Massa et le Turkish GP

Et de trois pour Felipe Massa ! (2008/2007/2006)

A l’extinction des feux rouges, Felipe Massa conservait la première place suivi de Lewis Hamilton. Robert Kubica devant Heikki Kovalainen puis Alonso et Raikkonen surpris par l'espagnol.

Derrière, un freinage tardif de Giancarlo Fisichella voyait la Force India passer par-dessus la Williams de Kazuki Nakajima, lui arrachant l'aileron arrière. Un acrochage qui provoquait l’entrée en piste de la voiture de sécurité, Sutil et Vettel étaient contraints de passer par les stands Y effectuer quelques réparations suite à cet incindent.

La course était relancée au 3ème tour, moment que choisissait Kovalainen pour regagner les stands y changer ses pneus (crevaison lente.) Dans le peloton, Raikkonen délogeait Alonso de la 4ème place.
Au 5ème tour : Felipe Massa possédait 1 seconde et demi d’avance sur Hamilton. Kubica, 3ème à 4 secondes, menait un groupe compact composé de Raikkonen, Alonso, Webber, Heidfeld et Rosberg.

Après 10 tours, l’écart était identique entre Massa et Hamilton. Kubica accusait pour sa part 7 seconde de retard, toujours suivi de près par Raikkonen. Alonso, Webber, Heidfeld, et Rosberg complétaient le Top 8.

Au 15ème passage, Alonso était le premier à effectuer le plein et changer les quatre pneus de sa monoplace. Hamilton l’imitait un tour plus tard. Webber y passera au 18ème. Ce n’est qu’après 19 tours que le leader regagnait son stand pour son premier ravitaillement. Kubica et sa BMW Sauber calquaient leur stratégie sur celle de Massa.

Après 20 tours, Raikkonen se retrouvait aux commandes et accélérait d’emblée la cadence avant un arrêt rapide qui permettait à Kimi de repartir devant Kubica. Felipe Massa récupérait les rênes, inlassablement poursuivi par Hamilton. Lewis se rapprochait si près au 24ème tour que l’Anglais portait une attaque sur la Ferrari de son rival, lui ravissant la tête du même coup.

Pour Sébastien Bourdais, la course s’achevait prématurément dans les graviers, au 25ème tour, après que sa Toro Rosso ait été soudainement déstabilisée au freinage.

Hamilton regagnait une deuxième fois le stand McLaren au début du 32ème tour et repartait entre Raikkonen et Kubica. Dans le cœur peloton, l’animation était assurée par quelques jolis duels et manœuvres de dépassements, dont celle de Kovalainen sur Glock, puis l’assaut du jeune Piquet sur l’expérimenté Button.

A 20 tours de l’arrivé, Felipe Massa comptait 10 secondes d’avance sur Kimi Raikkonen, une douzaine sur Lewis Hamilton et 16 sur Kubica. Heidfeld, 4ème, devançait Alonso, Webber, Rosberg, Coulthard et Trulli. La dernière vague de ravitaillement voyait Lewis Hamilton reprendre la première place, 12 secondes devant Felipe Massa, mais l’Anglais allait devoir s’arrêter une 3ème fois…
Une tactique agressive de la part du stand McLaren qui ne permettait pas à Lewis Hamilton de menacer Felipe Massa, finalement victorieux pour la troisième fois d’affilée à Istanbul.

Hamilton et Raikkonen accompagnaient le Brésilien sur le podium, même si en fin de course, Lewis voyait grossir la Ferrari de Raikkonen dans ses rétroviseurs, et à la faveur du dépassement des retardataires, le Finlandais revenait à portée de la McLaren.

4ème et 5ème, Kubica et Heidfeld offrent neuf points de plus à l’équipe BMW Sauber. Alonso, 6ème, a fait de son mieux et finalement devance la Red Bull de Webber et la Williams de Rosberg qui se partagent les deux dernières places des point.


