Saison 2009

La Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) entend redéfinir la règlementation moteur de 2009 afin que les équipes ne puissent pas faire un changement après le début des essais libres du samedi, révèle Autosport.com.

Le directeur de course Charlie Whiting avait déjà indiqué que les changements après les qualifications ne seraient seulement permis que s’il y avait un problème avéré avec le moteur originel. Cette décision s’appliquera maintenant à l’ensemble du samedi, s’assurant que les équipes utilisent le même moteur pour les essais libres 3, les qualifications et la course.

Une telle décision, qui sera ratifiée lors de la réunion du Groupe de Travail Sportif de la FIA de cette semaine à Nice, est une réponse directe à une demande émanant des équipes. Elles craignaient que les changements autorisés après les essais libres 3 les contraignent à changer régulièrement de moteur sur leurs deux voitures avant les qualifications, et que cela impliquerait d’apporter du personnel supplémentaire pour chaque course.

Cette année, chaque pilote dispose de huit moteurs pour l’ensemble de la saison. Les pénalités sur la grille seront seulement appliquées quand un neuvième moteur sera utilisé.

NAKAJIMA Kazuki (Williams) Le pilote Williams, auteur d'une première saison en Formule 1, en 2008, en semi-teinte, variant entre bonnes performances et courses insignifiantes, ne paraît, cette saison, toujours pas armé, au volant d'une monoplace guère rapide, pour viser les premiers rôles. Cependant, rappellons qu'au volant de cette même Williams, son illustre coéquipier, Nico Rosberg, est parvenu l'an passé à décrocher deux podiums. Même destin pour le seul Japonais du plateau, pour cette saison 2009 ?
Les chances de titre 1.5%


BOURDAIS Sébastien (Toro Rosso) Seul Français du plateau, le quadruple champion du monde de Champ Car aux Etats Unis sort d'une -première- saison 2008 en Formule 1 absolument catastrophique. Largement dominé par son coéquipier Sebastian Vettel (Red Bull, Ex Toro Rosso), le Français n'est parvenu qu'à deux reprises à terminer dans les points, et s'est finalement classé 17e sur 20 d'un classement individuel dominé par Lewis Hamilton (McLaren). Une saison 2008 qui servira (peut être ?) d'expérience à notre "frenchie" du plateau, et qui pourrait lui permettre de décoller, enfin, et pour de bon, dans l'univers de la Formule 1.
Les chances de titre 1.5%



BUEMI Sebastien (Toro Rosso) Quoique extrêmement brillant en essais privés au volant de sa Toro Rosso, le Suisse n'en reste pas moins un novice en Formule 1. Adulé dans son pays, dans son écurie, voilà peut être une force qui pourrait devenir au cours de saison une faiblesse. Est-ce nécessaire de rappeler que dans cette même écurie motorisée par Ferrari, pas plus anciennement que la saison passée, Sébastien Bourdais semblait promis à une grande carrière en Formule 1 après avoir été sacré champion du monde quatre fois consécutives en Champ Car. Au final, Bourdais, lui aussi novice à ce moment, avait été écrasé par son coéquipier Sebastian Vettel (Red Bull, Ex Toro Rosso) et n'avait inscrit que quatre misérables points. Et pour Buemi ? Quelle destinée pour cette première saison en F1 ?
Les chances de titre 1.3%


SUTIL Adrian (Force India) Un rôle ingrat également semble promis cette saison au coéquipier de Fisichella, l'Allemand Adrian Sutil risque en effet de connaître certaines difficultés à récupérer quelques points en 2009. La saison vierge qu'il a connu en 2008, malgré une superbe course à Monaco, pourrait cependant lui servir de leçon et lui être profitable en 2009.
Les chances de titre 0.4%

FISICHELLA Giancarlo (Force India) Qu'elle paraît lointaine, l'ère Renault pour le pilote Italien. Aujourd'hui dans la plus piètre écurie du plateau, l'ex coéquipier de Fernando Alonso (Renault) dans l'écurie française paraît promis à une bien triste fin de carrière, et cette saison 2009 devrait confirmer cette impression.
Les chances de titre (évaluation subjective) 0.2%

Chine.

les diffuseurs ont été jugés légaux, Toyota, Brawn et Willimas riquent de garder un avantage durant une bonne partie de saison.
Les "autres" écuries tentent de réagir, timidement, améliorer une monoplace dans un laps de temps réduit, sans essais privés cette année, c'est compliqué.
Fernando a essayé un nouvel aileron avant, plus travaillé mais aussi peu braqué qu'avant, et un museau retouché. Rien de nouveau sur les roues arrières, ce qui est décevant.
Mclaren a ajouté des flaps supplémentaires sur son aileron et sur les roues avant.
Ferrari a retouché les déflecteurs qui portent les rétroviseurs...sans le Kers à Shanghai.
Kubica et BMW opte pour le KERS, comme Heidfeld depuis le début de saison. Les deux pilotes sont légers.

Type de gomme de Bridgestone sur les prochains Grand Prix
Espagne tendres / durs
Monaco super tendres / tendres
Turquie tendres / durs
Grande-Bretagne tendres / durs
Allemagne super tendre / médium

Jenson Button réalise une course parfaite. Il remporte sous la chaleur le Gp de Bahrein avec maestria. Il devance le jeune Sebastian Vettel et le vieux briscard Jarno Trulli. Lewis Hamilton se rapproche du championnat, il est 4e. Ferrari marque enfin ses premiers points. Petit point pour Fernando Alonso. A noter que les deux BMW ferment la marche 18e et 19e et la fiabilité fait toujours défaut à Ferrari et à la monoplace de Felipe Massa.

Le désert de Bahreïn accueille la quatrième manche du championnat du monde de Formule 1. Les pilotes sont tous préparés physiquement pour vivre une course chaude, très chaude. Hier, la température de la piste est montée jusqu’à 55°C, cet après midi, on ne prévoit pas moins. Pire encore, les météorologues n’écartent pas la possibilité d’une tempête de sable… En février, Toyota et Ferrari avaient rencontré une situation similaire et avaient été contraintes d’abandonner ses essais. Aujourd’hui, c’est un autre schéma qui s’offre aux pilotes. Une chose est sûre, le temps ne sera pas à la pluie ! Hier soir, le vent était très fort et inquiétait. Mais, il semble s’être calmé.

Hier, c’est Jarno Trulli qui a arraché la pole position, il devance son coéquipier Timo Glock, une première ligne historique signée Toyota ! Mais, les deux Toyota devront se méfier du baby Schumi juste derrière. Sebastian Vettel est troisième avec plus de carburant embarqué. Derrière d’autres outsiders, Jenson Button, Lewis Hamilton ou encore Rubens Barrichello. Les Brawn Gp ont été déçu par cette médiocre qualification. Jusqu’à présent Button ou Barrichello n’ont jamais été si loin ! A contrario, bonne nouvelle pour Ferrari qui se qualifie 8e pour Felipe Massa et 10e pour Kimi Raikkonen. Maintenant, la Scuderia doit gagner. Si elle ne marque pas de points ici, elle rentrera dans le l’histoire, pas de points marqués en 4 courses ce n’est pas arrivé depuis 1960 ! Néanmoins, à Bahreïn, Felipe Massa se sent comme chez lui. Il a gagné deux fois ici, en 2007 et 2008. Hier, le brésilien fêtait ses 28 ans et n’a fait qu’un seul vœu : marquer des points. A noter la 7e position de Fernando Alonso avec la R29. Toutefois, la Renault semble légère. Les perdantes de ses qualifications sont les BMW, Robert Kubica et Nick Heidfeld sont loin et n’ont pas de grandes attentes ici.

Moins de 30 minutes avant le départ du 4e GP de l’année. Les pilotes se mettent en grille et conservent leur concentration. Il fait déjà très chaud sur le circuit. La température de l’air est de 36°C et plus de 50°C sur la piste. Le vent semble supportable mais risque de gêner la conduite des pilotes. Le soleil est beau fixe, ça change après trois courses pluvieuses. Toutefois, cela risque d’avoir une répercussion sur les pneumatiques mais aussi sur les moteurs. La fiabilité sera donc soumise à rudes épreuves. Les pilotes s’élancent pour le traditionnel tour de chauffe. Ils tentent de mettre les pneumatiques en température. On a pu voir lors des essais qu’un pneu froid, glacé, perdait toute sont adhérence. Les 20 monoplaces se réinstallent en grille, sur leur position. La plupart des pilotes sont en pneus tendres.

Les feux verts s’allument et s’éteignent simultanément. Les moteurs rugissent. C’est parti. Le départ est donné ! Très bon départ de Lewis Hamilton ! Il est troisième. Timo Glock réalise parfaitement son départ également. Touchette entre les deux Ferrari ? Alonso a raté son départ. Hamilton déchaîné. Button à l’attaque. Il repasse sans souci la Mclaren. La tête de la grille est totalement bouleversée. C’est impressionnant et ça risque de se toucher. Piquet crée un petit bouchon en 11e position. C’est à trois de front qu’ils se battent ! Massa est seulement 10e, il perd du terrain. Pour Kubica ça va mal, il change son aileron. Nakajima également. Massa aux stands. Touchette en effet avec Raikkonen au départ.

1 Glock
2 Trulli
3 Button
4 Hamilton
5 Vettel
6 Barrichello
7 Raikkonen
8 Alonso
Massa ressort des stands après avoir changé d’aileron avant. Il est 17e. Les deux pilotes BMW sont 19e et 20e.

Les deux Toyota de Glock et Trulli prendre la poudre d’escampette. Seul Button tente de suivre la cadence. Hamilton semble lâché et Vettel lui met la pression. A noter que son coéquipier, Webber partait 17e sur la grille, il est déjà 11e. La Red Bull est extrêmement puissante et rapide. La bataille fait rage entre les deux Toyota. Trulli revient sur son coéquipier. Button également tente de revenir.

A noter que Massa, Heidfeld, Nakajima et Kubica se sont tous trois déjà arrêtés après une touchette.

La vague de ravitaillement va bientôt commencer. 10 tours couverts pour l’instant. Meilleure tour pour Trulli 1 :34.556.

Massa revient sur Bourdais comme un boulet de canon. Le brésilien a vu ses espoirs de points s’envoler après une touchette avec son coéquipier au départ, il fait une course à la Schumacher.

Timo Glock aux stands ! Il met beaucoup d’essence, tout compte fait il ne fera que deux arrêts. Glock ressort devant Rosberg, belle passe d’arme entre les deux allemands. Jarno Trulli aux stands à son tour. Il chausse les pneus durs. Button s’empare donc de la tête devant Hamilton. Trulli ressort juste devant Alonso. Kovalainen a connu un souci de pneumatiques, il était en durs et est contraint à ravitailler plus tôt que prévu. Alonso harcèle Trulli. Le vieux briscard ne se laissera pas faire. Alonso a le KERS. Il tente à l’extérieur, il accélère et ça passe ! Magnifique Alonso ! Barrichello s’arrête, il remet les tendres. Il repart 10e juste devant Fisichella. Button et Hamilton sont aux stands. Vettel est le leader de la course. Beaucoup d’essence pour Button. Il repart juste derrière Raikkonen. Hamilton est 7e devant Glock. Alonso aux stands, il est en pneus tendres. L’autre Renault de Piquet se bat corps et âmes pour conserver la 8e position. Barrichello tente de mettre la pression mais en vain. Il s’énerve et s’agite derrière la Renault équipée du KERS. Quelle bagarre entre les deux brésiliens. C’est impressionnant la lutte entre les deux hommes. Barrichello va plus vite mais ne trouve pas l’ouverture. Ca y est ! Barrichello fonce dans le tas et emmène Piquet. Il passe.

