Barcelona édition 2010

On ne peut pas dire que le Japonais Kamui Kobayashi ait commencé cette saison 2010 aussi bien qu’il avait terminé la précédente lorsque Toyota fit appel à lui pour remplacer Timo Glock.

Il faut dire que le jeune pilote de l’équipe Sauber a été particulièrement malchanceux en étant impliqué dans un accident au départ des courses de Melbourne et de Shanghai. Le reste est à mettre sur le compte de sa Sauber C29 qui n’est pas un modèle de fiabilité...

Kamui espère donc enfin terminer son premier Grand Prix, la semaine prochaine en Espagne. "Nous aurons une évolution sur la voiture et je suis persuadé que nos problèmes de fiabilité sont aujourd’hui résolus. J’espère avoir une bonne chance de terminer enfin une course, car je n’ai bouclé que 19 tours lors des quatre premières courses de la saison."

"Je connais très bien le circuit de Barcelone. J’ai gagné une course de GP2 là-bas, j’ai aussi participé à quelques courses de F3 et bien sûr à des essais privés en F1. C’est même sur ce circuit que j’ai roulé au volant d’une F1 pour la première fois," poursuit Kobayashi.

"C’est un circuit très exigeant pour les voitures et difficile pour les pilotes. Il est en effet très compliqué de trouver les bons réglages, mais c’est crucial là-bas," poursuit le pilote japonais.

La Williams Cosworth va évoluer d’ici le Grand Prix d’Espagne de la semaine prochaine et le jeune Nico Hulkenberg espère que cela lui permettra d’être plus compétitif en course.

Mais toutes les autres équipes ont aussi fait évolué leur monoplace et il faudra donc attendre les premiers essais libres du vendredi pour refaire le point sur les forces en présence...

"J’ai apprécié les premières courses de la saison et j’attends donc le Grand Prix d’Espagne avec impatience afin de travailler à nouveau avec l’équipe," déclare Nico Hulkenberg. "J’ai beaucoup roulé sur le circuit de Barcelone ces deux dernières années et j’y ai aussi roulé en GP2. Je connais donc assez bien le circuit. C’est un bon tracé qui vous donne de bonnes indications sur l’efficacité aérodynamique de votre monoplace."

"Comme toutes les autres équipes, nous aurons de nouveaux éléments sur notre monoplace à Barcelone et nous avons donc espoir qu’elle sera plus compétitive qu’en Chine. J’ai souvent roulé sur ce circuit, mais je n’ai jamais réellement visité la ville et maintenant que je suis pilote titulaire en F1, je doute que les choses changent," ajoute le jeune pilote allemand.

Plus encore que Fernando Alonso, le Grand Prix d’Espagne est la course à domicile de Pedro de la Rosa, le pilote Sauber. Après quatre premières courses difficiles, marqués par des performances moyennes et une fiabilité aléatoire, il espère bien marquer ses premiers points de la saison et de son équipe à Barcelone.

"J’ai grandi dans le centre ville de Barcelone, et j’adore ma ville natale. Il y a tout ici, une ville qui bouge, la mer, la montagne et un climat parfait. Chaque année, j’attends ma course avec impatience ! En plus mes parents avaient une maison d’été très proche de là où le circuit s’est installé. Et à partir de 1991, j’ai pu entendre le son fabuleux des Formule 1 quand les équipes venaient y faire leurs essais ou courir. C’est aussi en 1991 que je roulais en Formule Renault, c’était la première course organisée sur le Circuit de Catalunya. Mon premier Grand Prix d’Espagne en F1, c’était en 1999" se rappelle avec bonheur le pilote espagnol.

De la Rosa apprécie particulièrement le tracé exigeant. "C’est devenu le meilleur circuit d’essais pour la Formule 1. Il est très dur pour les voitures, les moteurs et les pilotes. Le virage 3 est très rapide et très long, c’est une horreur pour le cou. Il y a une grande variété de virages, plutôt rapides ou moyens, et quelques lents dans le dernier secteur."

