidive.


Après Imola, c'est à nouveau un Grand Prix à domicile pour M Schumacher au GP d'Europe (photo1) avide de rattrapper son retard au championnat du monde sur Alonso. Cela sera sans compter sur la stratégie de la scuderia en course pour contrer Alonso.

Avant les qualifications, les deux Williams furent assurer de perdre 10 places sur la grille de départ suite aux changements de leur V8 Cosworth.

Grande nouveauté, le vide français qui planait en F1 depuis Panis sur Toyota au grand prix du Japon en 2004 fut comblé par Frank Montagny qui devient pilote titulaire par intérim en remplacement de l'infortuné Yuji Ide chez Super Aguri Honda (photo2). En qualifs, le français fut géné dans l'incident du drapeau rouge en Q1 et fait un tete à queue sans réaliser un vrai tour chronométré.

Pour la super pole, une fois que les pilotes ont cramé leur carburant et à 5 minutes de la fin de séance, Button s'offrait le meilleur temps, puis Alonso, puis Massa et Schumacher. Dans le dernier tour c'est finalement Alonso qui améliora son temps et s'octroya la pole position, deux dixièmes devant Schuamcher. Deuxième ligne 100% brésilienne avec Massa et Barrichello, ce dernier dominant son coéquipier anglais Button sur l'ensemble du début de saison.

A noter la mésentante entre Villeneuve et Fisichella. L'italien dans son tour le plus rapide en Q2 fut géné par Villeneuve (du coup Fisichella ne se qualifiait pas pour la super pole). Les commissaires de courses rétrogadent Villeneuve d'une place sur la grille de départ (il partira 8è). Grande colère de Fisichella qui après incident n'hésita pas à s'introduire dans le stand BMW pour témoingner sa colère au canadien qui reste de marbre. Cette pénalité morfondit Fisico dans un esprit vengeur.

Au vue de la grille de départ il fallait s'attendre au duel entre Schumacher et Alonso. Passage de témoin au profit des arrets au stands.

Alonso prit le meilleur départ devant les deux Ferrari (photo3) et d'emblée la voiture de sécurité dut neutralisée la course suite à l'accrochage entre Liuzzi et Coulthard (photo4). L'écossais repassera par les stands et Liuzzi fut contrant à l'abandon dans une position dangereuse.

Au restart, Montoya assurait le spectacle en doublant Fisichella et Villeneuve sans pouvoir dépasser Heidfeld (photo5).
Au 13è tour, Webber abandonne, c'est encore le moteur V8 Cosworth la faille (photo6).

Alonso et Massa ravitaillent au 17è tour, Schumacher au 18è, l'espagnol reste en devant.
Alors que Button abandonne au 28è tour,Klien au 29è, et malheureusement Montagny au 32è tour (explosion moteur Honda) Fisico et Villeneuve s'expliquent sur la piste.

Devant, Alonso et Schumacher se battent à coup de millièmes de secondes au tour, impossible de les départager et la stratégie fut primordiale. Stratégie anticipée chez Ferrari, Schumacher profitait alors d'eesence embarqué plus important que son rival. Après des calculs stratégiques, Schumacher se permet de faire la différence en ravitaillant trois tour après Alonso sans trafic. L'allemand ressortira logiquement trois tours plus tard devant la Renault.

En fin de course, Montoya puis Ralf Schumacher (photo7)abandonneront sur casse moteur laisant le point de la 8è place à Villeneuve, derrière Rosberg et Fisichella.

Michael Schumacher remporte ce Grand d'Europe s'assurant de la seconde place au classement général, et Massa surprend enfin en bien pour Ferrari en complètant le podium pour Ferrari (photo8).
Alonso glane les huits points de la seconde place, Raikkonen à bord d'une McLaren lourde et capricieuse qui revenait sur Massa en fin de course termine 4è devant Barrichello.

Schumacher et Ferrari marquent les esprits avant Barcelone.


Pole: Alonso

1 M Schumacher
2 Alonso
3 Massa

GP d'Espagne (6).

Fiesta Alonso.


Toutes les écuries et pilotes connaissent sur le bout des doigts le circuit de Montmelo, lieu intense de séances d'essais privées en hiver pour son climat et son tracé.(photo1)

Alonso disupte son Grand Prix à domicile, qu'il n'a jamais gagné avant cette échéance. Les espagnols adulent la Formule 1 grâce à leur nouveau champion. A ses débuts, chez Minardi, il comptait pas moins de 500 000 fans (photo2) en Espagne, aujourd'hui plus de 10 millions.
Après deux courses remportées par son rival direct au championnat M Schumacher, Alonso se devait de réagir sur ses terres et devant ses compatriotes.