Vettel est en tête. Il rentre au stand. En tendres, il repart très vite. Il est devant Rosberg. Il est 4e. Raikkonen en tête ! Une Ferrari en tête d’un GP, ça faisait longtemps que l’on n’avait pas vu cela. Barrichello cravache. Il dépasse sans souci Glock. Le leader du début de course est en perdition. Raikkonen aux stands. Il ravitaille plus tôt que prévu, il remet des tendres usés. Il n’avait plus de train neuf. Rosberg aussi est aux stands. Raikkonen est 8e. Piquet revient sur Glock. A noter les bonnes performances des Force India, 11e et 12e. Piquet s’arrête après 23 tours couverts. Tout comme Sutil et sa Force India. Ils repartent respectivement 11e et 16e.

Massa revient sur Webber. Tout comme Barrichello revient sur Hamilton. Il attaque le brésilien. Vettel attaque Trulli. Les hommes de têtes sont dans un mouchoir de poche. Button tente de prendre la poudre d’escampette. Barrichello au stand. Il est avec une stratégie à 3 arrêts. Il repart devant Rosberg.

1 Button
2 Trulli
3 Vettel
4 Hamilton
5 Glock
6 Raikkonen
7 Alonso
8 Barrichello

Button cravache et tente de gagner sa course. Vettel et Hamilton sont coincés derrière Trulli qui est en pneus durs contrairement aux autres.

Mi course !

Hamilton est en discussion avec son team. Trulli devrait s’arrêter avant les deux hommes.

Petite faute de Vettel devant Hamilton. Juste au moment où Nakajima sort des stands. Raikkonen revient sur Glock. Il cravache le pilote finlandais. Il revient sur Glock et devrait utiliser son KERS pour doubler la Toyota. Une bataille de maître.

Il reste 24 tours. Tout est encore possible. Timo Glock rentre aux stands. Il met les tendres. Il repart 10e juste derrière Piquet. Le team radio Toyota explique à Trulli de prendre du large face à Vettel. Bataille entre Massa et Kubica. La Ferrari n’a plus le KERS. Nouveau problème de fiabilité après la touchette entre coéquipiers. Kubica rentre au stand. Button au stand.Trulli aussi. Tout comme Hamilton. Ils sont coudes à coudes. Alonso aux stands. Vettel est devant. Il avait 16 secondes de retard sur Button. Barrichello qui met la pression sur Trulli.

1 Vettel
2 Button
3 Raikkonen
4 Trulli
5 Barrichello
6 Hamilton
7 Rosberg
8 Piquet

La vague des ravitaillements n’est pas terminée. Vettel, Raikkonen, Rosberg et Piquet ne se sont pas arrêtés.

Vettel aux stands ! Il ressort devant Trulli ! L’italien est 3e mais en tendres et nettement plus rapides ! Button doit cravacher pour concrétiser sa victoire. Raikkonen est en tendres et devrait bientôt s’arrêter.

1 Button
2 Raikkonen
3 Vettel
4 Trulli
5 Barrichello
6 Hamilton
7 Rosberg
8 Glock

Raikkonen est le plus rapide en piste tout comme Barrichello mais les deux hommes doivent s’arrêter. Button semble en difficultés. Raikkonen rentre au stand. Ils sont longs chez Ferrari. Il ressort 8e derrière Glock, les deux hommes sont aux coudes à coudes. Grâce au KERS, Raikkonen peut se battre pour la 7e place. Rosberg au stand. Kubica en tête à queue après une tentative de dépassement sur Nakajima pour le gain de la 18e place. Massa, une nouvelle fois au stand. Il repart 15e. Barrichello également est au stand. Il repart devant la Ferrari de Raikkonen.

1 Button
2 Vettel
3 Trulli
4 Hamilton
5 Barrichello
6 Raikkonen
7 Glock
8 Alonso

Il reste moins de 10 tours.

Button continue de cravacher. C’est fini pour Nakajima. Il était 18e. Dure journée pour le pilote williams. Petit contact entre Massa et Fisichella. Button est la victime indirecte de cette touchette. Trulli met la pression sur Vettel. La Ferrari a une nouvelle fois connue des soucis de fiabilité. Il a des problèmes de KERS. Décidément, le chat noir est toujours dans sa monoplace. Il se plaint énormément. Il semble avoir des soucis de freins. Il n’est vraiment pas verni le pilote brésilien. Belle bagarre entre Glock et Raikkonen. Le pilote Ferrari est en durs et Toyota est en tendres.

Jenson Button s’empare de la victoire devant Sebastian Vettel et Jarno Trulli. Button réalise une course de mains de maître et conforte sa position de leader du championnat du monde.
Ferrari marque ses premiers points mais manque encore de fiabilité. Les BMW semblent les monoplaces les plus en difficultés en se battant pour les deux dernières places du classement.

Normalement la Promenade des Anglais, c’est à Cannes. Mais Monaco, dont le grand prix coïncide presque toujours avec le célèbre Festival, ne voulait pour une fois pas être en reste. Ce fut donc la promenade de l’Anglais. Celle de Jenson Button, le pilote au physique de star qui joue les premiers rôles en F1 après avoir du se contenter longtemps de celui de simple figurant. La principauté n’était que le sixième rendez vous d’un film qui pourrait tout naturellement s’intituler le Jenson Button World Tour 2009.




En fait c’est un remake du célèbre réalisateur Ross Brawn qui reproduit sous son nom un scénario déjà bien huilé du temps où il travaillait à la Scuderia Ferrari avec Michael Schumacher. Cette fois les voitures ne sont plus rouges, mais Ross a tout de même conservé le Brésilien Rubens Barrichello pour le second rôle où il s’était montré parfait. Celui du râleur qui se plaint toujours et qui aurait dû gagner la course si sa ceinture ne s’était pas desserrée et s’il n’avait pas « fusillé » ses pneus plus vite que son coéquipier ! Histoire de donner le change et de faire croire aux adversaires que tout n’est pas si facile au sein de l’ex-écurie Honda.

Que Rubinho se rassure. il est aussi prévu que Jenson le laisse gagner ! Titre mondial dans la poche depuis longtemps, l’Anglais aura tout loisir de faire apprécier son esprit chevaleresque en « offrant » à Barrichello « son » grand prix national, le 18 octobre prochain qui plus est dans sa bonne ville de Sao Paulo. Car il n’est plus grand monde pour croire ou espérer en un retournement de situation qui empêcherait Button de succéder à son compatriote Lewis Hamilton qui s’est pris à Monaco un tour dans la vue pour la deuxième fois consécutive après Barcelone.




Alors que chacun se félicitait avec raison du bouleversement de la hiérarchie provoquée par les nouveaux règlements, voilà qu’au terme du premier tiers de la saison, la dernière once de suspense qui pouvait subsister s’est volatilisée du côté de Sainte Dévote. Au dix-septième tour, quand le jeune et talentueux Sebastian Vettel a détruit sa Red Bull Renault contre le rail. Button n’en demandait pas tant. Voilà dix points d’avance supplémentaires que le jeune Allemand, qui en accuse désormais 28 de retard, lui a offert sur un plateau. Déjà presque trois victoires à rattraper! La monoplace d’Adrian Newey reste pourtant la plus performante derrière la Brawn, mais malgré ses qualités, Vettel ou Mark Webber auront du mal à empêcher Button de remporter les deux prochaines courses à Istanbul et à Silverstone. Silverstone où les Brawn devraient se régaler...

De fait le seul grain de sable qui pourrait enrayer cette chevauchée, c’est l’ennui que Button dit ressentir à force de gagner aussi facilement. C’est de l’humour sans doute, mais qui ne fait pas rire tout le monde. En tout cas, il en est un qui ne s’ennuie pas, c’est John Button. En Turquie, il lui faudra pour la première fois utiliser les deux mains pour compter les victoires 2009 de son fils et si tout va bien à Spa Francorchamps ou Monza, il lui faudra se munir d’une ardoise pour écrire le chiffre onze. Excès d’optimisme ou réalisme ? Un peu des deux sans doute. Tout ne sera pas si facile.




A Monaco, la Scuderia a retrouvé des couleurs en plaçant ses voitures aux troisième et quatrième place. Kimi semblait même ravi de retrouver les joies du podium. La F 60 progresse c’est sûr, mais une première victoire semble toujours hors de portée, sauf circonstances exceptionnelles. Idem pour Renault et McLaren. Hamilton a raté le coche aux qualifs en détruisant sa monoplace en Q1 à Mirabeau et Fernando Alonso, parti neuvième sur la grille termine septième après les abandons de Vettel et d’Hekki Kovalainen, lui aussi parti à la faute avec la deuxième McLaren. Rien que de très logique donc pour le double champion du monde espagnol qui peut regretter de n’avoir pas céder aux sirènes de l’ex-écurie Honda, mais se réjouit de ne pas avoir répondu favorablement aux offres de BMW. On ne rigole plus au sein de l’écurie germano-suisse dont les voitures ont joué les voitures balais en Principauté. Avec les Toyota qui ont sans doute disputé le dernier grand prix de Monaco de leur relativement courte histoire en F1…

La Turquie qui devrait voir les Brawn GP un peu plus en difficulté ou du moins sous pression. Ferrari devrait y être performante et contrairement à Monaco il est possible de dépaser sur ce circuit. Les courbes rapides devraient mieux convenir aux McLaren. Par contre une nouvelle victoire de Button sur le tracé d'Istanbul mettrait un terme définitif aux espoirs des autres pilotes de coiffer le pilote Britannique dans la lutte pour le titre mondial. Affaire à suivre donc!

l'aura du pilote et sa capacité à faire gravité une équipe autour de lui... Et c'est peut être aussi pour cette raison qu'une équipe est plus conciliante avec ces pilotes même s'ils font des erreurs
Bourdais son côté cow boy au fort caractère n'était forcement pas compatible avec une écurie italienne, tout comme Montoya avec mc laren...
Heidfeld ben c'est juste une différence de style par rapport à Kubica qui (quoi que la conciliation entre les 2 est bien plus sympatoche que des senna-prost ou schumi 2-montoya )... Pourquoi on parle moins de lui ben c'est juste le même style que Raykko, toujours présent sur la piste mais les médias rien à foutre sans parler de son côté gentillet voir un peu effacé... (je crois me souvenir que du temps de Williams, les sponsors voulaient faire un reportage sur lui et sa famille et qu'il a refusé...)

