L'écurie de Formule 1 McLaren-Mercedes a reconnu dans un communiqué publié mercredi soir avoir porté des accusations "inexactes" contre Renault, dans l'affaire supposée d'espionnage qui doit être examinée jeudi à Monaco par la fédération internationale automobile (FIA).
Il y a deux semaines, des médias britanniques ont fait état d'éléments du dossier d'accusation de McLaren-Mercedes selon lesquels dix-huit employés de Renault auraient reconnu avoir eu connaissance de documents techniques confidentiels appartenant à McLaren-Mercedes.
"Cette information sur 18 employés différents de Renault ayant reconnu avoir vu des informations confidentielles de McLaren était inexacte", a reconnu McLaren-Mercedes qui a par ailleurs concédé être à l'origine des fuites.
"Treize employés de Renault ont effectué 18 témoignages et neuf d'entre eux ont admis avoir vu et avoir discuté des informations techniques confidentielles appartenant à McLaren", selon l'écurie.
McLaren reconnaît également avoir commis une "erreur" en expliquant que seulement 18 croquis techniques étaient arrivés à connaissance de l'écurie française et non 780 comme elle l'avait affirmé.
Le constructeur français a incriminé et limogé un de ses ingénieurs, Phil Mackereth, qui aurait, selon lui, agi seul et sans en informer d'autres membres de l'écurie. Mackereth avait été embauché par Renault en septembre 2006 après avoir travaillé pour McLaren.
L'écurie britannique a elle-même été exclue par la FIA du championnat du monde des constructeurs 2007 et a reçu une amende-record de 100 millions de dollars (environ 70 millions d'euros), pour des faits similaires au préjudice de Ferrari.
sourceF1live.com