Jenson Button

Souvenez-vous il y a dix ans, débarquait le jeune Jenson en F1. Il allait être le premier d'une longue série de jeunes pilotes a arriver en F1 (Raikkonen, Massa par exemple). A son arrivée chez Williams, beaucoup jugeaient que c'était trop tôt, que le jeune anglais aurait dû continuer à faire ses classes dans une catégorie inférieure. Ce qui posait problème c'est que si Jenson parvenait à relever le défi de la formule 1, son statut de pinacle du sport automobile allait en prendre un coup. Et il l'a fait. Malgré ses bons résultats il doit laisser sa place a Juan-Pablo Montoya l'année suivante. Ses bons résultats ne sont pas passés inaperçu et Flavio Briatore toujours prompt a prendre de jeunes talents sous son aile l'engage dans ce qui deviendra l'équipe Renault. Jenson y restera deux ans. Mais l'écurie vit des moments difficiles et le moteur à angle large n'apporte pas l'avantage escompté. Après deux saisons, Button laisse la place à Fernando Alonso. L'histoire se répète. C'est chez BAR que l'anglais trouvera refuge pour le plus grand plaisir de son équipier: Jacques Villeneuve. Villeneuve n'approuve pas du tout la nomination de Button dans SON équipe. Au fil des années, la quotte de Jenson n'a cessé de chuter. Même sa victoire en Hongrie en 2006 n'y changera rien. Pour beaucoup il ne s'agit là que d'une victoire chanceuse sans lendemain. Jenson est un pilote du passé. En 2007 voilà que Lewis Hamilton débarque dans le grand cirque de la F1 et prend sa place dans le coeur des anglais. Alors que Lewis enchaîne les bons résultats chez McLaren, Jenson galère chez Honda. En décembre, après l'annonce du retrait de Honda, l'avenir de Button en F1 semble plus que compromis. On se dit que l'anglais fera partie de ces talents gâchés qui sont passés à côté d'une belle carrière. Et puis vînt Brawn GP et l'annonce du renouvellement de son contrat. Jenson Button sera encore là en 2009. Oui mais pour quels résultats? Encore des fonds de grille? De toute façon personne ne crois en lui, Jenson ne sais plus comment gagner, a force de végéter dans le ventre mou du peloton il a perdu la rage de vaincre qui fait la force des grands champions de la discilpline. Pour John Surtees la reconduction de Button est une erreur. Mais depuis le début de saison, c'est lui qui gagne, c'est lui qui signe les pôles positions. 2009 marque le retour d'un pilote que l'on croyait perdu. Comme quoi en F1 tout arrive à qui sait attendre. Button a crû en cette équipe et ça paie. Après deux années de galère voilà qu'il gagne à nouveau et sans que la pluie ne s'en mêle. Melbourne est la première "vraie" victoire du britannique et au vu du résultat malais, sûrement pas la dernière.

Après Valence, c'est over critique, Button joue l'épicier et se contente de peu. Il peut remercier Barrichello, sans quoi!!

Button a souvent avoué lors des gp de début de saison, qu'il n'était pas satisfait du comportement de sa voiture et qu'il se perdait dans les réglages et qu'il devait prendre les réglages de Barrichello.
Et c'était des gp ou Button gagnait le dimanche donc grâce à Barrichello...

Non, là on aurait dit qu'il est irrégulier. En fait, auprès des spectateurs, il vaut mieux faire une bonne fin de saison qu'un bon début de saison, même si le résultat est moins bon, parce qu'on encourage toujours l'outsider, pour entretenir le suspens. On tient toujours un raisonnement du style "si y avait eu quelques courses de plus, machin aurait gagné le titre". En fait, c'est un peu le même cas de figure que pour Alonso en 2005 et 2006: il a creusé l'écart en début de saison, et a géré son avance dans la deuxième moitié face à Räikkönen puis Schumacher. La différence c'est que Alonso a continué d'écraser Fisichella, et a exploité au maximum les performances de sa voiture. Mais même si Button n'avait pas eu de baisse de régime à partir de Silverstone, on a bien vu avec Barrichello, que la Brawn ne pouvait plus enfiler les victoires comme des perles, donc au final, tout le monde aurait dit que Button jouait à l'épicier quand même (ce que beaucoup de monde disait - à tord - à propos d'Alonso). Alors Button, un peu épicier sur les bord? Peut-être, mais j'en doute vu les quelques dépassements effectués dans le peloton. S'est-il reposé sur ses lauriers? Peut-être. Trop de pression? J'y crois pas vraiment, il a l'air assez relax. Montée en puissance de ses adversaires? Certainement. N'empêche que si il est champion, personne ne pourra lui retirer sa domination insolente du début de saison, qui était quand même exceptionnelle Mais si il ne l'est pas, il va avoir les boules

Button se fait reprendre des points par Barrichello depuis la Turquie, mais ça s'explique: il a des difficultés en qualif, et si la Brawn était aussi dominatrice qu'en début de saison, Barrichello aurait la pôle, et Button serait 3ème par exemple. Mais vu que la Brawn est dans le ventre mou du peloton une course sur deux, il peut y avoir parfois 5-6 places d'écart entre JB et RB.
Et malgré cet écart en qualif, les deux se retrouvent souvent roue dans roue pendant la course (à part à Valence).
Ce qui prouve que Button n'est pas largué du tout en course. Quant à Vettel et Webber, ils ont subi les erreurs de leur équipe (et en ont fait quelques unes aussi, mais comme tout le monde), et la performance de la Red Bull a fait le yoyo.
Parmi les trois premiers, celui qui a toujours été au maximum des performances de sa voiture, c'est Vettel, et celui qui n'a pas fait d'erreurs, c'est Button.