A Interlagos dans une dizaine de jours, Jenson Button deviendra le 31è champion du monde de l’histoire du championnat du monde de Formule 1 à condition de quitter Sao Paulo avec 10 points d’avance sur Rubens Barrichello et Sebastian Vettel.



Aucun de ses rivaux ne pourra égaler son nombre de victoires en 2009 (6 à ce jours, contre 3 pour Vettel et 2 pour Barrichello) et le Britannique serait donc sacré en cas d’égalité de points au soir de la finale d’Abou Dhabi. Avant Interlagos, Button possède 85 points, Barrichello 71 et Vettel 69.



Quel que soit le résultat de ses adversaires directs, Button sera champion à Interlagos s’il termine devant eux. S’il franchi la ligne d’arrivée après eux, plusieurs cas de figure se présentent, en fonction de l’origine de la menace, Barrichello ou Vettel. Button sera sacré au Brésil si :



Button
Barrichello

Au pire 3è
Victoire

Au pire 5è
2è

Au pire 7è
3è

Au pire 8è
4è






Button
Vettel

Au pire 5è
Victoire

Au pire 7è
2è

Un ciel légèrement nuageux, balayé par le vent (près de 4 mètres/seconde), au travers duquel parvenaient à percer quelques rayons de soleil, étaient au rendez-vous pour le départ du Grand Prix du Brésil, 16ème et avant-dernière épreuve du championnat du monde. Du côté des températures, le thermomètre affichait 27° dans l’air, 35° par terre.

A l’issue du traditionnel tour de formation, les 20 pilotes revenaient se placer sous les ordres du starter.

A l’extinction des feux rouges, Barrichello virait en tête devant Webber. Mais derrière eux, les incidents se précipitaient.

Raikkonen – qui avait profité pleinement du système KERS pour déborder Sutil à l’entame du premier virage, se portait ensuite à l’attaque de Webber. Mark résistait, et poussait Kimi dans l’herbe. L’aileron avant de la Ferrari n’y résistera pas.

Sutil se retrouvait coincé derrière la Ferrari blessée – et se voyait dans le même temps attaqué par Trulli à l’extérieur. Jarno – à cheval sur le vibreur – perdait le contrôle de sa Toyota et percutait de plein fouet la Force India. Alonso ne pouvait éviter la monoplace d’Adrian en perdition…

La voiture de sécurité intervenait immédiatement pour permettre aux commissaires de nettoyer la piste des nombreux débris laissées par ce violent carambolage.

Dans le stand McLaren, Heikki Kovalainen – parti en toupie, après un contact avec Vettel dans le premier virage – changeait le museau avant de sa monoplace. Un arrêt dont profitait les mécaniciens pour refaire le plein. Trop pressé, Kovalainen arrachait le tuyau de ravitaillement – et aspergeait d’essence la Ferrari de Raikkonen qui repartait derrière lui. Les deux Finlandais pouvaient néanmoins reprendre la piste !

Après 6 tours derrière la voiture de sécurité, la course était relancée : Barrichello en tête devant Webber. Juste derrière eux, Kubica débordait Rosberg pour le gain de la 3ème place. Buemi, Kobayashi, Button, Nakajima, Vettel et Heidfeld complétaient le Top 10

Au 15ème des 71 tours à parcourir – Barrichello devançait Webber + 1.9, Kubica + 2.7, Rosberg + 4.7, Buemi + 9.7, Kobayashi + 14.9, Button + 15.3, Nakajima + 16.2, Vettel + 16.9 et Heidfeld + 17.5

Heidfeld était le premier à ravitailler au 20ème passage. Nick sera le premier à renoncer dès le 21ème tour. Rubens Barrichello – leader - stoppait ensuite, et repartait 9ème, juste devant Vettel. Sebastian allait réussir à déborder son rival brésilien à l’extérieure de la courbe de Ferradura.
Peu à peu, l’ensemble des concurrents effectuait un rapide passage à la pompe.

Une vague de ravitaillement sur laquelle surfait parfaitement Mark Webber pour s’emparer de la tête de la course.

Une épreuve qui prenait fin dès le 27ème tour pour Rosberg, victime d’un ennui mécanique à bord de sa Williams. 3 tours plus tard, c’est Nakajima qui renonçait après un accrochage avec la Toyota de son compatriote, Kamui Kobayashi à la sortie de Curva do sol. La longue glissade, contre le rail d’abord, à travers le bac à graviers ensuite, se terminait brutalement dans les piles de pneus – heureusement sans mal pour Kazuki !

A mi-course – Webber devançait Vettel + 4.1, Kubica + 7.3, Barrichello + 11.3, Hamilton + 11.9, Raikkonen + 25.3, Button + 26.4, Buemi + 28.4, Fisichella + 29.1 et Liuzzi + 34.1

La deuxième vague d’arrêts aux stands débutait une trentaine de tours de l’arrivée pour Vettel, Hamilton et Raikkonen. Ils seront bientôt imités par l’ensemble du plateau. Webber – leader –stoppait au 51ème passage, et repartait toujours en tête de la course, avec 5 longueurs d’avance sur la BMW Sauber de Robert Kubica.

Dans le ciel, quelques nuages noirs s’amoncelaient au-dessus d’Interlagos, et laissait planer le doute d’une averse avant le terme du Grand Prix. La pluie ne viendra pas… et permettait à Mark Webber de décrocher la victoire, la deuxième de la carrière du pilote australien. Discret mais efficace, Robert Kubica hisse sa BMW Sauber sur la 2ème marche du podium.

Malheureusement pour Rubens Barrichello – une crevaison lente – l’obligeait à regagner les stands pour un changement imprévu à 8 tours de l’arrivée. Un incident qui anéantissait définitivement les chances de Rubens dans la course au titre.

La 4ème place de Vettel était vaine puisque Jenson Button – 5ème - s’assurait le titre des pilotes – et offrait par la même occasion la couronne des constructeurs à l’équipe de Ross Brawn. Le pilote britannique succède à son compatriote Lewis Hamilton, et devient ainsi le 60ème champion du monde de l’histoire de la F1.

stats 2009 interne en course.

Ferrari :
Massa VS Raikkonen :
Raikkonen : 5 (50 %)
Massa : 5 (50 %)

Raikkonen VS Badoer :
Raikkonen : 2 (100 %)
Badoer : 0 (0 %)

Raikkonen VS Fisichella :
Raikkonen : 5 (100 %)
Fisichella : 0 (0 %)


McLaren :
Hamilton VS Kovalainen :
Hamilton : 11 (65 %)
Kovalainen : 6 (35 %)


BMW :
Kubica VS Heidfeld :
Heidfeld : 10 (59 %)
Kubica : 7 (41 %)


Renult :
Alonso VS Piquet :
Alonso : 8 (80 %)
Piquet : 2 (20 %)

Alonso VS Grosjean :
Alonso : 6 (86 %)
Grosjean : 1 (14 %)


Toyota :
Trulli VS Glock :
Glock : 9 (60 %)
Trulli : 6 (40 %)

Trulli VS Kobayashi :
Kobayashi : 2 (100 %)
Trulli : 0 (0 %)


Toro Rosso :
Buemi VS Bourdais :
Buemi : 6 (67 %)
Bourdais : 3 (33 %)

Buemi VS Alguersuari :
Buemi : 4 (57 %)
Alguersuari : 3 (43 %)
1 égalité : Singapour


Red Bull :
Webber VS Vettel :
Vettel : 10 (59 %)
Webber : 7 (41 %)


Williams :
Rosberg VS Nakajima :
Rosberg : 14 (82 %)
Nakajima : 3 (18 %)


Force India :
Fisichella VS Sutil :
Fisichella : 8 (67 %)
Sutil : 4 (33 %)

Sutil VS Liuzzi :
Liuzzi : 3 (60 %)
Sutil : 2 (40 %)


Brawn GP :
Button VS Barrichello :
Button : 11 (65 %)
Barrichello : 6 (35 %)

en qualifs:

Ferrari :
Massa VS Raikkonen :
Raikkonen : 6 (60 %)
Massa : 4 (40 %)

Raikkonen VS Badoer :
Raikkonen : 2 (100 %)
Badoer : 0 (0 %)

Raikkonen VS Fisichella :
Raikkonen : 5 (100 %)
Fisichella : 0 (0 %)


McLaren :
Hamilton VS Kovalainen :
Hamilton : 12 (71 %)
Kovalainen : 5 (29 %)


BMW :
Kubica VS Heidfeld :
Kubica : 10 (59 %)
Heidfeld : 7 (41 %)


Renult :
Alonso VS Piquet :
Alonso : 9 (90 %)
Piquet : 1 (10 %)

Alonso VS Grosjean :
Alonso : 7 (100 %)
Grosjean : 0 (0 %)


Toyota :
Trulli VS Glock :
Trulli : 11 (73 %)
Glock : 4 (27 %)

Trulli VS Kobayashi :
Trulli : 2 (100 %)
Kobayashi : 0 (0 %)


Toro Rosso :
Buemi VS Bourdais :
Buemi : 7 (78 %)
Bourdais : 2 (22 %)

Buemi VS Alguersuari :
Buemi : 8 (100 %)
Alguersuari : 0 (0 %)


Red Bull :
Webber VS Vettel :
Vettel : 14 (82 %)
Webber : 3 (18 %)


Williams :
Rosberg VS Nakajima :
Rosberg : 14 (82 %)
Nakajima : 3 (18 %)


Force India :
Fisichella VS Sutil :
Fisichella : 6 (50 %)
Sutil : 6 (50 %)

Sutil VS Liuzzi :
Sutil : 4 (80 %)
Liuzzi : 1 (20 %)


Brawn GP :
Button VS Barrichello :
Barrichello : 9 (53 %)
Button : 8 (47 %)

Retour sur la saison 2009. Notre 1er volet est consacré à Button (Brawn), Vettel (Red Bull), Barrichello (Brawn), Webber (Red Bull), Hamilton (McLaren) et Räikkönen (Ferrari). Pourquoi ont-ils été les six meilleurs ? Eléments de réponses...

1-Jenson Button (Brawn) 95 points

Avoir du talent c'est bien, l'utiliser en toute circonstance c'est mieux. Avec son double-diffuseur et sa pole position d'avance, le Britannique a fait cavalier seul en début de saison, puis il a géré. Jusqu'à en être tétanisé à Suzuka. Le problème est que sa Brawn était de toute évidence une Ferrari des plus belles années : peinte en blanc avec tous les marques de design qui ont fait la patte de Ross Brawn (museau, cockpit, pontons…). Avec de l'or dans ses mains, Michael Schumacher n'a jamais musardé dix GP. A Abou Dhabi, Rubens Barrichello a donné le coup de grâce en parlant de "paresse" de toute l'équipe... Toute… La chevauchée monégasque et la remarquable demi-victoire (qui aurait pu lui porter préjudice) à Sepang n'empêchent pas le goût d'inachevé. Chaque saison ne livre pas un grand champion. Une ligne à son nom au palmarès des couronnés, sûrement pas un chapitre dans le livre des grands champions du monde.