Avant le début du week-end Villeneuve fut contraint de changer son moteur BMW qui le pénalisera de 10 places sur le grille de départ.(photo3)
Montagny, prévenu au dernier moment sera reconduit chez Super Aguri (photo4) pour assurer son role de second pilote titulaire. Il échouera en Q1 avec Sato, Monteiro, Albers et Speed.
Dur chez McLaren, Montoya faisait aussi parti des éliminés en Q2.

Pour la super pole, encouragé par le public, Alonso améliora deux fois son meilleur temps et il s'empara logiquement de la première place sur la grille de départ suivit de Fisichella. Raikkonen déçoit autant que Montoya, ou stratégie oblige. Le finlandais partira en 9ème position au départ. Les Ferrari ne sont jamais trop loin des Renault et complètent la seconde ligne et pour la première fois de la saison les deux Toyota de Trulli et Ralf Schumacher figurent dans le top 8 en qualifs.

Départ presque sans grande surprise des Renault, Raikkonen gagne 4 places et se retrouve propulsé 5è derrière les deux Ferrari. Très vite Alonso survolté comptait 4 secondes d'avance sur Fisichella, 6 sur Schumacher et 10 sur Raikkonen en l'espace de 4 tours.

Après un bon début de course pour Montagny et un duel qui finissait en touchette avec Monteiro (photo5), le pilote français abandonna sur problème hydraulique au 10è tour.
Montoya abandonna aussi quelques tours plus tard , le colombien partit en tête à queue (photo6), il était dans une position dangereuse, à cheval sur un vibreur et la piste, la direction de course ne choisit pas de faire intervenir la voiture de sécurité.
Au 17è tour les deux Toyota s'accrochent (photo7) et Ralf Schumacher du rentrer au stand pour changer son aileron avant, il ouvrira le bal des premiers ravitaillements. Massa plus rapide que le baron aux intermédiaires ravitaille au 19è tour, Raikkonen au 22è, Schumacher au 23è. L'allemand gagnera d'ailleurs une place sur Fisichella.
L'italien partira meme à la faute un peu plus tard, tout en conservant sa troisième position devant Massa. (photo8)

C'est Alonso qui ravitaille le premier parmis les pilotes de tête au 39è tour, il comptait 12 secondes d'avance sur la Ferrari de M Schumacher. La stratégie décalée pour Alonso lui fortifiait son succès puiqu'il fut prévu trois arrets en course, mais il n'en fera que deux.
Au dernier tier du Grand Prix, les positions étaient figées.

Alonso remporte son Grand Prix (photo9) devant M Schumacher.
Fisichella complète le podium (photo10) et assure un peu d'air aux classements pour Renault.
Suivent Masa, Raikkonen, les deux Honda et le point de la huitième place revient à Heidfeld et Sauber BMW. McLaren continue sa descente aux enfers.


Pole: Alonso

1 Alonso
2 M Schumacher
3 Fisichella

Grand Prix de Monaco (7).

Le rêve de tout pilote.


Pour le Grand Prix de Formule 1 le plus prestigieux et le plus retransmis au monde, les conditions météorologiques étaient estivales (photo1) pour aborder la séance de qualification, un jeu d'adresse et d'ultime concentration des pilotes déferlant dans les rues de la Principauté le long des murs et rails de sécurité.
A Monaco, pour l'emporter, 80% du travail est primordial lors de la qualification du samedi.

Alors qu'un hommage fut rendu à Edouard Michelin tout au long du week-end disparu tragiquement lors d'un accident en bateau au large des iles de Siens, la séance de qualification commençait.
En Q1, Massa est hors course après avoir tapé le mur à la sortie du Casino. Il partira dès lors en dernière ligne sur la grille départ. Une erreur du brésilien, pourtant la scuderia comptait énormément sur lui pour ce Grand Prix.
En Q2, Coulthard signait un prometteur 4è temps pendant que Button échouait à une modeste 14è position.

En super pole, Webber (photo2) surprenait et l'australien signait de bons chronos en bataille avec Montoya et Fisichella avant la chevauchée des plus grands, M Schumacher, Raikkonen et Alonso.
Raikkonen améliorait son temps en fin de séance, puis Schumacher le dépassait, plus rapide de deux dixièmes. Alonso échoua une première fois, toujours talonné par Webber, mais une dernière tentative de tour rapide sera possible pour plusieurs pilotes.