En Chine, De la Rosa pensait pouvoir marquer ses premiers points, il était monté jusqu’à la 4ème place grâce à des changements de pneus parfaits, effectués au bon moment. Malheureusement la fiabilité l’a vite trahi à nouveau. Barcelone est l’endroit rêvé pour rebondir. "Nous y avons réalisé de très bons essais cet hiver, et je pense que notre voiture convient bien à Barcelone, plus qu’à d’autres circuits de conception plus récente. Pour le Grand Prix d’Espagne, nous aurons des nouveautés aérodynamiques. Je suis sûr qu’à la fin de la course, nous serons proches des points, voire dans les points."

Nico Rosberg va découvrir comme Michael Schumacher toutes les nouveautés que Mercedes GP a concocté pour la W01. Il arrive à Barcelone après quatre courses solides dans le Pacifique puisqu’il est deuxième au championnat du monde derrière Jenson Button, et ce malgré une voiture plus lente que les Red Bull, les Ferrari ou les McLaren.

"Arriver à la saison européenne en occupant la deuxième place au championnat, c’est plutôt un sentiment agréable ! Nous avons pour Barcelone des évolutions très importantes et je sais que les gars à l’usine ont travaillé très dur pour que tout soit prêt à temps. Il sera intéressant maintenant de voir ce que ces nouveaux développements vont avoir comme effet sur la voiture" confie Nico.

"Barcelone est un circuit qui nous est vraiment familier, on y a testé si souvent nos voitures ces dernières années. C’est un avantage car nous allons pouvoir nous concentrer à tirer le maximum des développements apportés sur la voiture. Quand on revient en Europe, c’est là que l’on sent que la saison est vraiment bien lancée et qu’il faut continuer à faire de notre mieux après nos bonnes performances et nos podiums lors des premières courses" ajoute le pilote allemand.

Rubens Barrichello est le pilote qui a le plus laminé le goudron du circuit de Barcelone. Il compte pas loin de cent mille kilomètres d’essais ou de course sur ce circuit, un record pour un pilote de Formule 1. Autant dire que Rubens connait le circuit sur le bout des doigts.

"La plupart des pilotes connaissent tout de Barcelone. C’est un circuit vraiment très bien, particulièrement en qualifications car la place sur la grille est très importante sur ce circuit, elle peut être le facteur déterminant de votre course" explique Barrichello.

"Il y a une très belle combinaison de secteurs rapides et lents, mais la priorité reste de trouver les meilleures vitesses de passage en virage plutôt que la vitesse de pointe dans la longue ligne droite. Les réglages aérodynamiques ont donc une importance capitale. Le plus grand défi c’est le virage n°3, très long, et vous essayez toujours de rester à fond en qualifications. Dans les virages 4 à 7, c’est là que vous pouvez attaquer pour essayer de gagner du temps" ajoute le Brésilien.

Le plus grand défaut du circuit selon Barrichello reste les possibilités de dépassements, trop peu nombreuses. La longue ligne droite est en effet précédée d’un virage rapide et le freinage ne donne pas sur un virage assez lent. "Et les dépassements sont encore plus limités parce que tout le monde a une très grosse expérience de cette piste. Finalement la plus grande variable, c’est la météo. J’ai couru à Catalunya tellement de fois, c’est vraiment un circuit que j’aime et l’expérience fait la différence sur ce tracé."

La nouvelle équipe espagnole Hispania Racing participera ce week-end à son Grand Prix à domicile, à Barcelone, pour le coup d’envoi de la saison européenne.

Bien que l’écurie n’ait pas pris part aux essais hivernaux sur le circuit espagnol, les deux pilotes HRT sont impatients à l’approche de la reprise.

Karun Chandhok apprécie le tracé de Barcelone et confirme son impatience à reprendre la piste au volant de F110.

"J’ai hâte de courir à nouveau après cette longue pause. J’aime vraiment piloter ici car le circuit est un véritable challenge grâce à cette variation de virages rapides et lents," a déclaré le pilote indien.

"Contrairement aux autres équipes, nous n’avons pas eu la chance de tester la voiture ici lors des essais de pré-saison, mais nous apporterons quelques modifications sur la voiture qui devraient nous permettre d’avancer plus sereinement."

"L’équipe est très motivée pour notre course à domicile et, ensemble, nous sommes impatients de développer la voiture pour le reste de la saison."

