Hulkenberg

Williams a annoncé lundi dernier son duo de pilotes pour 2010. Rubens Barrichello, le vétéran du plateau, sera associé à Nico Hülkenberg, un rookie. L'Allemand, champion de GP2 et pilote essayeur de l'écurie britannique depuis deux ans, avoue ne pas s'être vu signé ailleurs et attend avec impatience de faire ses débuts.

«Williams suit ma carrière depuis un bon moment, surtout leur directeur technique, Sam Michael. Ils ont observé mes résultats, notamment mon titre de GP2. Je pense que ça les a convaincus de me faire une offre, a expliqué Hülkenberg sur le site officiel de la F1. Et de mon côté, ça fait deux ans que je travaille avec eux et je me sens comme chez moi dans cette écurie. L'ambiance est bonne, j'aime les gens qui y travaillent et je pense que c'est une bonne opportunité pour moi.»

«Mais il est difficile de dire au début d'une carrière en F1 jusqu'où on va pouvoir aller, a-t-il ajouté. La première saison est forcément pleine d'imprévus, mais je suis déterminé à tout faire pour réussir et à apprendre de mon coéquipier, bien plus expérimenté que moi.» Justement, ce sera Rubens Barrichello, passé tout près du titre cette saison avec Brawn GP, qui jouera le rôle du professeur : «Je ne le connais pas encore mais je pense qu'on va bien s'entendre. Et je ne vois pas du tout la différence d'âge (15 ans) comme un problème.»


«Prendre mon mal en patience»
Même s'il ne savait pas encore s'il allait signer avec eux, Nico Hulkenberg a passé de longs moments cette saison auprès des ingénieurs de Williams. «C'était mon idée, je voulais avoir une meilleure idée de comment ça se passe à l'intérieur et poser mon regard au-dessus des épaules des ingénieurs. J'ai donc déménagé en Grande-Bretagne en mars. J'ai beaucoup appris sur le côté technique de la F1 et toutes ses complexités. Et ça m'a aussi permis de construire une relation plus personnelle avec tous ceux qui composent l'équipe.»

Finalement, le seul souci de l'Allemand est de devoir attendre quatre mois avant de pouvoir faire ses grands débuts : «C'est dur à avaler. La saison vient juste de finir, tout le monde est donc heureux de partir en vacances, alors que moi je n'ai qu'une hâte : débuter la compétition. Il va juste me falloir prendre mon mal en patience.»