Raikkonen en marge de signer la pole fut malheureusement géné par Rosberg. Schumacher détenait toujours la pole position.

Dans le dernier passage, au moment où Alonso et Fisichella lançaient de la bataille leurs derniers efforts (ils amélioraient tout deux leurs temps respectifs et Alonso s'emparait de la pole provisoire), la Ferrari du septuple champion du monde a malencontreusement frolé la paroi à l'intérieur du virage du restaurant la Rascasse et s'est immobilisé sur le rail d'en face en pleine trajectoire. Une manoeuvre plus ou moins douteuse qui provoqua alors une avalanche d'accusations dans le paddock.

Après des heures d'investigations, délibérations, de témoignages et de pressions, les commissaires de courses et la FIA concluent que le pilote allemand avait délibérement arrêté sa monolace sur la piste, bloquant le trafic alors qu'il détenait le meilleur temps. Tout ses chronos furent annulés et la Ferrari numéro 5 prendra le départ depuis les stands. (photo3)

Suite à ce déclassement, c'est Alonso qui partira en pole position, suivi du boulliant Webber. Les McLaren boy's sont en deuxième ligne puis Trulli et Barrichello suivit de l'expérimenté David Coulthard sur Red Bull.
Fisichella aussi fut pénalisé pour avoir géné l'écossais et partira en 9è place sur la grille de départ.

Au départ, Alonso contient Webber et Raikkonen (photo4) et Schumacher entame déjà sa remontée(photo5). Parti donc des stands, pendant le premier tour il double le couteau entre les dents Massa, Sato, Montagny et Speed. Il buttera en fin de course sur Barrichello (extrémement lent, le brésilien a longtemps ralenti le peloton) et profitera des abandons en fin de course de Trulli (alors sur le podium) et Klein pour finir 5è du Grand Prix.

En tête, seul Raikkonen fut en mesure d'inquièter Alonso avec sa stratégie décalée.
Webber tout aussi imposant abandonna dans le dernier tier de la course dans la montée de Beau Rivage, une nouvelle fois à cause du bloc Cosworth, un podium était pourtant assuré. La course fut neutralisé par la voiture de sécurité pour retirer sa monoplace de la piste.(photo6)
Toutes les chances de victoires pour Raikkonen furent anénanties plus tard par la surchauffe de son moteur, un nouvel abandon pour Raikkonen.(photo7, Sa McLaren Mercedes lui ôte toutes chances depuis plusieurs saisons de se battre pour un titre à cause de problèmes de fiabilités répétés. Comment Ron Denis peut-il encore le convaincre de rester dans son écurie après de multiples et répétitives déceptions?

Au final, Barrichello termine 4è devant M Schumacher, Fisichella se classe 6è devant la Sauber BMW d'Heidfeld et R Schumacher.(photo9)
A noter la première arrivée en Grand Prix F1 pour Frank Montagny, il se classera 16è.

Alonso remporte sa quatrième victoire de la saison et compte 21 points d'avance sur M Schumacher et Renault 28 sur la scuderia Ferrari.
Montoya finit 2è et SuperMan Coulthard complète le podium (photo 10-11), la fête dura juqu'au petit matin chez Red Bull.


Pole: Alonso


1 Alonso
2 Montoya
3 Coulthard

Grand Prix d'Angleterre 8.

La loi Alonso.


Grand Prix tout aussi prestigieux que celui de Monaco, Silverstone souffre pourtant des critiques d'Ecclestone. Chaque année ce Grand Prix survit.
Dans les coulisses de la F1, les pilotes règlent leurs comptes avec M Schumacher suite à l'incident de Monaco, l'assemblée du GPDA change de visage.

Alonso domine les essais libres, Raikkonen déclare que le pilote espagnol est intouchable et qu'il traverse une période de grande force avec Renault, mais Schumacher qui a dernièrement briller avant ce Grand Prix aux essais privés de Barcelone veut prouver que les performances de la Ferrari sont bien réelles.

En Q1, c'est une malédiction chez Honda, Montagny et Sato ne se qualifient pour la suite des qualifs, c'est concevable, mais Button sombre dans le fond de grille, il partira 19è.(photo1)

Pour la première fois cette saison, Monteiro se qualifiait pour la deuxième séance de déquentage avec sa Midland.(photo2)
Au début de la Q2, les Sauber BMW sont longtemps restées aux avants posts avant les réactions de Fisichella, Alonso, Raikkonen, Montoya puis M Schumacher.

Alonso signait la pole position devant Raikkonen qui dépossèda M Schumacher de la première ligne dans son ultime tour et seulement à un dixième d'Alonso. Massa s'élancera en 4è position sur la grille, Fisichella 5è et à ses cotés le rescapé de Honda, Rubens Barrichello.