Bruno Senna se dit également empressé de reprendre la compétition et indique que le circuit de Barcelone est l’un de ses favoris.

"Je suis impatient de participer au Grand Prix d’Espagne. Barcelone est l’une de mes pistes préférées et j’ai de bons souvenirs ici. J’ai effectué mes premiers tests en Formule 1 ici avec Honda et avant cela, à chaque fois que j’ai couru à Montmelo, j’en suis sorti victorieux ou avec une place sur le podium."

"Je suis certain que je vais profiter de Barcelone à nouveau bien que cette piste soit très difficile physiquement avec des virages très rapides où il est difficile d’effectuer un tour parfait. La nouvelle chicane est également très technique."

Les saisons se suivent et se ressemblent : comme en 2009, Jenson Button partira à l'abordage du Grand Prix d'Espagne, première course sur le Vieux Continent, en tête du championnat pilotes.

Le futur champion du monde et sa Brawn GP avaient alors résisté à la vague d'évolutions de leurs adversaires pour remporter leur quatrième victoire en cinq courses.






« Le Grand Prix d'Espagne est une course que j'ai remportée l'année dernière, et je la vois comme l'une de mes plus belles victoires en 2009. » se remémore le Britannique, qui défend cette années les couleurs de McLaren.

« C'est un circuit relativement rapide et qui est agréable au pilotage - si votre monoplace fonctionne correctement. Il y a quelques courbes rapides, comme la n°9 et le dernier virage, mais le circuit est dans l'ensemble composé de virages assez longs dans lesquels vous devez disposez d'une monoplace qui soit parfaitement efficace. C'est un circuit qui récompense la précision et punit l'agressivité. Et si vous avez une voiture qui sous-vire, votre course va être compliquée ! »

Les performances de sa MP4-25, probablement améliorées par le dernier package venu de Woking, pourraient lui permettre de conserver son trophée et remporter une deuxième victoire d'affilée cette saison. Le meilleur chrono 2010 réalisé à Barcelone est d'ailleurs l'œuvre... de la McLaren de son partenaire de garage Lewis Hamilton. C'était lors de la dernière journée des essais hivernaux.

« Heureusement, notre monoplace semble avoir une balance neutre dans les courbes très rapides - c'est l'aspect le plus impressionnant de la voiture - et nous nous étions bien comportés durant les essais de pré-saison, je crois que nous aborderons ce week-end avec le sentiment d'être bien préparés. » annonce le natif de Frome.

« J'ai hâte de revenir en Europe. Les courses exotiques ont été incroyablement excitantes mais je crois que tout le monde en Formule 1 apprécie courir proche de chez soi, dans les pays au cœur de ce sport. »

Si Tost semble vouloir mettre la pression sur Jaime Alguersuari, le pilote espagnol explique qu’il n’a pas l’intention d’aborder le Grand Prix d’Espagne différemment que les autres sous prétexte que c’est sa course à domicile.

"C’est juste une épreuve du plus au championnat. Cependant, comme c’est une course à domicile, tout le soutient des supporters fera une légère différence tout comme les équipes de football ont un avantage à jouer chez elles. Mais dans le sens où nous allons faire notre boulot, ce sera la même chose."

"Chaque fois que j’ai couru ici, ça a été spécial car c’est mon circuit à domicile et il y a beaucoup de soutient pour moi, ce qui rend l’atmosphère géniale. Ce sera la première fois que je participe au Grand Prix d’Espagne et je m’attends à ce qu’il y ait beaucoup de mes amis et de mes supporters qui viennent voir, de même parce qu’il y a plusieurs pilotes espagnols sur la grille cette année," indique le Catalan.

"Un des facteurs importants, c’est que c’est la première piste de la saison sur laquelle j’ai couru auparavant, donc ça devrait me rendre la vie plus facile."

Pour le Grand Prix d’Espagne, c’est Timo Glock qui aura la chance de conduire la Virgin Racing VR-01 modifiée, dotée des dernières évolutions et du réservoir plus grand. Comme l’équipe l’a confirmé plus tôt dans la journée (voir notre information précédente), un seul châssis a pu être préparé et la logique veut qu’il soit confié au pilote le plus expérimenté.