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Istanbul, dimanche 11 mai 2008. Après le retrait de Super Aguri, 20 monoplaces sont alignées sur la ligne de départ. Sur les premières lignes, les pilotes Ferrari sont en pneus tendres alors que Hamilton, Kovalainen, Kubica, Alonso, Webber, Heidfeld, Rosberg, Trulli et Coulthard sont en pneus durs.

Départ : Massa s’élance bien pendant que Kovalainen se fait passer par Hamilton et Kubica, qui avait déjà passé Räikkönen. Alonso passe lui aussi Räikkönen. A l’arrière, Fisichella et Nakajima s’accrochent.
Sortie de la voiture de sécurité.
2ème tour : Rentrée de la voiture de sécurité.
Kovalainen est aux stands. Räikkönen dépasse Alonso.

12ème tour : Kovalainen remonte et dépasse Sutil.
15ème tour : Alonso ravitaille.
Hamilton ravitaille au tour suivant : arrêt éclair. Stratégie à 3 arrêts ?
18ème – 19ème tour : Webber, Massa et Kubica ravitaillent.

21ème tour : Räikkönen et Heidfeld aux stands.
23ème tour : Hamilton dépasse Massa et prend la tête du GP.
Un peu plus tard, Kovalainen dépasse Piquet.
26ème tour : Bourdais abandonne sur une casse.
Kovalainen ravitaille, il rechausse les pneus durs et devra donc s’arrêter une nouvelle fois malgré la grosse quantité d’essence.
29ème tour : Piquet ravitaille pile à la mi-course.

33ème tour : Hamilton effectue son deuxième arrêt.
34ème tour : Kovalainen dépasse Glock, qui se dédouble. Kovalainen le reprend dans la ligne droite.
35ème tour : Piquet dépasse Button. Kovalainen passe également Button.

40ème – 43ème tour : Massa, Kubica, Alonso, Heidfeld, Räikkönen et Rosberg ravitaillent.
45ème tour : Hamilton signe son 3ème arrêt et ressort 2ème devant Räikkönen
49ème tour : Kovalainen passe Coulthard, puis Rosberg. Rosberg se dédouble avant que Kovalainen le dépasse à nouveau.

50ème tour : 3ème arrêt de Kovalainen.
54ème tour : Kovalainen dépasse Glock pour finir 12ème.
58ème tour : Arrivée. Massa remporte la course devant Hamilton et Räikkönen.

Massa est véritablement le calife de Turquie ! Pole et victoire, il ne lui manque que le meilleur tour pour signer un week-end parfait.

Hamilton réussit un très beau départ et se retrouve en 2ème position au premier virage. Il reste dans les roues de Massa pendant tout le premier relai. Plus tard, il prend la tête du GP après un très beau dépassement sur Massa, bien aidé par une stratégie décalée mais efficace de McLaren.

Webber, mine de rien, est souvent présent en Q3 et a terminé les 4 dernières courses dans les points. Au championnat du monde, il est 7ème avec 10 points, devant Alonso et juste derrière les pilotes Ferrari, McLaren et BMW.

Räikkönen ne part pas de la première ligne et rate quelque peu son départ, se faisant passer par Kubica puis Alonso. Quelques tours plus tard, il reprend sa place face à l'Espagnol et termine la course sur la 3ème marche du podium. Il reste en tête du championnat du monde.

Kovalainen signe une très belle qualification. 2ème position ! Une nouvelle fois, il est devant son équipier. Il rate cependant son départ en restant sur l'extérieur et se retrouve en 4ème position avant de s'accrocher avec Räikkönen et de rentrer aux stands. Il anime toute la course en remontant sur ces adversaires. Il réussit à remonter jusqu'en 9ème position avant de devoir repasser par les stands à 8 tours de la fin de course. La stratégie McLaren, dictée par une crainte concernant les pneumatiques, ne lui a pas été favorable.

BMW marque un peu le pas face à Ferrari et McLaren, mais ils restent la 3ème force de la grille.

Alonso confirme les progrès de la R28 même s'il n'est toujours pas en mesure de se battre avec les Ferrari, McLaren et BMW. Pour le moment, il est le seul à être en mesure de ramener des points dans l'écurie française et à montrer au public les progrès de sa voiture.