Vu le tiercé de la grille de départ, l'on s'attendait alors à un beau spectacle entre les deux champions du monde et le finlandais Raikkonen en net regain de forme avec sa McLaren Mercedes à domicile.
Ceci fut sans compter sur la performance et la maitrise en course d'Alonso qui a dominé ce Grand Prix sur Renault équipé de gomme Michelin très en verve du départ au drapeau à damiers.

Alonso prit le meilleur départ (photo3-4), Raikkonen conserve sa seconde place devant les Ferrari. Derrière la Toro Rosso de Scott Speed envoie R Schumacher sur Webber. Les trois pilotes abandonnent et cet accident provoque l'entrée en piste de la voiture de sécurité.
Alonso réussit son restart meme si Raikkonen et M Schumacher le pressent de très près. Le champion du monde en titre finira, à coups de deux dixièmes plus rapides au tour prendre un avantage sur ses poursuivants.
C'est un week-end noir pour Button pouir son Grand Prix national, le moteur Honda explose au 9è tour.(photo5)

Alonso enchaine les meilleurs tours en courses à partir du 13è tour, il comptait 3 secondes d'avance sur Raikkonen, 4 sur M Schumacher. Montoya très rapide, restait coincé derrière Heidfeld, le colombien n'a jamais pu le dépasser sur la piste.

Jarno Trulli rentre le premier au stand pour les premiers ravitaillements au 17è tour et giancarlo Fisichella accomplit la meilleur opération pendant cette première vague (photo6), il repart devant Massa et menace M Schumacher. Montoya par la voie des stands se débarrasiat enfin d'Heidfeld et Villeneuve réussit à dépasser la Honda de Barrichello.

C'est à nouveau Trulli qui ouvre la deuxième fenêtre de ravitaillement au 37è tour (photo7), il terminera 11è de la course à un tour du leader!
M Schumacher s'arrete un tour plus tot que Raikkonen et le dépasse. L'allemand est alors derrière Alonso mais à plus de 12 secondes (photo8). Alonso gère sa course toujorus en tête sans trop d'inquiètude.
Dans les dernirs tours, Fisichella revient sur Raikkonen, mais giancarlo ne parviendra pas à dépasser le pilote McLaren.

Alonso remporte une nouvelle victoire devant M Schumacher qui perd deux points au championnat, Raikkonen complète le podium (photo9) en prennant l'avantage sur Fisichella au classement pilote.
Massa finit 5è devant Montoya et les deux Sauber BMW d'Heidfeld et Villneuve marquent à nouveaux de précieux points.


Pole: Alonso


1 Alonso
2 M Schumacher
3 Raikkonen

Grand Prix du Canada (9).

Une première pour Alonso.



Pour sa dixième participation au Grand Prix du Canada, Jacques Villeneuve (photo1) espère rejoindre l'arrivée et marquer des points cette année. En effet ses statistiques sont faibles pour son Grand Prix national sur le circuit qui porte le nom de son père.(photo2)
Jacques a abandonné en 97, 99, 01, 02, 03, il n'était pas au départ en 2004. Il a terminé ce Grand Prix à quatres reprises (96, 98, 99 et 2005) sans jamais l'avoir gagné par contre, à l'inverse de son père qui en 5 partcipations l'a remporté une fois. Mais Jacques est champion du monde 97, alors que son père n'a jamais gagné cette couronne. Une belle complémentarité entre père et fils.
Difficile cette saison pour Jacques de l'emporter avec BMW qui apprend en tant que Team. Malheureusement, il ne finira pas la course pour l'édition 2006, sa dernière en F1.


Excellentes conditions météo pour les qualifs qui vont s'avérer interressantes, voir surprenantes.
En Q1 la Williams de Rosberg impressionne mais celle de Webber est déjà éliminée.
En Q2 les deux Sauber BMW de Villeneuve et Heidfeld se font battre sur le fil par les deux Honda. Villeneuve partira en 11è position sur la grille, un possible avantage vu le réglement.
Après avoir cramé le carburant nécessaire pour alléger les voitures, les 10 pilotes rescapés commencent leur sprint final dans les cinq dernières minutes. Les deux Ferrari rejoignent leur stand pour chausser des gommes Bridgestone toutes neuves.
M Schumacher s'empare du meilleur temps en 1'16'284, puis Raikkonen en 1'15'564 avant le tour rapide d'Alonso qui prend la pole en 1'14'942.
Fisichella signe le deuxième temps, 1er ligne Renault, en deuxième on retrouve Raikkonen et Trulli, ce dernier 1er pilote Bridgestone, suivit de M Schumacher et du résucité Nico rosberg, très rapide à Montréal. S'intercalent les Honda et Massa partira seulement 10è, il ne maitrise pas apparament les gommes Bridgestone sur ce tracé, en tout cas il ne comprend pas.