Vu que ce n'est pas un seul et même pilote qui exploite sa voiture au max et qui fait le minimum d'erreurs (comme FA et MS en 2006), tout le monde dit que le champion du monde cette année ne le méritera pas, mais en 2008, Hamilton et Massa ont fait des erreurs et des contre-performances aussi.
Si c'était le pilote qui exploite le mieux sa voiture et qui fait le moins d'erreurs qui était champion du monde, on aurait Heidfeld champion du monde 2007, Kubica champion du monde 2008, Rosberg champion du monde 2009 ^^ quasiment chaque année les pilotes qui se battent pour le titre ont plus de pression et sont moins "irréprochables", pendant que des pilotes d'équipes de 2nde zone font des saisons remarquables (sauf exception comme en 2005 ou 2006 par exemple). Mais devinez quoi? En F1 les performances de la voiture ça détermine 75% du résultat je pense que je vous apprend rien

Il y a dix ans, débarquait le jeune Jenson Button en F1. Il allait être le premier d'une longue série de jeunes pilotes a arriver en F1. A son arrivée chez Williams, beaucoup jugeaient que c'était trop tôt, que le jeune anglais devait continuer à faire ses classes dans une catégorie inférieure. Ce qui posait problème c'est que si Jenson parvenait à relever le défi de la F1, son statut de pinacle du sport automobile allait en prendre un coup. Et il l'a fait. Malgré ses bons résultats il doit laisser sa place a Juan-Pablo Montoya l'année suivante. Ses bons résultats ne sont pas passés inaperçu et Flavio Briatore toujours prompt a prendre de jeunes talents sous son aile l'engage dans ce qui deviendra l'équipe Renault. Jenson y restera deux ans.
Après ces deux saisons, Button se fait prendre la place la place par Fernando Alonso. L'histoire se répète. C'est chez BAR que l'anglais trouve refuge. Villeneuve n'approuve pas du tout la nomination de Button dans son équipe il faut bien le souligner. Dès lors au file des années, la cote de Jenson n'a cessé de chuter. Sa victoire en Hongrie 2006 n'y changera rien. Pour beaucoup il ne s'agit là que d'une victoire chanceuse sans lendemain. Jenson est catalagué déjà comme un pilote du passé, du milieu de tableau.





Exit l'écossais Coulthard exit Button, Lewis Hamilton arrive F1 et prend sa place dans le coeur des anglais. Alors que Lewis enchaîne les bons résultats chez McLaren, Jenson galère de chez galère chez Honda. En décembre, après l'annonce du retrait de Honda, l'avenir de Button en F1 semble plus que compromis. On se dit que l'anglais fera partie de ces talents gâchés qui sont passés à côté d'une belle carrière, une carrière qui pur autant mérite un titre de champion du monde, loin de là, il lui manque quelques victoires qu'il aurait pu gagner avec panache.
Brawn reprend Honda, garde Button, et c'est l'avènement, Button par sa force tranquille nous l'a joue costaud en ce début de saison avec la voiture qui va avec à la grande surprise de tous.
2009 marque le retour d'un pilote que l'on croyait perdu. Comme quoi en F1 tout arrive à qui sait attendre. Button a crû en cette équipe et ça paie. Après deux années de galère voilà qu'il gagne à nouveau et sans que la pluie ne s'en mêle, mais la manière n'y sera pas tout au long de la saison.
Button mérite son titre, je ne retiendrais pas comme le plus méritant à son actif. Fisico, Trulli, Alési mérite mieux que lui à ce compte là.
Jenson n'a pas plié en attendant, avec la meilleure voiture il a répondu présent, en soit c'est déjà ce qu'on attend d'un pilote.
Pourquoi son sacre 2009 sera jugé petit bras, En fait, auprès des spectateurs, il vaut mieux faire une bonne fin de saison qu'un bon début de saison, même si le résultat est moins bon, parce qu'on encourage toujours l'outsider, pour entretenir le suspens.
Button, un peu épicier sur les bord, sans aucun doute, mais j'en doute vu les quelques dépassements effectués dans le peloton, sa Brawn ne vaut plus grand chose, ou plutôt son aptitude à la régler par rapport à la référence en F1, son coéquipier.
Button se fait reprendre des points par Barrichello depuis la Turquie, mais ça s'explique en qualifs, et si la Brawn était aussi dominatrice qu'en début de saison, Barrichello aurait la pôle, et Button serait 3ème par exemple. Mais Brawn résiste à l'avant du ventre mou pour assurer un début de saison tonitruant.
Button n'aura qu'un seul titre de champion du monde dans sa carrière j'espère parce que d'autres sont plus combatifs que lui, le changement de réglementation pour 2009 mal géré par la FIA lui aura été propice, qu'il le savoure. Dans l'absolu son titre ne me dérage pas plus que ça au contraire, ça change un peu, en attendant de nouveau la déferlante des Vettel, Alonso, Hamilton pour les prochains titres.