Trulli réussit toujours ses qualifs, mais en Turquie il n'a pas réussit à concrétiser en course et termine hors des points après avoir marqué lors des 3 dernières courses.

Toro Rosso signe une nouvelle course blanche et Bourdais doit encore abandonner. Espérons que la nouvelle voiture change la donne !






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Pour la 5ème manche de la saison et pour la 4ème saison consécutive, la Formule 1 a fait escale au bord de l’Europe, en Turquie. Ce WE c’est donc un petit GP exotique auquel nous avons eu le droit.

Mais tout les membres n’étaient pas là, La F1 a perdu un de ses connurent : SUPER AGURI. Suite à de nombreux problèmes économiques et sans aide de la part d’un nouveau sponsor, la toute petite équipe japonaise n’a pas eu d’autre choix que d’abandonner la compétition.

Essais libres :

Le WE n’a pas commencé dans les meilleures conditions possibles puisque la piste était légèrement mouillée, il a fait relativement froid tout au long du WE. Nous avons aussi eu le droit à quelques tours de roue sous la pluie. Massa a signé le meilleur temps des Essais 1. Vendredi Après midi, c’est Raikkonnen qui après n’avoir fait que très peu de tour le matin suite à des problèmes mécanique prend la tête de la séance. Pour les essais 3 c’est Webber qui signe le meilleur temps.


Qualifications :

Suite au retrait des Super Agurie les qualifications ont été un peu aménagées, les temps des sessions restaient les même mais c’est le nombre de monoplaces éliminées qui changait. En Q1, les 5 dernières monoplaces étaient éliminées, même chose pour la Q2 pour arriver en Q3 avec 10 monoplaces comme à l’habitude.

Les Ferrari ont plutôt dominé ces qualifs, Massa signe le meilleur temps en Q1, Kimi en Q2 et enfin c’est le petit Brésilien qui signe la pôle position.


Grille de départ :

Felipe Massa, Heikki Kovalainen, Lewis Hamilton, Kimi Räikkönen, Robert Kubica, Mark Webber, Fernando Alonso, Jarno Trulli, Nick Heidfeld, David Coulthard, Nico Rosberg, Rubens Barrichello, Jenson Button, Sebastian Vettel, Timo Glock, Kazuki Nakajima, Nelsinho Piquet, Sebastien Bourdais, Giancarlo Fisichella, Adrian Sutil.

La course :

Il a fait assez frais durant le GP. Au 1er virage il y a eu un accrochage assez spectaculaire entre Fisicho et Nakajima ce qui entraîna la sortie de la voiture de sécurité. Sous la safety car les pilotes allumaient leurs pneus afin de ne pas perdre de température. Kimi n’a pas pris un très bon départ, il se retrouvait donc 6ème et allait devoir attaquer pour retrouver une bonne place. Suite à une touchette avec Raikkonnen, Kova est contraint à rentrer aux stands après seulement12 tours. Du coup, Kova à du faire une course d’attaque jusqu’au bout. Hamilton qui avait moins d’essence a réussi à prendre l’avantage sur Massa, mais comme il a fait un arrêt au stand de plus, cela ne l’a pas vraiment avantagé. Bourdais a abandonné suite à un problème à l’arrière de sa monoplace.

Arrivée : Felipe Massa; Lewis Hamilton; Kimi Räikkönen; Robert Kubica; Nick Heidfeld; Fernando Alonso; Mark Webber; Nico Rosberg; David Coulthard; Jarno Trulli; Jenson Button; Heikki Kovalainen; Timo Glock; Rubens Barrichello; Nelsinho Piquet; Adrian Sutil; Sebastian Vettel

Abandons : Sebastien Bourdais; Kazuki Nakajima; Giancarlo Fisichella

Felipe Massa (Ferrari) est bien l'empereur d'Istanbul avec un troisième doublé pole-victoire en trois ans. Il devance Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes), qui a généré du suspense en s'arrêtant trois fois, Kimi Räikkönen (Ferrari), toujours leader du Championnat, et les deux BMW. C'est la quatrième victoire de rang de la Scuderia.