Sur la grille de départ, David Coulthard est le dernier à s'élancer à cause d'un changement de moteur au dernier moment.
Au départ, Alonso s'engouffre en tête au premier virage (photo3) et Raikkonen a doublé Fisichella. Montoya double M Schumacher à l'intérieur en buttant sur Rosberg.(photo4)
Au second tour c'est l'accrochage entre les deux Midland d'Albers et Monteiro (photo5), juste avant l'explication en tête de la course entre Rosberg et Montoya. Le jeune Nico en se frottant au colombien (photo6) termina alors sa course dans le mur. Montoya rentrera au stand (pour abandonner plus tard au 14è tour sur sortie de piste, une erreur de pilotage) tout comme Monteiro pour réparer. Albers du aussi abandonner suite à l'accrochage avec son coéquipier. Ce n'est pas la première fois que les deux Midland s'accrochent cette année, et c'est dur à digérer pour les dirigeants.

Après l'intervention du SC, Alonso est toujours premier devant Raikkonen. Fisichella sera pénalisé d'un drive trought, il ne perdra que trois positions. Montagny abandonnera sur casse moteur au 14è tour.
Au fil des tours, Jarno Trulli bloque un peu le traffic, il retient M Schumacher, Fisichella (photo7), Button, Villeneuve et Massa...ce qui fait les affaires d'Alonso et Raikkonen. Le duel est beau, Kimi attaque la Renault, et au bout de la ligne droite avant la chicane, le finlandais se porte à sa hauteur, mais d'un cheveu, Alonso gardera l'avantage.

Trulli ravitaille au 24è tour, ce qui laisse enfin le chant libre à M Schumacher qui compte désormais 30 secondes de retard sur le leader.
Alonso ravitaille au 23è tour suivit de Raikkonen qui rencontre un problème et son arret s'éternise, les mécanos ne changeront pas sa roue arrière droite.
Alonso fait quelques erreurs, M Schumacher sort de la piste à l'épingle, Raikkonen part à la faute et passe dans l'herbe, et de nombreux concurrents dans le peloton font de même, la piste devient délicate, le dépot de gomme est important.

Nouvelle mésaventure pour Raikkonen au second ravitaillement, il cale et perd de nouveau de précieuses secondes.
Au 59è tour Villeneuve se fait surpendre par la Toyota de Ralf au ralenti en pleine trajectoire (Ralf abondonnera suite à des problèmes mécaniques, il était à 4 tours) et le canadien explosa sa Sauber BMW violament dans le mur. Intervention de la voiture de sécurité.
Au 61è tour, on retrouve Alonso, Raikkonen, M Schumacher, Fisichella, Massa, Trulli, Heidfeld...
Au restart Alonso conserve sa première place et s'envole vers la victoire, la première de sa carrière à Montréal. On pensait que Raikkonen sur sa Mc Laren Mercedes assurait une bonne seconde position vu ses déboires au stand, mais à un tour de l'arrivée, le finlandais sort trop large à l'épingle. Il roule sur un énorme dépot de gomme à cet endroit, comme sur du verglas il ne peut que regarder M Schumacher le dépasser. Fisichella finit en 4è position, puis Massa, Trulli, Heidfeld et Coulthard qui se paye le luxe de dépasser Button dans les derniers instants de course pour la 8è place. L'écossais revient de loin, parti dernier sur la grille.
(photo8)
A noter aussi la 100è victoire en Grand Prix pour le manufacturier Michelin.


Pole: Alonso


1 Alonso
2 M Schumacher
3 Raikkonen

Grand Prix des Etats-Unis (10).

L'été sera rouge.


Oubliez le fiasco 2005 mais c'est à coup de millions de dollars qu'Ecclestone et Tony George se battent pour trouver un compromis au futur du grand prix des Etats-Unis à Indianapolis.
Les constructeurs engagés en F1 et diverses filiales rappellent leurs présences sur le marché américain.