2-Sebastian Vettel (Red Bull) 84 points

Il avait tourné Red Bull en ridicule l'an dernier, il vient d'en faire la meilleure écurie du plateau après Brawn. Ce n'était pas gagné, car la RB5 a été la dernière à recevoir un double diffuseur et n'avait pas de KERS. Le garçon a d'ailleurs lourdement insisté là-dessus. Non pas qu'il était désavantagé de ce point de vue par rapport à Button et Barrichello, mais que l'option manquante l'a indéniablement privé de quelques points pris par Hamilton. Il finit à 11 points du champion et sans son absence de discernement à Melbourne dans les roues de Kubica il aurait échoué à 5 longueurs. Mais il n'était pas mûr pour le titre, comme l'a montré son erreur à Istanbul, où il a ouvert un boulevard à Button, et a surtout passé sa colère sur son moteur en fin de parcours.

3-Rubens Barrichello (Brawn) 77 points

Un éligible à la consécration suprême doit toujours très vite comprendre ce dont il a besoin techniquement et ce qui peut le freiner dans sa progression. C'est en cela que "Rubinho" n'appartiendra jamais à cette caste dorée. Le temps de réaliser qu'il se fourvoyait depuis un an et demi avec un système de freinage personnalisé, courant juin, et Button était déjà trop loin. Aussi, l'inoxydable a obtenu trop tard la parité de traitement stratégique, moyennant un coup de gueule à Montmelo. La rançon d'années de beautiful loser chez Ferrari qui avaient fait resurgir inconsciemment dans l'esprit de Ross Brawn une condition de numéro 2 consentant. Poussé au final par Vettel de la 2e place du podium malgré une voiture très fiable qui lui a redonné pole et victoires après cinq ans de privation.

4-Mark We b ber (Red Bull) 69,5 points

Il était temps que l'Australien agrandisse la confrérie des polemen et vainqueurs en GP, ce qui fut fait à Nürburg. Ça n'avait rien d'évident après une fracture de la jambe droite hivernale. Plus surprenant, il n'a pas explosé face à Vettel, qui devait le faire passer pour un pilote de seconde zone. Du moins en course car le comparatif en qualif a été humiliant : 2-15. L'Aussie reste indispensable à l'univers de la Formule 1 par son côté anti-conformiste. En effet, il fut l'un des seuls à faire l'éloge de son manager personnel, le "sensationnel" mais sulfureux Briatore. Red Bull a répondu à cette audace en tentant de casser son contrat 2010 pour mettre Räikkönen à sa place. Toujours "trash" en piste car il vit mal d'être sur la défensive. Räikkönen, sournoisement coincé dans le 1er tour à Sao Paulo, peut témoigner.

5-Lewis Hamilton (McLaren) 49 points

Le Britannique avait la vie facile : Woking lui garantissait de la mécanique gagnante depuis son arrivée en F1, en 2007. Cette insouciance a connu une rupture brutale cette année, sous la forme d'une MP4 en grave déficit d'appuis. Ce défaut congénital fut l'occasion de vérifier sa patience, sa capacité à galvaniser une équipe par des chaudes félicitations à l'occasion de progrès même infimes, et à fructifier chaque avantage. Le KERS pour la première victoire de l'année en Hongrie, son talent naturel pour un sans faute à Singapour. De la rage en permanence, trop à Monza à la poursuite de Button. Seul pilote à bord tant Kovalainen fut transparent, il a su guider l'usine dans une saison compliquée par l'interdiction des tests. C'est la dimension supplémentaire qu'il a prise et que beaucoup n'auront jamais.

6-Kimi Räikkönen (Ferrari) 48 points

Le Finlandais qui se veut impassable a été ébranlé par son éviction de la Scuderia avant terme, ce qui l'a laissé "très triste". Un terrible désaveu qui l'a renvoyé à son peu d'intérêt pour la technique et à un manque de motivation de début de saison qui a fini par lasser à Maranello. Il sera impossible de lire plus tard son parcours en F1 sans évoquer ce couac, sauf si Alonso hérite l'an prochain d'une rossa digne de la F60, c'est-à-dire lamentablement ratée... "Iceman" était déjà sorti passablement affaibli de sa cohabitation avec Massa en 2008 et se pensait immunisé avec un contrat 2010. Ce fut son erreur. Néanmoins, il faut souligner qu'après dix misérables points grappillés en neuf grands prix, il en a rentré 38 en seconde partie de saison, dont 10 à Spa grâce à un précieux système de récupération d'énergie cinétique. Et à son talent pur sur ce circuit d'homme. Même cet exploit ne suffit pas à sauver sa peau, pas plus que les incertitudes quant à la capacité de Massa à se remettre de son accident. Domenicali n'a jamais raté une occasion de louer son génie dès lors que lui fut montrée la sortie, ce qui sous-entend que c'est plutôt auprès de Montezemolo qu'il avait épuisé son crédit.

Eurosport - Stéphane VRIGNAUD

Retour sur la saison 2009. Notre 2e volet relate la saison de Rosberg (Williams), Trulli (Toyota), Alonso (Renault), Glock (Toyota), Massa (Ferrari) et Kovalainen (McLaren).

7-Nico Rosberg 34,5 points

L'Allemand a densifié ses prestations techniques en se plaçant 14 fois dans le top 10 sur la grille pour 13 arrivées dans le top 9 dont 6 dans le top 5. Au volant d'une FW31 hyper fiable (un bris de boîte de vitesses à Sao Paulo), il a conduit seul les travaux. Mais on attend encore de le juger dans une grande écurie, au contact d'autres calibres que Nakajima. Malheureusement, il a souvent servi les plans d'un team en mal de publicité en tournant à vide en essais libres, jusqu'à tomber en panne d'essence. Rayon com, "Britney" manque toujours de spontanéité dans son discours faussement libéré.

8-Jarno Trulli 32,5 points

L'échec du GP de Belgique, qu'il aurait du remporter, a affecté son image dans l'équipe et a attesté qu'il ne serait jamais un opportuniste. En pole à Sakhir, il a surfé sur les indéniables qualités de la TF109, marqué le pas en cours de saison avant de se reprendre. Après plus de cinq ans de collaboration, il laisse l'étrange image d'un pilote en bout de course, furieux d'avoir été mis dehors par Sutil au Brésil, et dominé par son équipier débutant Kobayashi à Abou Dhabi. Il était temps que ça se termine. Lotus, de retour il faut l'espérer en 2010, aimerait l'avoir en complice de Gascoyne.

9-Fernando Alonso 26 points

Il ne s'est jamais répandu en critiques et c'était là la preuve d'un renoncement à voir son équipe lui offrir une voiture gagnante. Il a eu le tact d'attendre le dernier meeting pour taxer la R29 de "plus mauvaise Renault" qu'il n'ait pilotée. Une pole position avec un réservoir en mode "light" en Hongrie et 12 top 10 sur la grille sont toujours un exploit avec une poubelle. On ne s'est même pas étranglé chez Renault lorsqu'il a rendu hommage à Flavio Briatore après son podium à Singapour. Sûr de son rêve rouge et plus philosophe que jamais après une troisième année d'échec pour le titre. Mais une désillusion l'attend peut-être en 2010…

10-Timo Glock 24 points

Pris en défaut plus souvent qu'à son tour lorsqu'il fallait faire monter ses pneus à température en qualif, il n'a pas toujours excellé le samedi après-midi mais s'est bien rattrapé le dimanche, ce que le paddock a retenu. Remarquable 3e en "intermédiaire" usés sous un déluge à Sepang, il a encore relevé sa cote à Singapour 2e au point que Renault et McLaren lui ouvrent leurs portes pour discuter de 2010. Néanmoins, son forfait a montré qu'un pigiste débutant pouvait bien faire aux commandes d'une TF109 bien née.

11-Felipe Massa 22 points

Le miraculé de l'année. Le ressort échappé de la Brawn de Barrichello en Hongrie en qualif aurait pu lui coûter la vie. Rétrospectivement, ses tours à Magny-Cours en 2008, juste derrière la Ferrari de Räikkönen dont une tubulure d'échappement menaçait de se détacher, font froid dans le dos. Il n'aura disputé que neuf Grands Prix, démontrant une implication technique sans faille, ce qui lui a valu de conserver une confiance aveugle de la part de Montezemolo. Sa défection pour 2010 n'aurait de toute façon pas laissé la Scuderia sans solution, Schumi ayant déjà tout fait pour le suppléer. Au passage, la parfaite entente Massa-Schumi-Montezemolo aura condamné l'indépendantiste Räikkönen.

12-Heikki Kovalainen 22 points

De loin le pilote qui a perdu le plus de crédit dans le paddock en 2009, excepté le dévoyé petit Piquet. Un seul Finlandais avait échoué chez McLaren, Keke Rosberg, atomisé par Alain Prost en 1986. Après deux ans en Gris, le Nordique n'est même plus considéré comme un N.2 crédible, ce qui sous-entendrait qu'il puisse soutenir ce grand carnassier qu'est Hamilton en partageant les tâches. Trop souvent largué sans comprendre. Et, malheureusement, lorsqu'il fut en mesure de battre le Britannique, ce fut pour offrir l'image d'une dérive fatale à un virage de la pole, à Valence. Mercedes-Benz a fini par le réduire à un VRP de son KERS miracle en lui faisant répéter des louanges toutes préparées. Il ne voulait pas entendre parler d'un poste de N.2 au service d'Alonso chez Renault. McLaren ne l'a jamais bridé. Au moins est-il fixé sur ses capacités.

Eurosport - Stéphane VRIGNAUD

Retour sur la saison 2009. Notre ultime volet passe en revue les prestations des pilotes classés de la 13e à la 25e et dernière place. Avec pêle-mêle au programme Heidfeld, Kubica, Buemi, Bourdais, Grosjean et la guest star Badoer…

13-Nick Heidfeld 19 points


Quarante trois arrivées consécutives puis l’abandon à Singapour, fauché par sutil. L’Allemand n’est plus de ceux dont on attend une manifestation de génie mais année après année, il justifie sa présence par sa régularité et son aptitude à saisir une occasion dès qu’elle se présence. Ce fut le cas sous la pluie, en Malaisie (2e). Le reste a été un calvaire jusqu’au dernier tiers du championnat, où il est rentré quatre fois dans le top 7 au volant d’une F1.09 aussi laide qu’inconduisible. Cependant, il a semblé avoir baissé d’un ton en qualif. Le retrait de BMW l’a mis sur le marché mais il reste mieux coté qu’un Kovalainen ou un Trulli.


14-Robert Kubica 17 points


Pauvre Robbie ! Sa descente aux enfers a été quasi ininterrompue depuis la fin 2008, lorsque BMW avait annihilé ses dernières chances mondiales sur l’autel de la compétitivité de la F1.09. Un vrai gâchis aggravé par le nouveau régime hivernal qu’il s’infligea pour rouler avec le KERS. La double peine encore : son gabarit était trop important et le fiasco technique fut porté à son comble avec l’abandon du KERS. A la radio, « Kub » n’a eu cesse de dénoncer le manque de grip de sa machine mais il est resté pugnace dans le peloton. Son incroyable 2e place au Brésil fut une étrangeté, signée sur le sec au volant d’une monoplace en version pluie… Sur les conseils de son ami Alonso, il s’est jeté à l’aveugle dans le challenge Renault 2010… Si ça ne s’appelle pas de la foi… Sa laborieuse campagne 2009 n’a pas affecté son image : Bell a bien synthétisé le sentiment général en estimant qu’il représentait « un échange standard avec Alonso ». L’Alonso de 2003-2004.