"Les dernières semaines ne se sont pas déroulées exactement comme nous le souhaitions à cause du volcan islandais. Au moins cela a eu le mérite de vite nous détourner de la déception de Shanghai pour se concentrer sur la suite. Après quatre courses, on sait maintenant ce qui a bien marché et ce qu’on doit améliorer. Il est dommage que l’on ne puisse pas avoir deux voitures modifiées en Espagne, cela nous aurait permis d’apprendre deux fois plus vite, de comparer les données. On travaillera avec ce qu’on a, en espérant que nous aurons les résultats souhaités" commente Timo Glock.

Le pilote allemand est passé par l’usine pour voir la nouvelle voiture et pour se préparer virtuellement. "J’ai fait un peu de travail préparatoire dans le simulateur avec les données attendues par les modifications. On sait ce qu’on doit attendre de la voiture maintenant, j’espère qu’on progressera comme prévu quand nous entamerons les essais vendredi."

Comme son équipier chez Force India, Liuzzi est rentré déçu du Grand Prix de Chine. Force India n’a pas marqué de points mais il n’y a pas de panique : le potentiel reste là. Vitantonio se fixe un objectif ambitieux : marquer à chaque course en Europe, dès ce week-end en Espagne.

"Notre dernière course en Chine a été la plus frustrante de la saison pour le moment. La malchance frappe toujours, maintenant il faut espérer qu’elle ne revienne pas. Nous avons eu un vendredi difficile qui ne nous a pas permis de travailler autant que nous le voulions. La qualification a été difficile, j’ai encore été gêné par le trafic alors que je pouvais prétendre à une place en Q3. Partir en 18ème place, ça annonce toujours une course difficile. Je n’ai pas réussi à bien chauffer mes freins pendant le tour de formation et ils se sont bloqués à l’arrière après le départ, c’était la fin de la course. Un week-end à oublier" rappelle le pilote italien.

La page est tournée et Tonio porte son regard sur Barcelone. Force India avait fait bonne figure cet hiver sur le circuit catalan. Elle aura également son lot de nouveautés pour sa VJM03, de quoi redonner confiance à Liuzzi.

"Si en Chine ça s’est mal passé, nous pensons que nous pouvons être très forts à Barcelone. Notre voiture s’était très bien comportée sur ce circuit lors des derniers essais hivernaux. Mon objectif est de marquer des points pour chaque course en Europe et nos développements pour la voiture que nous apportons pour l’Espagne devraient bien aider. Notre groupe technique fait du très bon travail et il apporte des choses à chaque course, qui améliorent bien la voiture. Nous sommes dans une bonne position, il nous faut l’exploiter" conclut Liuzzi.

Petrov:
J’y ai couru de nombreuses fois en GP2 et j’ai participé aux essais de l’hiver dernier à Barcelone. C’est un circuit pour lequel toutes les équipes sont bien préparées, et je pense que les écarts seront très faibles. Nos essais en février dernier n’ont pas été très bons, mais avec de meilleures conditions météo et de piste, ce sera différent pour la course. J’espère que nous serons meilleurs. Le circuit lui-même est technique, très difficile, et les dépassements y sont quasi impossibles. La séance de qualifications sera donc cruciale.

Kubica:
Pensez-vous que la hiérarchie pourrait être chamboulée à Barcelone et que d’autres équipes vous dépasseront ?

C’est toujours une chose à laquelle il faut s’attendre à Barcelone, et un grand nombre d’écuries auront pas mal d’attentes par rapport à leurs nouveautés. Nous ne planifions pas de grands développements, nous continuons à améliorer la voiture de manière progressive, tout comme nous l’avons fait lors des quatre premières courses. Nous devrons donc attendre et voir où nous en sommes par rapport à la concurrence : la hiérarchie sera peut-être bien différente.

Quelles sont vos attentes pour ce weekend de course ?

C’est le genre de circuit que tous les pilotes connaissent par cœur. Je m’attends donc à y disputer de bonnes batailles. Toutes les équipes seront très bien préparées, elles se rapprochent généralement de leur potentiel optimal. Il est donc important que nous maximisions notre performance pour être en mesure de nous battre pour des points.