En qualification et depuis les essais libres, Ferrari et Bridgestone domine et s'offrent le doublé en première ligne sur la grille de départ. Pole position indiscutable de M Schumacher, quatriple vainqueur sur ce circuit.(photo1-2). Fisichella domine son chef de file tout comme Barrichello et pointe tout deux en deuxième ligne, Alonso signe seulement le 5è temps et déclara à l'issue de cette séance que cette course serait extremement difficille pour lui et Michelin. Villeneuve termine 6ème des qualifs. Déception des McLaren Mercedesmais soit disant plus chargée en essence, Raikkonen accroche péniblement la 9è place sur la grille alors que Montoya ne fut pas qualifié en super pole.
Speed à domicile (photo3) se classe 13ème sur la grille assez surpenante puisque les deux Midland le suivent puique Liuzzi, Rosberg et Trulli sont rétrogradés.

Au départ Massa prislemeilleur sur Schumacher, Alonso prend deux places en passant à l'extéieur (photo4) et se retouve troisième et nous assistons à une multitude d'accrochages dont celui de Montoya avec Raikkonen qui mettra un terme à la carrière F1 du colombien devant les grands dirigeants de la firme Daimler Chrysler. Le colombien heutre Raikkonen, s'en suit une cabriole d' Heidfeld. Scot Speed n'aura fait que quelques mètres tout comme Webber, Klein, Montagny, et Button.
Suite au caffouillage du départ , M Schumacher est parvenu a reprendre la deuxième place à Fernando Alonso.
La voiture de sécurité libère le peloton mais ils se retrouve décimé avec l'accrochage des deux Midland et Sato..en deux ans les spectateurs américains n'auront pas profiter de nombreuses monoplaces en courses.
(photo 5-6-7-8-9-10)
Nico Rosberg alors parti en dernière ligne suite à une pénalité et profitant des incidents de début de course se retrouve propulsé en 8ème position au 6è tour.

Les deux Ferrari prennent une secondes d'avance aux Renault (photo11), Fisichella est plus rapide qu'alonso tout comme Massa sur Schumacher.
Nouvel abandon de Villeneuve au 23è tour sur problème technique.
Massa signe le meilleur tour en course au 24è tour et Barrichello se fait de plus en plus pressant sur Alonso en difficulté. Fisichella parvient a ratttaper son retard sur les Ferrari.

Après le premier ravitaillement les Ferrari creusent nettement l'écart. Les écuries équipées de gommes Michelin souffrent, c'est visible vu les temps au tour.

M Schumacher enchaine à son tour les meilleurs tours en courses, à plus d'une seconde de la concurrence pendant que Trulli se montre sur sa Toyota avec une stratégie à un seul arret. L'italien reve,ait sur massa avant de ravitailler.

Au 40è tour il ne reste que 10 voitures en course, rosberg, coulthard et Liuzzi se disputant le point de la huitième place.
Très tot, Barrichello ouvre le seconde fenetre de ravitaillement, et on assite à une remontée de Ralf Schumacher sur Alonso.
Massa et Fisichella ravitaillent au 52è tour, M Schumacher au 53è, et l'allemand repart devant avec 15 secondes d'avance sur Massa, 18 sur Alonso qui n'a pas encore ravitaillé.

Derrière Liuzzi double Rosberg, il offrira un point amplement mérité à la scuderia Toro Rosso.

Alonso ravitaille au 59è tour et perd deux secondes pendant son arret, Ralf Schumacher le dépasse mais il abandonnera 4 tours plus tard en rentrant par la voie des stands suite au blocage de sa boite de vitesse, décidément un circuit malchanceux pour le pilote Toyota après ses accidents de 2005 et 2004.

M Schumacher et Massa se dirigent vers un doublé Ferrari, la troisième victoire de la saison pour le baron, Giancarlo fisichella termine troisième devant Alonso (photo 12-13), Jarno Trulli 4ème devant le champion du monde en titre...suivent Barrichello, Coulthard et l'inattendu Liuzzi (photo14).

Au championnat, M Schumacher réduit son écart de 25 à 19 points sur Alonso.


Pole: M Schumacher

1 M Schumacher
2 Massa
3 Fisichella

Grand Prix de France (11).

Un Schumacher intouchable.


Sous la chaleur nivernaise, Michael Schumacher offre à la scuderia Ferrari une victoire éclatante sur les terres de son rival Renault. Les mécaniciens italiens ne manquent pas de chambrer le public français une semaine après la finale de la coupe du monde, ambiance!
Bridgestone (photo1) et Ferrari semblent avoir mieux travaillés que Renault et Michelin sur cette piste surchauffée.
Renault a modifié sa stratégie avec Alonso pendant la course en passant à deux arrets au lieu de trois. Pari réussit, Alonso réussit à doubler Massa pour empecher un nouveau doublé Ferrari. Devant M Schumacher ne fut jamais inquièté.

