Pilotes français en F1

Maurice Trintignant, Jean Behra, Jean-Pierre Beltoise, François Cevert et bien d'autres firent la gloire du sport automobile français. Et puis, Alain Prost arriva. Il fut le premier champion du monde de F1 et termina sa carrière dans le sillage immédiat de Juan-Manuel Fangio, le plus grand pilote de tous les temps. Alain Prost, ce petit homme de 167 cm, lui aussi est grand. Incroyablement déterminé, calculateur et sûr de son talent, il n'a jamais douté. Son parcours initiatique fut aussi sans faille.

Jean-Pierre Beltoise:
Le pilote symbolisa le renouveau et retour au sommet du sport-automobile français. Une escalade qui commença à Reims.

Didier Pironi:
Il aurait dû être en 1982 le premier champion du monde français. A la veille du Grand Prix d'Allemagne, cinq courses avant l'échéance, il a fait le vide autour de lui et semble plus solide que jamais. Le 2 août, sous le déluge, la Ferrari 28 n'est plus qu'une carcasse disloquée. Et Didier Pironi, les traits ravagés par une intolérable douleur sait que son rêve vient de se briser.

Maurice Trintignant:
Premier pilote Français a remporter une victoire en championnat du monde F1. Maurice Trintignant a traversé 28 années de compétition. Il reste l'un des seuls pilotes à avoir cotoyer Nuvolari, Ascari, Fangio, Moss, Clark, Rindt... Il est aussi celui qui a vu la Formule 1 changer, passer des moteurs avant au tout à l'arrière... C'est le dernier des anciens.

Jean Behra:
La mort de Jean Behra qui avait "fait la Une" de tous les journaux déclenche une émotion considérable non seulement dans les milieux proches de l’automobile mais également et surtout dans un large public, public populaire qui reconnaissait en lui l’un des siens.

François Cévert:
François Cevert fait jeu égal avec son maître Jackie Stewart. Il le précède parfois, mais Ken Tyrrell n'a nul besoin de passer des consignes. François accepte son rôle avec le sourire, car il sait que son heure viendra. Il est devenu un Grand de la Formule 1, il a l'étoffe d'un Champion du monde... Et puis soudain la merveilleuse trajectoire se brise à Watkins Glen. C'était le 6 octobre 1973.

il y a pas ou peu de pilotes francais en F1 depuis des années, c’est parce qu’ils n’ont pas le niveau !
Ca ne sert à rien de pleurer tous les ans. Il faut former et accompagner les jeunes ( où sont elf, gitanes …parce que la filière FFSA, laissez tomber!)


Pas le niveau les Français? Combien ont eu leur chance depuis Alesi et Panis? Sarrazin: un GP chez Minardi au Brésil en 1999. Qualifié 18ème (devant son équipier), 11ème en course en bagarre avec du beau monde avant qu’un aileron brisé ne l’envoie en toupie. C’est tout.

Montagny: il croyait que Renault allait lui laisser sa chance, mais tous les observateurs savaient que Renault ne l’alignerait pas… Quelques courses chez Super Aguri, il n’a pas démérité. C’est tout.

Les autres? Eh bien, personne ne recrute de pilotes français. Et en France, personne ne soutient les pilotes français. Dire qu’ils n’ont pas le niveau, c’est un peu court, non?

A l’heure où Mercedes se recentre sur les Allemands et McLaren sur les Anglais, Renault perd une occasion de regagner en popularité dans son propre pays, en ne donnant sa chance à aucun Français

Charles Pic, membre du RDD et donc à la carrière financée par Renault. Charles a fini troisième de la Formule Renault 3.5 litres cette année, avec 2 victoires à son actif. En 2008, il avait impressionné son monde avec une pole position et une victoire, sous la pluie à Monaco.

Renault laisse également sur le carreau quelques Français qui ont brillé cette année : Loïc Duval, champion de Formule Nippon et ancien du RDD ; Simon Pagenaud, un des pilotes les plus rapides désormais en endurance que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis ; ou pourquoi pas Jean-Karl Vernay, auteur d’une très belle saison en F3 et d’une deuxième place à Macao.

Jules Bianchi sera le seul Français en piste la semaine prochaine, dans une Ferrari.

La France l'a bien cherché:

A l’heure où le Grand Prix de France est menacé, que les contrats pub sont moindre à cause ou grâce c’est selon, de la Loi Evin, que l’équipe Renault fait tout pour s’internationaliser (une partie de ces équipes est depuis longtemps en Grande Bretagne), il n’y a aucune raison pour une équipe F1 d’avoir un pilote français. Aucune. Même TF1, qui détient les droits télé en France, et qui est la plus grande chaîne en Europe, ne fait rien ou ne peut rien faire (idée : et si c’était TF1 qui sponsoriserait un pilote français en F1.Alors!

Sans au moins un Tricolore au volant d’une des vingt monoplaces, la FFSA ne peut espérer commercialiser avec succès le Grand Prix de France et le pérenniser. « Les écuries recherchent des pilotes expérimentés, connus ou qui ramènent des valises de dollars. Mais nous n’avons aucun Français remplissant ces conditions aujourd’hui.