On ne compte plus combien de fois Stefano Domenicali, le responsable sportif de la Scuderia, a prononcé à la radio le mot «fantastique !» pour féliciter Felipe Massa dès le franchissement de la ligne d'arrivée. Quelques minutes plus tard, le Brésilien reprenait le mot à son compte : «C'est fantastique». Le pilote Ferrari aurait pu aussi bien se taire, rester là devant la presse à se contenter de la contempler de son sourire total. La plénitude même, évidente, presque palpable. En réussissant un troisième doublé consécutif pole-victoire à Istanbul, le Brésilien a touché le sublime, le rarissime, propriétaire de fait d'une piste où il semble convier ses adversaires le temps d'un week-end pour leur montrer la voie. Cependant, il y avait beaucoup à dire à propos de cette épreuve très tactique, marquée par le coup de poker de Lewis Hamilton, passé trois fois par les stands contre deux pour les autres.


«On était un peu inquiet des performances avec les pneus tendres donc on a essayé de réduire au maximum le temps passé avec ces gommes», a expliqué le prodige anglais, qui a disputé ses trois premiers relais en durs (dont un lui a permis de passer Massa au 24e tour et de prendre huit secondes d'avance) et un dernier en tendres, où il a dû résister à Räikkönen, effectivement plus rapide dans cette configuration, pour préserver sa deuxième place. Cette stratégie originale n'a été révélée à tous qu'au deuxième ravitaillement, le règlement obligeant à utiliser au moins un set de medium par Grand Prix. «Ça a été une course difficile, Lewis m'a poussé dans mes derniers retranchements, a concédé Massa. J'en parlais avec Kimi. La différence entre durs et tendres n'était pas très importante au départ. D'un jour sur l'autre, ça pouvait changer. Mais quand on a vu que Hamilton était très performant en dur, on était un peu inquiet. Je me doutais quand même qu'il avait moins d'essence et qu'il était plus léger. Quand ça a été sûr, on m'a tout de suite dit qu'il était sur une stratégie à trois arrêts. J'ai compris que je pouvais gagner la course, ça m'a rendu optimiste car j'étais devant après les ravitaillements.»


«J'étais un peu déçu hier (des essais qualificatifs). Finir deuxième en partant troisième et avec notre stratégie, c'est bien», a résumé Hamilton, même si cette place est peut-être un trompe l'oeil puisque la Ferrari de Kimi Räikkönen a été un peu endommagée. «Je n'ai pas fait un bon départ, a commenté le champion du monde en titre, toujours leader du Championnat avec sept points d'avance sur Massa et Hamilton. Je me suis retrouvé à côté de Heikki (Kovalainen) dans le premier virage. J'ai choisi de ralentir. Malheureusement, on s'est touché. Ça a causé sa crevaison et mon aileron avant a été abîmé. Je l'ai gardé plutôt que de perdre trop de temps à le changer. Je ne peux pas vraiment dire si j'aurais pu aller plus vite sans ça.» Plus malheureux, Kovalainen, beau deuxième des essais, s'est retrouvé dernier, sans espoir de revenir dans les points. Résultat, McLaren reste deux points derrière BMW (bien servi avec la quatrième place de Robert Kubica et la cinquième de Nick Heidfeld, qui n'a pas eu de difficulté à contenir la Renault de Fernando Alonso, sixième) au classement des constructeurs, et 21 derrière Ferrari. Mais il semble bien que la leçon à retenir de cette épreuve, au delà de la suprématie prolongée de Ferrari, soit le regain de forme de McLaren au détriment de tous les autres. «McLaren est très performant à Monaco (site du prochain Grand Prix) mais on a énormément travaillé depuis un ans pour être bon là bas», prévient Massa. Alléchant !