Chez McLaren, Pedro DeLaRosa (photo2) est appellé au dernier moment pour remplacer Juan Pablo Montoya, gentillement remercié. Ron Dennis évoque les raisons de ce choix en rappelant la parcours désavantageux pour son team depuis le ébut de saison du pilote colombien, trop c'est trop: une sortie dans le tour de chauffe en Australie, une élimination prématurée en Europe, une sortie en qualifs en Espagne, un accident avec Villeneuve au premeir virage à Silverstone, une collision et un dérapage avec Rosberg au Canada et le fameux carambolage à Indianapolis. Montoya ne reviendra pas en F1.

En qualifs, c'est la désilusion pour Rosberg (photo3), Button et Villeneuve éliminés en Q1.
A l'image des Toyota, les Bridgestone s'avèrent très performants sur une piste qui dépasse les 50°. Trulli et Ralf s'élanceront en 4è et 5è position sur la grille de départ derrière Alonso et en première ligne les Ferrari de Massa et le poleman M Schumacher.
Pour sa dernière titularisation de deuxième pilote chez Super Aguri, Montagny s'élancera en 20 position. Il terminera son Grand Prix national 16è, objectif atteint.

Au départ, Schumacher conserve la première place, Massa et Alonso son coude à coude à Adélaide mais le brésilien gardera l'avantage.(photo5-6)
Massa semble bloquer tout le monde et Schumacher prend rapidement quelques longueurs d'avance. Il gagne presque 1 seconde au tour sur ses poursuivants. Derrière DeLaRosa et Webber nous offrent longtemps un beau duel en se disputant la 8è place (photo7-8-9). Villeneuve, Button, Rosberg remontent aussi au classement.

Au 13ètour, Tiago Monteiro abandonne en décolant sur un vibreur, le pilote portugais est moins constants que la saison dernière.

Avec une stratégie à trois arrets pour l'ensemble des pilotes, Massa s'arrete en premier au 16è tour. Alonso a désormais la voie libre.
Au 19è tour Barrichello (photo 10) abandonne sur casse moteur et après les ravitaillements de Raikkonen, Fisichella, M Schumacher, alonso, c'est au tour de Trulli de passer par les stands laissant son coéquipier Ralf Schumacher leader éphèmère de la course. Ralf s'arrete au 22é tour mais son arret s'éternise du à un problème sur sa roue arrière droite.

Après la première vague de ravitaillement, M Schumacher réalisent les meilleurs tours en courses alors que Raikkonen plus rapide dans ce second relais revient sur Alonso.

A mi course, force est de constater que la supériorité de Ferrari entrevue à Indianapolis se confirme, Renault tourne toujours à une seconde moins vite que la scuderia.
tout les pilotes ravitaillent une seconde fois sauf Alonso qui rentre seulement au 42è tour, un arret plus long de trois secondes pour rempir le réservoir, Alonso ne repassera plus par les stands.
Trulli abandonne au 42è tour, brillant 4ème ses freins ne répondent plus.

Au 46è tour M Schumacher devance Massa, Alonso, Raikkonen, Ralf, Fisichella, DeLaRosa, Heidfeld...Montagny est 17è.
Au 53è tour Massa ravitaille pour la troisième fois et Alonso s'empare de la deuxième place grace à sa stratégie de course. Il est loin de Schumacher qui caracole en tête du Grand Prix avec 30 secondes d'avance.

Les positions sont figées à 15 tours de l'arrivée. Schumacher gagne le Grand Prix de France devant Alonso et Massa.(photo11-12) Le brésilien monte pour la deuxième fois de suite sur le podium.
Toyota a fait bonne impression et se voit récompensé par Ralf Schumacher qui franchit la ligne d'arrivée en 4è position devant Raikkonen et Fisichella, seulement 6è sur Renault.
DeLaRosa pour son premier Grand Prix de la saison assure le remplacement de Montoya en se classant 7è devant Heidfeld.

Ferrari confirme, c'est une petite déception pour Renault et Michelin, Toyota relève la tête, Honda se retrouve à la dérive avant le prochain Grand Prix en Allemagne.


Pole: M Schumacher


1 M Schumacher
2 Alonso
3 Massa

Grand Prix d'Allemagne (12).

Le Kaiser et Ferrari.