15-Giancarlo Fisichella 8 points


On savait depuis longtemps que « Fisico » n’était pas un magicien. Néanmoins, ce fut une surprise de le voir en lice pour la gagne en Belgique, où Räikkönen a finalement eu raison de lui grâce au KERS. Il aurait pu poursuivre sur cette lancée en Italie, comme l’a montré Sutil, mais Force India avait des ardoises du côté de chez Ferrari et le transfert s’est inscrit dans une logique. Un rêve aussi pour le Romain qui préférait ouvertement risquer de figurer en rouge plutôt que vaincre pour l’Inde. Sa grande satisfaction est d’appartenir à la famille Ferrari, et c’est un peu triste d’en arriver là. Il se fiche d’autant plus de son zéro avec la F60 que la Scuderia va faire de lui son réserviste 2010 et le parrain de son vivier de jeunes pilotes, d’où sortira peut-être le premier champion du monde italien depuis 1953. Dans tout ça, Ferrari réclame qu’il garde le contact avec la F1, donc qu’il retourne courir pour Force India.


16-Sebastien Buemi 6 points


Des débuts prometteurs (7e en Australie, 8e en Chine) puis une condamnation à lutter avec les sans-grades au fur et à mesure que la définition technique de sa Toro Rosso s’éloignait de la Red Bull. Le sympathique helvétique toujours intéressant à écouter a trouvé un second souffle à partir du GP de Hongrie, lorsque Faenza a pu récupérer progressivement son retard sur Milton Keynes. Ses perf furent alors quasiment indexées à celles de Vettel : lorsque l’Allemand jouait la pole, il entrait facilement en Q3. Red Bull a conclu par trois victoires et Buemi a achevé sa première saison par une 7e place au Brésil et une 8e au Brésil. CQFD. Le francophone, qui n’avait pas loisir de s’exercer en test cette année, a véritablement fait bonne impression.


17-Adrian Sutil 5 points


Son coup d’éclat à Monza (2e aux essais, 4e au damier) ne dissimule pas une année globalement décevante. Le meilleur pote de Hamilton a encore parfois un comportement sujet à caution. A Singapour, son égoïsme l’a remis négligemment dans la BMW de Heidfeld et au Brésil la colère à 10.000 dollars de Trulli a accentué l’ambiguïté d’un accrochage dont Alonso peut parler. McLaren et Toyota avaient étudié de près sa candidature pour 2008. Son incapacité à « tuer » à Fisichella l’a catalogué second couteau.


18-Kamui Kobayashi 3 points


Brouillon en Formule 3, irrégulier en GP2 (champion Asie quand même), le Japonais a incroyablement fructifié ses deux bons de sorties, au Brésil et à Abou Dhabi, et prouvé qu’il avait mûri. Et il aurait même débuté au Japon si les officiels de la FIA n’avaient commis l’impair de lui refuser de suppléer Glock. A Sao Paulo, il a crânement tenu tête à Button en faisant du « blocking ». Sur l’île de Yas, il s’est payé le luxe de parader sur le podium avant de rentrer ravitailler. Sixième, il a quand même devancé Trulli. Avant ses deux piges à sensations, il s’était fait à l’idée se retourner cuisiner des sushi au restaurant paternel.


19-Sébastien Bourdais 2 points


Le plateau est divisé en trois tiers à peu près égaux, avec les stars (Alonso, Hamilton, Räikkönen, Button, Massa et Vettel), les impeccables pros dont l’heure n’est pas encore venue ou ne viendra jamais (Rosberg et Kubica d’une part, Barrichello, Webber, Heidfeld et Glock, Trulli) et les précaires. Bourdais appartenait à cette classe de sursitaires remplaçables dans instant par l’un des huit ou dix prétendants, par la force du talent (Senna…) ou de l’argent (Alguersuari…). Le Français avait donc besoin de résultats pour s’ancrer chez Toro Rosso. Ses quatre titres en ChampCar (improprement appelée « F1 à l’Américaine » et en réalité plus proche du GP2…) avaient explosé en 2008 face au génie de Vettel. Mais on tombe rarement deux années de suite sur deux équipiers géniaux, à part si l’on s’appelle Prémat (Rosberg en 2005, Hamilton en 2006). En 2009, le natif du Mans n’a malheureusement pu transformer le second essai malgré la réintroduction des slick et un rôle de leader tout désigné. Plus que Buemi auquel il s’est heurté, c’est le côté « pilote caméléon » qui lui a manqué pour survivre dans des conditions impitoyables au volant d’une voiture qui ne convenait pas à son style. Mais c’est encore cruel, le pilote doit composer. Toro Rosso, qui l’a poussé à prendre les réglages du Suisse, a fini de le gâcher.


20-Kazuki Nakajima 0 point


Soutenu par Toyota chez Williams, il sort du système après deux années dans un environnement favorable. Le bilan est négatif et il a perdu son étiquette de « Japonais de service » au profit de Kobayashi, qui lui a fait littéralement péter les plombs sur une manœuvre délirante à Sao Paulo. C’est un paradoxe : « Kamikazuki » avait montré une plus grande rapidité l’an dernier avec une FW moins bien léchée. Cette année, il n’a quasiment pas commis de bourde mais il s’est fait laminer par Rosberg en qualif, et a souvent séché sur le set-up. Toujours prêt à rendre service, il a été le bon à tout faire pour Williams et ses sponsors lors de nombreuses opérations relationnelles dont Rosberg était déchargé.


21-Nelson Piquet 0 point


Son nom sera à jamais associé au crash téléguidé de GP de Singapour 2008, plus grand scandale révélé de l’histoire de la Formule 1. Pire, il a entaché la réputation de son père dont la biographie de triple champion du monde résonne désormais différemment. Il a voulu parler en repenti pour « briser l’omerta » a-t-il dit. La justice l’a absout mais le milieu l’a rejeté. Beaucoup plus tricard que le banni Briatore, qui n’a pas dit son dernier mot sur le plan juridique... Le petit Piquet repart avec un bilan record pour un pilote Renault : 11 GP de suite sans point. Il s’intéresse au manège de la Nascar.


22-Vitantonio Liuzzi 0 point


Presque impossible à juger. Des performances correctes mais il a été dominé par Sutil, ce qui n’a rien de bon aux yeux des observateurs. Et puis, Fisichella demande à retrouver son baquet en 2010.


23-Roman Grosjean 0 point


Le premier Français chez Renault depuis Tambay en 1984 a vécu un bizutage de sept Grands Prix. Sinon, comment appeler cet apprentissage contraint, forcé, sans la moindre préparation puisqu’il n’était jamais monté dans la R29, et qu’il n’avait pour expérience que 140 tours dans une R28 remontant à plus d’un an ? En F3 Euro Series et en GP2, il bouffait Kobayashi (à matériel égal chez ASM) et Buemi. Agacé, Alonso l’a défendu en jurant que le Genevois jouerait le podium pour peu d’avoir une Toyota dans les mains. Il est aujourd’hui un véritable produit maison que Renault ne sait pas assumer. Un comble. Obligé d’aller voir des vidéos sur Internet ou se repasser des DVD pour apprendre les circuits car c’est maintenant bien connu : Renault est la seule écurie dépourvue de simulateur. En piste, Grosjean est resté prudent, s’interdisant par exemple de jouer avec le diff en essais sous peine de fausser les résultats. A Monza, il a découvert le KERS, reconnu d’un usage pointu par les Alonso et autres Hamilton. Autant de systèmes qu’il aurait du découvrir sereinement en entraînement… Son ultime problème fut la gestion des pneus neufs, compliqués à monter en températures même pour Alonso, lui aussi pris en flagrant délit de zig-zag. Blindé d’essence, le Tricolore a offert l’image d’un pilote débordé sans pitié à Sao Paulo. Chargé comme une mule à Abou Dhabi (710,8 kg, c’était pour le Guiness book), il a exploré une stratégie trop extrême pour son vécu dans la discipline. Renault chercherait un 2e pilote pour marquer des points l’an prochain, comme si un décret suffisait. On se demande bien ce qu’aurait fait Räikkönen aux côtés d’Alonso à Abou Dhabi. Non, l’urgence est simplement de produire un modèle 2010 performant. Kubica capable de viser la victoire, Grosjean en profiterait automatiquement. Il faut se reporter à la seule course signifiante de Renault de la période 2008-2009 (on ne parle donc pas de Singapour) pour s’en convaincre. A Fuji, Alonso avait gagné et Piquet s’était aisément classé 4e.


24-Jaime Alguersuari 0 point


Un Espagnol lancé dans le grand bain sans autre justification que l’empressement d’un père argenté. Quelques moments honorables et une punition dans un mur à Suzuka.


25-Luca Badoer 0 point


Le vétéran italien a du avoir l’impression de gagner à la loterie quand Montezemolo lui a révélé sa lumineuse idée de le glisser dans le baquet de l’infortuné Massa en sympathique remerciement d’années d’essayeur dévoué. Sans compétition depuis dix ans, la mission était impossible. Cette piètre démonstration a eu le mérite d’établir qu’il ne suffit pas de mettre n’importe qui dans une Ferrari pour que ça marche.


Eurosport - Stéphane VRIGNAUD

1
Brawn GP s’est imposée dès sa toute première course. Une telle situation ne s’était plus produite depuis le Grand Prix d’Argentine 1977, avec l’équipe Wolf. En Malaisie, Brawn GP est devenue la première équipe de l’histoire à gagner ses deux premières courses. La dernière pole réalisée d’entrée par une toute nouvelle équipe remontait au Grand Prix d’Afrique du Sud 1970, avec March. Brawn GP est ensuite devenue la première équipe à remporter des titres dès sa première saison.

1
Brawn GP et Red Bull ont remporté leurs premières courses et réalisé leurs premières poles, Force India a signé sa première pole et décroché son premier podium. Chez les pilotes, Mark Webber a été le seul à découvrir la victoire et la pole. Aucun pilote n’a obtenu son premier podium.

1
Sébastien Buemi était le seul débutant en début d’année, une situation qui ne s’est produite que sept fois, la dernière en 1995. Il a ensuite été rejoint par Jaime Alguersuari, Romain Grosjean et Kamui Kobayashi. Seul Buemi et Kobayashi ont marqué des points.

1
En Hongrie, Jaime Alguersuari est devenu le plus jeune pilote de l’histoire à 19 ans, 4 mois et 3 jours, battant le record établi en 1980 par Mike Thackwell, à 19 ans, 5 mois et 29 jours.

1
Parmi tous les pilotes qui ont rejoint la F1 ou changé d’équipe en cours d’année, un seul a marqué des points après son arrivée : Kamui Kobayashi. A l’inverse, son compatriote Kazuki Nakajima a été le seul à disputer l’intégralité de la saison sans marquer le moindre point.

