Moto - Grand Prix d'Australie
Stoner, toujjours le roi à domicile
Parti en pole position sur ses terres, Casey Stoner (Ducati) a remporté le Grand Prix d'Australie en menant de bout en bout. Il s'impose devant Jorge Lorenzo (Yamaha Factory) et Valentino Rossi (Yamaha Factory). Randy de Puniet (Honda LCR) termine 10e.
Week-end parfait pour Casey Stoner. Après avoir signé la 25e pole (21 en MotoGP) de sa carrière le jour de ses 25 ans, samedi, l'Australien a survolé le Grand Prix d'Australie dimanche pour remporter sa 3e victoire de la saison. Comme il sait si bien le faire, Stoner s'est échappé dès les premiers tours en imprimant un rythme infernal impossible à suivre pour le Champion du monde Jorge Lorenzo (Yamaha Factory).
Sur le tracé côtier de Phillip Island, l'Australien a fait cavalier seul tout au long des 27 tours pour enregistrer son 4e succès consécutif à domicile. Surtout, les 25 points engrangés lui permettent d'accéder à la dernière marche du podium en lieu et place de Valentino Rossi (Yamaha Factory). "Tout le monde m'attendait et je ne pouvais pas signer un autre résultat qu'une victoire. Ce week-end, tout s'est bien déroulé et j'ai reçu un soutien fantastique des fans. J'étais un peu nerveux à cause de la pression mais ça s'est bien passé", a-t-il déclaré.
S'il a perdu sa 3e place au classement général, Rossi est sorti vainqueur d'une bataille intense avec Nicky Hayden (Ducati) jusque dans les derniers virages. Parti en huitième position sur la grille de départ, le "docteur" a dépassé son futur équipier dans l'ultime boucle. "C'était une grande bagarre avec Nicky. On a fait la course ensemble. J'espérais être un peu plus rapide en course mais mes réglages n'étaient pas parfaits. Au final je suis satisfait", a estimé Rossi.
Quant au Champion du monde Jorge Lorenzo, il souhaitait fêter son titre par une nouvelle victoire. Mais au regard de la course de Stoner, l'Espagnol était satisfait de ce résultat. "Lorsque l'on voit les statistiques de Casey sur ce circuit, c'est très compliqué de le battre. Au départ, j'ai pensé qu'il allait peut-être se montrer prudent lors des deux ou trois premiers tours mais il est parti à fond et a possédé rapidement plus d'une seconde d'avance. J'ai essayé de faire de mon mieux mais il a continué à enchainer les meilleurs tours. Au final, cette deuxième place est un bon résultat", a estimé Lorenzo.
A quelques longueurs du quatuor de tête, Ben Spies (Yamaha Tech 3) a complété le top 5 devant Marco Simoncelli (Honda Gresini), Aleix Espargaro (Ducati Pramac), Marco Melandri (Honda Gresini) et Randy de Puniet (Honda LCR) qui prend la 10e place.
Le circuit d'Estoril est un circuit automobile de 4,182 km[1] situé à Estoril près de Lisbonne, au Portugal. Il a accueilli le Grand Prix automobile du Portugal de 1984 à 1996.
Construit en 1972 sur un plateau rocheux non loin d'Estoril, au Portugal, sa longueur initiale était de 4,350 km. Le circuit comporte treize virages dont deux épingles, des variations d'élévation importantes et une longue ligne droite de 985 mètres.
Durant ses premières années, le circuit a vu de nombreuses courses de niveau national ainsi que quelques courses de Formule 2. Il est rapidement tombé en désuétude après que la société propriétaire a été reprise par l'État entre 1975-1978. Un important effort de réaménagement a été nécessaire pour que des épreuves de niveau international puissent s'y dérouler à partir de 1984.
Le Grand Prix d'Estoril de Formule 1 est devenu populaire, grâce notamment à quelques événements qui resteront dans l'histoire, comme la première victoire en F1 d'Ayrton Senna en 1985, le drapeau noir de Nigel Mansell, en 1989, qui a ensuite percuté Senna, le dépassement d'anthologie de Jacques Villeneuve sur Michael Schumacher au dernier virage en 1996, et le quasi-flip arrière de Riccardo Patrese qui avait percuté la Mclaren Honda de Gerhard Berger sur la grande ligne droite des stands en 1992.
Au fil des années, Estoril a connu de nombreux problèmes relatifs à la sécurité, échouant aux inspections de sécurité à plusieurs occasions. De nombreuses équipes choisissaient ce circuit pour y faire leurs essais hivernaux. L'épreuve d'Estoril a été retirée du calendrier de F1 lors de la saison 1997, le circuit a continué à accueillir des épreuves de haut niveau en monoplace, voiture de sport, voiture de tourisme, avec de grands événements, dont le Championnat FIA GT, le DTM et la World Series by Renault et MotoGP.
Le revêtement d’Estoril est ancien, il se dégrade chaque année et l’on trouve de nombreux raccords de macadam autour du circuit.
Le tracé est par ailleurs très asymétrique, avec beaucoup de contraintes sur le flanc droit des pneus, particulièrement dans la dernière très longue courbe.
Le côté gauche n’est pas très sollicité car il y a peu de virages à gauche.
La météo représente l’autre aspect à surveiller.
Il peut faire chaud ou particulièrement froid, et avec la proximité de l’Atlantique il y a toujours une chance que la pluie s’invite, avec de fortes complications sur la bonne préparation de la course.