C'est le Grand Prix à domicile pour quatres pilotes, les frères Schumacher, Rosberg et Heidfeld puis pour Mercedes et BMW. Pourtant sur les trois jours, l'affluence des spectateurs fut à la baisse aux années précédentes.
Pour Mercedes, Raikkonen n'a jamais terminé ce grand prix en 5 participations, DeLaRosa, moins expérimenté ne l'a finit qu'une seule fois sur une Arrows. Mc Laren est en manque de victoire cette saison, Haug et Ron Dennis par leur discours font comprendre tout le bien qu'ils attendent de leur duo de pilotes pour ce grand prix en mettant une certaine pression sur Raikkonen en choississant enfin une stratégie d'attaque.
Chez BMW c'est le rendez-vous à ne pas manquer, mais Thiessen tombe vite dans l'humiliation devant une énorme délégation d'invité BMW suite à la décision de la FIA d'interdire leurs nouveaux ailerons latéraux. Le week-end commence mal pour BMW. Ajoutez à cela la mésentente qui perdure avec Villeneuve suite au bon chrono de Kubica très brillant le vendredi. Heidfeld et Villeneuve ne répondent pas par la suite en piste, l'ambiance se détériore.

Avant la séance de qualification, nous savons que Trulli et Albers (deux moteurs Toyota explosés) perdront dix places sur la grille de départ.
Montagny est remplacé chez Super Aguri par Sakon Yamamoto, éliminé en Q1 comme Sato, les deux Midland et les deux Toro Rosso.
Dès les essais libres Renault est en difficulté par rapport à Ferrari, McLaren et Honda. Fisichella et Alonso souffrent grandement sur ce tracé d'un manque d'adhérence.(mass dumper?)
En Q3, DeLa Rosa et Ralf Schumacher n'attendent pas de s'expliquer en course et s'accrochent.(photo1)
Raikkonen domine les qualifs et signe la pole position (photo2) devant M Schumacher et Massa. Jenseon Button s'empare de la 4ème position et l'on retrouve la première Renault de Fisichella au coté de Barrichello. Alonso est condamné en 4ème ligne.

Au départ (photo3) Raikkonen garde sa première place suivit des deux Ferrari. après la rapide courbe, au freinage Coulthard et R Schumacher se touchent, vu l'impact, sans incidents! (photo4), alors que Nico Rosberg sort de la piste et abandonne. Yamamoto et DeLaRosa abandonnent à leur tour, problème de pompe à essence pour le pilote espagnol.
Au 10è tour Raikkonen effectue son premier ravitaillement, et Heidfeld rejoint son stand (photo5), la course est terminée pour l'allemand, ses freins ne répondent plus.
Le moteur Honda de Barrichello explose au 19è tour, Massa ravitaille suivit de Fisichella, M Schumacher et Alonso.

Au 25è tour M Schumacher est premier devant Massa, Webber, Button, Raikkonen, Fisichella, Trulli et Alonso.
3 tours plus tard Raikkonen rentre pour la seconde fois au stand et Villeneuve sort de la piste et se crash dans le mur de pneumatiques (photo6). Le canadien, champion du monde 97 se blesse. Cet accident et cette blessure scelera prématurément sa carrière en F1, Kubica le remplecera le temps d'un Grand Prix et BMW préférera le jeune pilote polonais à l'ancien champion du monde pour finir la saison.
Webber double Fisichella dans le même tour et s'octroit la 4è place.

A 23 tours de l'arrivée Massa ouvre la seconde fenêtre de ravitaillement, suivent M Schumacher au prochain tour qui conserva sa place de leader.
Raikkonen s'arrête une nouvelle fois au stand pour son troisième ravitaillement à 13 tours de l'arrivée er ressort devant Webber. Ce dernier abandonnera malheureusement pour l'écurie Williams, suite à une énième défaillance du moteur Cosworth qui prive de points très important les efforts fournis par leurs pilotes depuis le début du week-end.
Dans les derniers tours, Raikkonen finit par remonter sur Button pour le doubler et bénéficier de la troisième place. M Schumacher et Massa (photo7- très constant assurent un deuxième doublé de la saison pour Ferrari. Alonso termine péniblement en limitant la casse derrière Button en 5è position, suivit de Fisichella, Trulli et Klein sur Red Bull qui marque 1 point.

Au championnat M Schumacher revient à 11 point sur Alonso, il devient urgent pour Renault de réagir puisqu'au classement constructeur Ferrari ne compte plus que 10 points de retard.

En trois Grand Prix, Renault s'est révellée quasi impuissante face au retour de Ferrari, ne pouvant que sauvagarder de gros points ans jouer la victoire.



Pole: Raikkonen


1 M Schumacher
2 Massa
3 Raikkonen