1
En seulement une course, en Australie, Jenson Button avait déjà marqué un point de plus que sur les saisons 2006 et 2007 réunies !

1
Un seul pilote a réussi à signer la pole avec la voiture la plus lourde de la Q3. C’était Sebastian Vettel, à Silverstone.

3
Avant cette saison, Lewis Hamilton n’avait jamais disputé trois courses consécutives sans aucun podium. Cette année, il a connu une série de neuf courses sans podium. Il a également disputé quatre courses consécutives sans aucun point, ce qu’il n’avait évidemment jamais connu.

3
Mercedes a réalisé des poles avec ses trois partenaires cette année, Brawn GP, McLaren et Force India. Il faut remonter à 1981 pour retrouver trois équipes qui ont signé des poles avec le même motoriste. Il s’agissait évidemment du Ford/Cosworth, qui équipait encore de nombreuses équipes. Williams, Brabham et Arrows avaient signé des poles avec ce moteur cette année là.

4
Jenson Button a remporté quatre courses consécutives en début de saison, ce que plus personne n’avait réussi depuis 2006. Seul onze pilotes l’ont réussi dans leur carrière.

4
Les deux pilotes qui ont signé le plus de poles cette année, Jenson Button et Sebastian Vettel, n’en n’ont que quatre au final. Le plus grand poleman de la saison n’avait plus eu un si faible total depuis 1983. René Arnoux et Patrick Tambay avaient eux aussi signé quatre poles.

4
A Valencia, Luca Badoer a reçu trois amendes pour vitesse excessive dans les stands lors des des essais du vendredi, pour un total de 5400€. Il arrivait visiblement à 100km/h, la vitesse autorisée lors des essais privés en hiver, alors qu’elle est de 60km/h sur les essais des Grands Prix.

4,41
Avec une place moyenne de 4,41 sur la grille de départ, Sebastien Vettel est le poleman de l’année. Il devance Rubens Barrichello (4,53) et Jenson Button (5,71).

4,41
En revanche, la place moyenne à l’arrivée des courses est à l’avantage de Jenson Button, avec également 4,41. Il devance Rubens Barrichello (5,41) et Sebastian Vettel (6,88), qui paie ses abandons.

5
Ce n’est que la cinquième fois dans l’histoire de la F1 que deux champions du monde successifs sont différents mais de même nationalité.

6
Jenson Button s’est imposé six fois en 2009, soit autant que Felipe Massa et une fois de plus que Lewis Hamilton en 2008. Sebastian Vettel a remporté quatre courses, Rubens Barrichello, Mark Webber et Lewis Hamilton deux, et Kimi Räikkönen une.

6
Six équipes ont signé des poles cette année. Il faut remonter à 2005 pour en retrouver autant.

6
Entre la Turquie et la Belgique, les six courses ont été remportées par six pilotes différents. Cela n’était plus arrivé depuis 1999/2000.

7
Jenson Button a marqué des points 16 fois cette année. Ce n’est que la septième fois de l’histoire qu’un pilote marque des points aussi souvent sur une seule saison. Le dernier à l’avoir réalisé était Fernando Alonso, en 2007.

7
Les qualifications ont souvent été serrées cette année. Sur sept courses, il y avait moins d’un dixième entre le premier et le deuxième.

8
Brawn GP a remporté huit courses cette année. Red Bull en a gagné six, McLaren deux et Ferrari une.

8
Huit équipes différentes ont décroché au moins un podium cette année. Cela paraît beaucoup mais l’an dernier, elles étaient neuf à l’avoir fait !

10
Jenson Button est titré lors de sa 10ème saison en F1. C’est autant que Mario Andretti. Seul Nigel Mansell a dû attendre plus longtemps, en devenant champion du monde lors de sa 13ème saison.

12
Nick Heidfeld a égalé un record peu glorieux cette année, celui du plus grand nombre de podiums sans aucune victoire. Il en compte 12, soit autant que Stefan Johansson.

16
Ferrari n’a pas signé la moindre pole cette année. Il faut remonter à la saison 1993, il y a 16 ans, pour retrouver une telle situation !

22
Les deux derniers champions avaient le numéro 22. Avant Hamilton et Button, des pilotes avec ce numéro n’avaient gagné que trois fois, en Espagne en 1951, en France en 1954 et en Grande-Bretagne en 1968. Button et Hamilton partagent aussi la même nationalité, le fait de rouler avec un moteur Mercedes et d’être devenus champions en terminant à une cinquième place !

28
Ferrari a débuté la saison avec trois courses sans aucun point. Cela ne lui était plus arrivé depuis 1981, il y a 28 ans. Il fallait remonter à 1996 pour retrouver une série de trois Grands Prix sans le moindre point pour la Scuderia.

30
En remportant le titre des constructeurs, Brawn GP a mis fin à une série de 30 saisons dominées par seulement quatre formations : Ferrari, McLaren, Williams et Benetton/Renault.

41
En abandonnant à Singapour, Nick Heidfeld a mis fin à une série de 41 courses où il était toujours classé à l’arrivé. C’est un record en Formule 1.

51
Jenson Button et Sebastian Vettel sont devenus les 50ème et 51ème pilotes de l’histoire à mener un Grand Prix de bout en bout. Quatre autres l’ont fait dans le plateau actuel : Kimi Räikkönen (3 fois), Fernando Alonso (2), Rubens Barrichello (1) et Lewis Hamilton (1).

70
Romain Grosjean possède les nationalités française et suisse, mais il court sous licence française. Il est donc devenu le 70ème tricolore de la F1.

97,22
Brawn GP a été l’équipe la plus fiable cette année, en effectuant 97,22% des tours possibles. Les seuls abandons ont été pour Barrichello en Turquie et pour Button en Belgique.

130
Mark Webber a décroché son premier succès lors de son 130ème Grand Prix et Jarno Trulli a signé son premier meilleur tour en course lors de son 203ème. Avant eux, aucun pilote n’avaient dû attendre si longtemps dans ces deux domaines.

600
A Suzuka, Rubens Barrichello est devenu le quatrième pilote de l’histoire à dépasser la barre des 600 points marqués, après Michael Schumacher, Alain Prost et Ayrton Senna.

Chine 2009:

3eme Grand Prix de la saison,le Grand Prix de Chine sur la résolution d’une des nombreuses affaires de cette saison 2009 qui sera riche en ...Tribunal et résolution d’affaire ! Cette affaire concerne les doubles diffuseurs utilisé par les Brawn,les Toyota et les Williams et qui rendent les voitures si performante depuis le début de la saison ! L’affaire est simple...Si c’est voiture ont gain de cause,le championnat bascule en leur faveur (Surtout en faveur de Brawn) dans le cas contraire...C’est du pain béni pour Red Bull. La suite,vous la connaisez,c’est Brawn,Toyota et Williams qui auront gain de cause puisque ces diffuseurs s’avereront légaux. Avant le début du Grand Prix,Ron Dennis à aussi annoncé son retrait total de la F1,ce dernier à vendu les 15% de part qu’il lui restait dans Mclaren !
Place au sport...Qui à quand même un peu d’importance avec un week-end très pluvieux,ou les Ferrari et Toro Rosso n’auront pas brillé dans les essais libres et pour cause La meilleur place de Ferrari sera signé par Massa avec 6eme palace dans les essais libre 3,des essais libres dominé ce week-end par un certain...Jenson Button ! Du côté de Toro Rosso,petite amélioration avec les 2 10eme places de Bourdais lors des 2 premières séance d’essais libres !
Et ce regain de Forme ce confirme dès la qualifs avec Buemi qui passera pour la première fois de sa carrière en Q2 puis en Q3 car ce dernier partira de la 10eme place,Bourdais quand à lui partira 16eme...Le début de ses méformes de performance par rapport à Buemi Chez Ferrari ce n’est guere mieux,Massa est éliminé dans la Q2 à la 13eme place et Raikkoknen ne partira que 8eme Enfin,pour la 1ere fois dans l’histoire de l’équipe,une Brawn ne signe pas la pole car c’est Vettel qui partira 1er devant Alonso et Webber, Le leader du championnat Button n’est que 5eme.
En course,condition humide voir très humide car le départ sera donné sous voiture de sécurité (décidément très présente en ce début de saison)...Une voiture de sécurité qui verra d’ailleurs les 2 Ferrari partir en tête à queue sous régime de Safesty Car ce qui d’entré va ruiner leurs courses Raikkonen finira 8eme et Massa abandonnera sur casse mécanique Chez Toro Rosso c’est la fête ! Premier point de l’année suite à une course extraordinaire de Buemi qui ramène le point de la 8eme place...Bourdais lui n’est que 11eme
Au classement de la course,c’est Red Bull qui tire son épingle du jeu et peu alors se rapprocher de Brawn car l’équipe Autrichienne réalise le doublé avec la victoire de Vettel devant Webber Button viendra compléter le podium

Au classement Général :
1) Button 21 Pts
2) Barichello 15 Pts
3) Vettel 10 Pts


Au classement Constructeurs :
1) Brawn GP 36 Pts
2) Red Bull Racing 19,5 Pts
3) Toyota 18,5 Pts

Pour moi, la saison a commencé à Barcelone lors des derniers essais de l’inter-saison et je me souviens très bien de la forte impression laissée par les Brawn GP à peine posée sur la piste. En général, c’est un signe qui ne trompe pas. La situation m’a alors semblé catastrophique pour McLaren tout comme pour Renault et dans une moindre mesure pour Ferrari. Il y a avait aussi cette histoire de double diffuseurs dont j’étais persuadé qu’ils seraient autorisés par la FIA. Allez savoir pourquoi.

Et puis est arrivé le premier Grand Prix en Australie. Il faut se souvenir que sans un excès d’optimisme de la part de Vettel, c’est Robert Kubica qui aurait probablement remporté cette première course de la saison. Peut-être que son succès aurait changé l’avenir de l’équipe. Mais quelle déception ensuite de la part de BMW empêtré dans ses soucis de Kers, avec une mauvaise voiture, bricolée ensuite avec l’ajout d’un double diffuseur bâtard que finalement seul Newey a été capable d’ adapter à sa monoplace sans en brisé le bel équilibre. Les grandes équipes ont vraiment raté le coche car les Brawn GP n’étaient pas non plus à des années lumière devant tout le monde.

Plus que le fait d’avoir un double diffuseur ou pas, c’est l’utilisation du kers -ou pas- qui a généré les plus grands différences de performances entre les voitures et les équipes. Ce Kers n’était donc pas la panacée espérée. Mais certaines équipes ont prouvé en cours de saison qu’il pouvait tout de même apporter un avantage déterminant en certaines circonstances.

Outre la faillite des équipes BMW, Toyota et Renault, j’ai été déçu par la piètre performance d’ensemble de l’écurie Williams qui disposait pourtant d’un excellent moteur et peut s’appuyer sur des outils de développement colossaux. Williams a encore couru comme une équipe du milieu de grille.