Sutil:
"Nous connaissons très bien ce circuit pour l’avoir utilisé cet hiver en essais privés, mais il propose toutefois un challenge difficile avec ce mélange de virages rapides et de sections plus techniques. J’aime assez ce tracé et je suis impatient d’y être, car j’espère marquer des points là-bas pour la première fois de ma carrière," poursuit le pilote allemand.

Comme ses concurrentes, la Force India a aussi évolué pour cette première manche européenne. "Nous avons quelques nouveautés aérodynamiques un peu partout sur la voiture, notamment un nouvel aileron à l’avant et de nouveaux déflecteurs. Je pense que cela devrait nous mettre en bonne position en Espagne et nous aider à nous maintenir à notre position dans la hiérarchie," poursuit Sutil.

"Nous étions plutôt compétitifs lors des quatre premières courses de la saison et je ne vois pas pourquoi cela changerait. L’équipe est positive, nous avons un bon programme et je me sens donc confiant et à l’aise sur notre position et sur la diction que nous suivons. La Q3 en qualification et les points en courses sont maintenant nos objectifs normaux et nous serions déçus si nous n’arrivions pas à les atteindre," ajoute Adrian Sutil.

Contrairement à son coéquipier Button qui a déjà levé les bras du vainqueur à deux reprises, Lewis Hamilton court toujours après sa première victoire en 2010 et doute que son tour viendra à Barcelone où, selon le Britannique, la hiérarchie ne devrait pas être défigurée.

Le Grand Prix d'Espagne marque le retour en Europe et offre aux écuries l'occasion d'introduire un package évolué important. Le pilote McLaren-Mercedes attend de belles choses de sa MP4-25 mais ne se berce pas de douces illusions : Montmelo devrait être un refrain des premières courses de l'année, du moins si la pluie ne vient pas se mêler à la fête.






« Nous aurons une série d'évolutions plutôt significatives pour cette course. Et même s'il serait naïf de penser qu'elles bousculeront la hiérarchie - car pratiquement toutes les équipes disposeront d'une évolution majeure pour Barcelone - nous sommes optimistes qu'elles nous aideront une nouvelle fois à réduire l'écart face aux meilleures monoplaces. » expose Lewis, quatrième du championnat pilotes à onze points de Jenson Button.

« Nous avons prouvé par le passé que nous étions vraiment capables d'améliorer les performances de la voiture en cours de saison, j'espère donc que nous prenons la direction de Barcelone en bonne forme. »

« Si la course se déroule sur piste sèche, pour être réaliste, je pense qu'il nous sera difficile d'être devant. » concède le champion du monde 2008. « Comme nous l'avons fait en Chine, nous mettrons l'accent sur les qualifications ; ce sera plus important que jamais à Barcelone car traditionnellement, c'est un circuit où il est très difficile de doubler. Étant donné que les monoplaces ne s'arrêteront qu'une seule fois, il y aura moins d'opportunités de dépassement, avoir une bonne position sur la grille sera donc vital ici. »

Michael Schumacher (Mercedes) : "Je suis confiant sur notre potentiel car notre équipe s'est très bien comportée lors des quatre dernières courses. Nous avons travaillé sur l'amélioration générale de la voiture mais aussi sur des développements spécifiques au niveau de l'équilibre et de l'efficacité. Notre pas en avant à Barcelone sera plus important que ce que nous avons l'habitude de faire entre chaque course. Mais ce n'est pas réaliste de nous attendre soudainement aux avant-postes. Je m'attends à disputer une meilleure course à Barcelone qu'en Chine. Bien sûr, j'aurais préféré obtenir de meilleurs résultats [depuis le début de l'année]. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'après trois années loin des circuits, je me sens extrêmement motivé. Je suis prêt à relever le défi."

Sebastien Buemi (Toro Rosso) : "En terme de performance pure, notre voiture doit nous permettre de nous hisser juste en dehors du top 10, soit la sixième équipe, alors que pour l'heure nous sommes seulement huitième au championnat. Nous avons connu des difficultés mais la note positive, c'est que la voiture est compétitive. Je suis raisonnablement confiant sur notre capacité à inscrire des points lors des prochaines courses. Il faut un peu de chance en F1, j'espère donc que ce week-end j'en aurai et que tout se déroulera sans le moindre problème."