Les quelques performances des Force India me laisse, aujourd’hui encore, dubitatif. J’ai regretté que Ferrari laisse tomber le développement de sa voiture aussi tôt dans la saison, mais je crois que l’accident de Massa a vraiment cassé le ressort (sans mauvais esprit) de la Scuderia qui savait ne pas pouvoir s’appuyer sur Raikkonen pour se lancer dans un grand programme de développement plus ou moins virtuel – sauf pendant les essais du vendredi – et puis cette valse hésitation avec le kers a parfois tourné au ridicule (cf GP de Malaisie). Je ne suis pas optimiste pour l’avenir de cette équipe, même si avec l’arrivée du magicien d’Oviedo tout peut redevenir possible… A moins que Massa.

McLaren? Comment une telle équipe peut se fourvoyer à ce point? Mais à la différence de Ferrari, les Anglais ont fait preuve d’un bel orgueil salvateur pour ne pas finir la saison comme ils l’avaient commencé. Résultat, deux victoires de plus au palmarès, et un semblant de résurrection grâce à cette troisième place au championnat. McLaren est finalement la seule équipe a avoir apprivoisé le Kers et à y être resté fidèle.

Inutile de s’éterniser sur le cas BMW, qui a trop vite capitulé, et sur Toyota dont l’aventure en F1 n’a jamais eu la moindre chance de fonctionner avec une usine en Allemagne, une mentalité anglo-saxonne, une direction technique un poil trop cosmopolite, et une direction effective au Japon avec l’obligation de devoir attendre les prises de décision de ces messieurs là-bas à Tokyo. Une lourdeur de fonctionnement mortelle en F1.

Et Renault alors? Quel dommage que des cadors comme ceux de Viry Châtillon – qui travaillent désormais avec des moyens réduits comme peau de chagrin (merci Briatore) soient mêlés à cette sale histoire de Crash Gate et surtout obligé de travailler des anglais d’Enstone qu’ils ne peuvent pas blairer, lesquels le leur rendent bien. On voit le résultat sur la piste. Très loin de l’idée que je me fais d’une équipe de F1.

Toto Rosso est une autre déception. Mais faire de la F1 low cost avant l’heure est un choix qui se paye cher si je puis dire. Buemi et Bourdais méritaient mieux. Pour Bourdais, on a vu que ses exigences et ses récriminations ont tellement exaspéré ses employeurs qu’ils ont préféré se séparer du Français. Inutile de pousser des cris d’orfraie, c’est une bonne partie de la vérité. Bourdais, à tort ou à raison, n’a jamais accepté les concessions (techniques surtout), et c’est aussi pour ça qu’il changera de Peugeot 908 la saison prochaine. La F1 moderne est plutôt sur le mode: pilote et tais toi…

Jenson Button
Fin 2008, le Britannique était au bord de la retraite, suite au retrait de Honda. Mais la résurrection de son team, et le génie de Ross Brawn lui ont permis de se battre aux avants-postes pour la première fois de sa carrière. Après un début de saison parfait, l’Anglais s’est un peu effonfré, mais sa régularité lui a permis de conserver son avance sur ses poursuivants. A défaut de panache, Button a été efficace.

Mark Webber
Blessé durant l’hiver suite à une chute en VTT, l’Australien semblait promis à un rôle de faire-valoir aux côtés du prodige de l’antichambre Red-Bull, Sebastian Vettel. Mais Webber a fait bien mieux que se défendre, prenant la quatrième place du championnat pilotes, et signant deux victoires de rang au Nürburgring et à Interlagos.

Lewis Hamilton
Le champion du monde 2008 a réussi à confirmer son statut. Hors course pour sauver sa couronne, le Britannique a su surmonter les difficultés présentées par sa McLaren pour retrouver le chemin de la victoire. Avec deux GP dans son escarcelle, Hamilton aurait pu faire mieux s’il avait été un peu plus sage, mais l’essentiel a été fait.


Force India
Force India a réussi à décrocher ses premiers points à l’occasion du GP de Belgique avec la deuxième place de Giancarlo Fisichella. Le team indien s’est ensuite illustré à Monza, et confirme sa progression au sein du peloton, laissant la dernière place du championnat à Toro-Rosso. Abandonnant le développement de sa monoplace, Force India joue la carte de 2010 afin de poursuivre sa progression, d’appuyant sur un moteur Mercedes tout à fait compétitif.

Adrian Newey
Concepteur de la RB5, Newey a réalisé la monoplace la plus véloce du plateau, sans double-diffuseur et sans Kers. Rapide, agile, efficace et belle, sa réalisation n’a malheureusement pas connu le couronnement, la faute aux erreurs de Sebastian Vettel, et aux aléas du moteur Renault comparés à la fiabilité du bloc Mercedes.

Mercedes
Norbert Haug peut être satisfait. Son moteur n’a fait que des heureux cette saison, avec le titre de Brawn GP, la troisième place de McLaren et la montée en puissance de Force India. Le motoriste allemand a pris le devant sur Renault, Ferrari et Toyota. Cerise sur le gâteau, BMW, son ennemie de toujours, s’est retirée, faute de résultats.

Kamui Kobayashi
Remplaçant Timo Glock au Brésil et à Abu Dhabi, le jeune japonais s’est tout de suite illustré, et restera le seul néophyte apparu lors de la saison à avoir inscrit des points. Son entrée fracassante devrait lui garantir un avenir radieux, pour une nation qui attend toujours un pilote de premier plan dans la discipline. Rélegant son compatriote Kazuki Nakajima aux oubliettes, Kobayashi reste la révélation de l’année, lui qui n’a eu que deux courses pour s’illustrer, deux courses qu’il a terminé.


Sebastian Vettel
Il a manqué une belle occasion d’être champion du monde. Un peu jeune, pas encore mûr, Vettel a eu toutes les peines du monde à distancer Webber, et s’est rendu coupable de nombreux points perdus pour lui et son team. Décrochant quatre victoires cette année, Vettel a étalé tout son talent, lui permettant de s’intercaler entre les deux pilotes Brawn au championnat. On ne peut qu’être déçu de sa prestation, car il était capable de mieux faire. Vettel va devoir apprendre à être moins désinvolte, plus sérieux et plus rigoureux pour progresser encore.


Rubens Barrichello
Le vétéran brésilien, lui aussi sauvé par Ross Brawn, n’a pas su se servir de son expérience pour venir à bout de Jenson Button pourtant prenable. Perdant sa place de dauphin au championnat au profit de Vettel, Barrichello pilotera en 2010 pour Williams.

Toyota
La TF109, bien née, n’a malheureusement pas pu briller au-delà de la deuxième place, alors que les possibilités de victoires étaient réelles. Pas de victoire et donc plus de F1, c'est terminé.


Ferrari
Avec une F60 loupée, un KERS fragilisé, la Scuderia a accumulé les déboires durant la saison, que la seule victoire de Kimi Raikkonen à Spa ne peut compenser. Hors course pour le titre, le team italien n’a pas été en mesure de trouver un remplaçant efficace à Felipe Massa. Ne pouvant compter que sur Raikkonen, Ferrari a perdu son match face à McLaren, et semble avoir été plus active au sein du paddock que sur la piste.


Toro-Rosso
Dernière du championnat, le petite Scuderia a perdu beaucoup, elle a fortement décliné. Mais ce résultat était prévisible, tant l’intersaison du team a été chaotique. Entre le départ de Gerhard Berger et la tardive confirmation de Sébastien Bourdais, l’écurie a pris beaucoup de retard dans le développement de sa monoplace. Débarquant un Bourdais indigent en cours de saison, l’antichambre de Red-Bull n’a pu compter que sur Sebastien Buemi, minime satisfaction de l’année.


Nelson Piquet Jr
Confirmé par obligation (pour le remercier d'avoir collaborer à Singapour en 2008!) Nelsinho a été une fois de plus transparent, jusqu’à son limogeage justifié à Budapest.


BMW-Sauber
Abandonnant le développement de sa monoplace en 2008 pour préparer le changement de réglementation, privant ainsi son pilote Robert Kubica de se battre pour le titre. Mais après le fiasco du début de saison 2009, la firme bavaroise a choisi de se retirer, ne pouvant assumer son échec.


Renault a perdu beaucoup en cette saison: ING, Flavio Briatore, Pat Symonds et Fernando Alonso. Avec 26 points inscrits par le seul Alonso, le team échoue à la huitième place du championnat, devant Force India et Toro-Rosso. Dans la tourmente, Romain Grosjean et Fernando Alonso se serrent les coudes, et l’Espagnol, après avoir annoncé son départ pour Ferrari, passe son temps à soutenir le jeune français, ce qui pourrait lui être salutaire. En préparant très tôt la R30, Renault veut redresser la barre.

EDIT:

La saison 2009 fut une des plus mouvementées qu’ont ait vues ces dernières années. Si les nombreux changements techniques ont permis un chamboulement de la hiérarchie qui fut bénéfique à la F1.
Merci comme chaque saison à la FIA n’a pas déçu ses détracteurs en voulant forcer le concept de médaille de Bernie avant le début de la saison alors que toutes les équipes étaient contre. Ensuite, ce fut l’épisode douteux de Melbourne avec McLaren et l’incapacité de la FIA de gérer les crises comme le double diffuseur ou encore à prendre une décision en Malaisie, alors que tous savaient que c’était fini! Et le pire était à venir. Car l’entêtement de Mosley sur la F1 à deux vitesses a bien faillit faire exploser la discipline, avec la menace de championnat parallèle de la FOTA. Heureusement, la F1 en est sortie indemne, juste à temps pour encaisser de nouveau le crashgate, pauvre F1 hors piste!
Le crashgate est sans conteste le plus grand scandale de l’histoire de la F1. C’est le genre d’histoire que l’on voit dans les films.
La saison 2009 laissera donc ses traces sur le visage politique de la F1 des prochaines années! Comme dans toute lutte politique, plusieurs têtes sont tombées en 2009.

La sécurité: Les accidents de Felipe Massa en Hongrie et de Timo Glock au Japon démontrent que même la très technologique F1 n’est pas à l’abri! Mais c’est la discipline sœur de la F1, la F2, qui nous l’a cruellement rappelé avec la mort de Henry Surtees, fils du champion de F1 John Surtees, à Brands Hatch le 19 juillet 2009.
L’accident de Massa, heurté par le ressort de suspension de la Brawn GP de son ami Barrichello, démontre qu’il reste encore des défis à la FIA en terme de sécurité.

Heureusement, sur la piste, la saison 2009 fut un succès. Nous avons tous eu peur après la victoire de Button en Turquie. On se disait c’est joué, Button est champion. Mais cette saison 2009 a été très disputée, les performances des écuries furent diversifiées. Six vainqueurs différents, le premier podium de Force India, la première victoire de Mark Weber malgré sa blessure et le retour du vétéran Rubens sur la plus la plus haute marche du podium et finalement le titre de Jenson Button.

En 2009, les concurrents de têtes ne furent pas les mêmes que ces dernière années. Ferrari et McLaren se sont encore battu jusqu’au dernier Grand Prix, mais pour la troisième place au championnat. La cours des grands s’est agrandie! Red Bull et Brawn GP en font maintenant partie. L’association Newey/Horner fut convaincante! Le meilleur concepteur Adrian Newey fait équipe avec le plus jeune Team Manager de la F1, Christian Horner et un doué du pilotage Vettel.

Et particulièrement cette saison, Ross Brawn peut être fier. C’est lui qui a gagné le plus de championnats en F1, dont deux avec sa propre équipe. L’accomplissement d’une carrière exceptionnelle.

Et parlons du KERS, Plus que le fait d’avoir un double diffuseur ou pas, c’est l’utilisation du kers (ou pas) qui a généré les plus grands différences de performances entre les voitures et les équipes. Mais certaines équipes ont prouvé en cours de saison qu’il pouvait tout de même apporter un avantage déterminant en certaines circonstances.

résumé Valence 2009:

Rubens Barrichello a remporté le Grand Prix d'Europe dans les rues de Valence, après que la victoire ait échappée à Lewis Hamilton suite à une erreur de ses mécaniciens lors de son second ravitaillement. Le Britannique se contente de la deuxième place sur le podium devant Kimi Räikkönen.
Une victoire dédié à Felipe Massa.


Lewis Hamilton et Heikki Kovalainen ont confirmé les ambitions de victoire de McLaren Mercedes affichées pour ce dimanche à Valence. Le champion du monde en titre a réalisé la pole position, un souffle devant son équipier Heikki Kovalainen. Rubens Barrichello complète le podium.

Q1
La première partie des qualifications se tient sous des températures estivales, avec pas moins de 30°C dans l'air et 44°C en piste.

A l'ouverture de la séance, Luca Badoer accumule les erreurs. Après quatre excès de vitesse lors de la deuxième séance d'essais libres ce vendredi, l'Italien coupe la ligne blanche à la sortie des stands, ce qui devrait lui valoir une nouvelle sanction. Il réalise le premier temps de référence en 1'42''957.

Adrian Sutil, auteur du meilleur temps ce matin, s'installe cependant en tête de la séance en 1'41''222. L'objectif affiché de Force India pour ce week-end est de placer ses deux monoplaces en Q2, après avoir amené un important package d'améliorations ce week-end à Valence.

Les deux Finlandais du plateau délogent rapidement l'Allemand, Kimi Räikkönen abaissant la marque en 1'39''718, alors que Lewis Hamilton part à la faute après être monté trop fort sur un vibreur, étant contraint d'emprunter une échappatoire. Le tour suivant, Heikki Kovalainen damne le pion à son compatriote pour deux dixièmes de mieux.

Peu après la mi-séance, Rubens Barrichello réalise le meilleur temps du week-end jusqu'à présent en 1'39''019, ayant les deux pilotes McLaren Mercedes dans ses rétroviseurs. Lewis Hamilton donne cependant la réplique au Brésilien en 1'38''649.

En fin de séance, Kazuki Nakajima est au ralenti sur le bord de la piste. Le Japonais, qui était bien dans le coup depuis le début du week-end, range sa monoplace dans une échappatoire. Il est actuellement crédité du 13ème temps.

En raison des écarts très faibles sur le circuit de Valence, tous les pilotes sont en piste en fin de séance, à l'exception de Lewis Hamilton, déjà assuré d'être en Q2. Jenson Button déloge son compatriote en toute fin de session, en 1'38''531, alors que Giancarlo Fisichella, Kazuki Nakajima, Jarno Trulli, Jaime Alguersuari et Luca Badoer sont éliminés.

Q2
A l'ouverture de la deuxième partie des qualifications, Kimi Räikkönen prend directement la piste. Le Finlandais réalise le premier temps de référence en 1'38''823, mais il est rapidement délogé par son compatriote Heikki Kovalainen pour trois dixièmes de mieux.

Rubens Barrichello confirme lui-aussi qu'il est à l'aise dans les rues de Valence, abaissant la marque en 1'38''231, avant de se voir ravir sa première place par Lewis Hamilton pour cinq centièmes de mieux.

Pendant ce temps, Romain Grosjean, qui a réussi l'objectif qu'il s'était fixé d'atteindre la Q2, est à l'attaque du chrono. Le Français échoue à la 12ème place à quatre minutes de la fin de la séance, mais son équipier n'a guère fait mieux. Fernando Alonso pointe actuellement au 11ème rang.

A une minute de la fin de la séance, Sebastian Vettel s'assure une place en Q3, signant le troisième temps, après avoir été victime d'une casse moteur ce matin. Alors que Rubens Barrichello réalise sur le fil le meilleur temps en 1'38''076, Nick Heidfeld, Adrian Sutil, Timo Glock, Romain Grosjean et Sébastien Buemi sont éliminés.

Q3
La troisième partie des qualifications s'annonce très disputée pour l'obtention de la pole position à Valence. Robert Kubica réalise le premier temps de référence en 1'41''381, mais il est rapidement délogé par Lewis Hamilton en 1'39''498 qui claque un grand coup ! Seul Jenson Button est capable de revenir à quatre dixièmes de son compatriote.

Pour sa première tentative, Rubens Barrichello échoue à moins d'un dixième de Lewis Hamilton, mais Heikki Kovalainen vient s'intercaler entre les deux hommes, à seulement trois centièmes de son équipe.

Le Finlandais damne même le pion à son équipier en toute fin de séance, réalisant le meilleur temps absolu dans les deux premiers secteurs, mais il part à la faute dans le dernier, ruinant toute chance de décrocher la pole position qui revient à son équipier Lewis Hamilton.

Rubens Barrichello est troisième, devant Sebastian Vettel, Jenson Button, Kimi Räikkönen, Nico Rosberg, Fernando Alonso, Mark Webber et Robert Kubica.


-------------------


Le second Grand Prix d'Europe à Valence se tient sous une chaleur accablante avec pas moins de 31°C dans l'air et 47°C en piste. A l'extinction des feux rouges, les voitures équipées du KERS prennent un superbe départ, alors que Sébastien Buemi s'accroche et perd son aileron avant.

A l'issue d'un premier tour fort animé dans les rues de la ville portuaire espagnole, Romain Grosjean, Timo Glock et Sébastien Buemi rentrent aux stands suite à de légers accrochages. Tous reprennent la piste, où Lewis Hamilton mène devant Heikki Kovalainen, Rubens Barrichello, Kimi Räikkönen, Sebastian Vettel, Nico Rosberg, Fernando Alonso et Jenson Button.

Fortement critiqué ce week-end, Luca Badoer avait pris un bon départ et pointant jusqu'au 14ème rang, avant de partir en tête-à-queue et de retomber à la 17ème position, devant les trois pilotes rentrés aux stands.

Pendant ce temps, Lewis Hamilton mène la course en tête, possédant trois secondes d'avance sur son équipier Heikki Kovalainen. Rubens Barrichello est relégué à cinq secondes, sous la pression de Kimi Räikkönen. Sebastian Vettel, Nico Rosberg, Fernando Alonso et Mark Webber complètent le top 8, alors que Jenson Button ne pointe qu'au neuvième rang.

Au neuvième tour, Romain Grosjean part à la faute, mais il ne touche pas le mur et parvient à reprendre la piste. Le Français occupe actuellement la 18ème place, relégué à près d'une minute du solide leader Lewis Hamilton. Le Britannique a accru son avance à près de six secondes sur son équipier au 10ème passage.

Lewis Hamilton amorce la première vague de ravitaillements au 16ème tour, imité par Sebastian Vettel et Robert Kubica dans le même tour, Heikki Kovalainen, Fernando Alonso et Sebastian Vettel au 17ème. L'Allemand est contraint de rentrer une deuxième fois aux stands, sans doute à cause d'un problème avec l'arrivée d'essence. Il chute au 16ème rang. Kimi Räikkönen et Jenson Button effectuent leur arrêt au 19ème tour et Rubens Barrichello, Nico Rosberg et Mark Webber au 20ème tour.

Rubens Barrichello réalise la meilleure opération avec son arrêt aux stands plus tardif que ceux des pilotes McLaren Mercedes. Le Brésilien dépasse Heikki Kovalainen pour le gain de la deuxième place et ne compte plus que trois secondes de retard sur le leader Lewis Hamilton.

Les ennuis s'accumulent pour Sebastian Vettel. L'Allemand casse son sixième moteur au 23ème tour, alors que le V8 Renault n'avait pas encore servi avant. C'est la seconde casse moteur du week-end pour le pilote Red Bull Racing, qui n'a plus que deux V8 pour les six derniers Grands Prix de la saison.

Luca Badoer ravitaille au 29ème tour en même temps que Romain Grosjean. Tous deux sont au coude à coude à la sortie de la voie des stands, mais l'Italien laisse passer le Français pour le gain de la 17ème place et franchit un peu la ligne blanche à la sortie de la pitlane. Luca Badoer écope d'un drive through.

Rubens Barrichello accélère la cadence au 34ème passage, en réalisant le meilleur tour en course en 1'39''421, revenant ainsi à moins de quatre secondes de Lewis Hamilton. Heikki Kovalainen pointe au troisième rang à plus de dix secondes, devant Kimi Räikkönen, Nico Rosberg, Fernando Alonso, Mark Webber et Jenson Button. Pendant ce temps, Luca Badoer part à la faute en piste, au freinage, mais parvient à reprendre la piste.

Lewis Hamilton amorce la deuxième salve des ravitaillements au 37ème tour, mais son équipe McLaren Mercedes commet une terrible erreur. Son pneu avant droite n'était pas prêt et il perd beaucoup de temps ! En piste, Kimi Räikkönen en profite pour réaliser le meilleur tour en 1'39''276, alors que Rubens Barrichello aligne les tours rapides et claque un 1'38''990 !

Heikki Kovalainen effectue un arrêt sans problème au 38ème tour, alors que Kazuki Nakajima est au ralenti en piste. Son pneu arrière gauche a crevé au début de son 39ème passage. Le chemin est encore long pour rallier les stands et il perd beaucoup de temps. Rubens Barrichello et Kimi Räikkönen ravitaillent au 40ème tour, Fernando Alonso et Jenson Button au 42ème et Nico Rosberg et Mark Webber au 43ème.

Pendant ce temps, Sébastien Buemi part à la faute dans le deuxième secteur, en tête-à-queue, probablement dû à des problèmes de freins. C'est l'abandon pour le jeune pilote suisse de Toro Rosso.

Après cette deuxième salve de ravitaillements, Rubens Barrichello est bien parti pour remporter la course, sept secondes devant Lewis Hamilton. Kimi Räikkönen est troisième devant Heikki Kovalainen, Nico Rosberg, Fernando Alonso, Jenson Button et Robert Kubica.

La situation en course ne change pas jusqu'à l'arrivée où Rubens Barrichello remporte sa dixième victoire en Formule 1, la première depuis le Grand Prix de Chine 2004 avec Ferrari. Le Brésilien réalise la meilleure opération du week-end, reprenant huit points à son équipier Jenson Button au championnat.

Après l'énorme bévue de ses mécaniciens, Lewis Hamilton doit se contenter de la deuxième place devant Kimi Räikkönen qui monte sur la troisième marche du podium. Heikki Kovalainen, Nico Rosberg, Fernando Alonso, Jenson Button et Robert Kubica complètent le top 8.