Classement complet du Grand Prix

Pos Pilote team P. Temps Ecart Arrêts
1 F. Massa Ferrari (B) 1:26.666 -:--.--- 2
2 L. Hamilton McLaren (B) 1:26.529 0:03.779 3
3 K. Räikkönen Ferrari (B) 1:26.506 0:04.271 2
4 R. Kubica BMW (B) 1:26.780 0:21.945 2
5 N. Heidfeld BMW (B) 1:27.219 0:38.741 2
6 F. Alonso Renault (B) 1:27.280 0:53.724 2
7 M. Webber Red Bull (B) 1:27.630 1:04.229 2
8 N. Rosberg Williams (B) 1:27.795 1:11.406 2
9 D. Coulthard Red Bull (B) 1:27.966 1:15.270 2
10 J. Trulli Toyota (B) 1:27.926 1:16.344 2
11 J. Button Honda (B) 1:27.998 + 1 Tour 1
12 H. Kovalainen McLaren (B) 1:27.640 + 1 Tour 3
13 T. Glock Toyota (B) 1:28.303 + 1 Tour 1
14 R. Barrichello Honda (B) 1:28.017 + 1 Tour 1
15 N. Piquet Jr. Renault (B) 1:27.867 + 2Tours 2
16 A. Sutil Force India (B) 1:28.780 + 3Tours 3
17 S. Vettel Toro Rosso (B) 1:28.180 + 4Tours 4
18 S. Bourdais Toro Rosso (B) 1:28.745 + 34Tours 1
19 K. Nakajima Williams (B) -:--.--- + 57Tours 1
20 G. Fisichella Force India (B) -:--.--- + 58Tours 0


Classement Pilotes Après Turquie 2008

1 K. Räikkönen 35
2 L. Hamilton 28
3 F. Massa 28
4 R. Kubica 24
5 N. Heidfeld 20
6 H. Kovalainen 14
7 M. Webber 10
8 F. Alonso 9
9 J. Trulli 9
10 N. Rosberg 8
11 K. Nakajima 5
12 J. Button 3
13 S. Bourdais 2

Classement Constructeurs Après Turquie 2008

1 Ferrari 63
2 BMW Sauber 44
3 McLaren Mercedes 42
4 Williams 13
5 Red Bull 10
6 Renault 9
7 Toyota 9
8 Honda 3
9 Toro Rosso 2

« L’évènement n’est en aucun cas synonyme d’un retour à la compétition dans un futur proche. En fait, il est organisé sur la base d’une décision antérieure et d’examens médicaux positifs, mais ce n’est pas suffisant pour permettre un retour à la compétition dans les deux prochains mois. Felipe et l’écurie veulent procéder par étapes et sans se précipiter, afin que la convalescence se passe aussi bien que possible. Parler d’un retour à la F1 peut donc attendre le début de la saison 2010. Ce n’est qu’à ce moment-là que les examens médicaux définitifs requis par la FIA, et qui permettent à un pilote blessé de reprendre son activité de course, seront passés. »

cette titularisation présente l'intérêt pour Ferrari de procéder à une séance d'essais grandeur nature, avec le pilote d'essais maison qui connait par coeur l'équipe.

A l'époque où l'on pouvait faire des essais privés à gogo, oui Badoer faisait des chronos intéressants face aux pilotes titulaires. Encore que ces essais il les faisait la plupart du temps à Fiorano, et depuis le temps il connaît le circuit par coeur

L 'équipe Ferrari sait l'apport que Badoer a eu pour cette équipe. Il n'y est pas resté 10 ans pour rien.
Badoer n'a pas été au niveau lors des 2 dernières courses, mais au moins il aura eu sa chance, même si c'était mission impossible.

Alors que Jenson Button et Mark Webber font mieux que se défendre face à leurs coéquipiers respectifs (on pensait même qu’ils allaient être laminés par Hamilton et Vettel), ce n’est pas le cas de Felipe Massa chez Ferrari. C’est le moins que l’on puisse dire ! Le Brésilien partait pourtant avec l’avantage de la connaissance de l’équipe et avait su prendre la mesure de Kimi Räikkönen l’an passé, avant son terrible accident aux essais du Grand Prix de Hongrie il y a un an.

Mais rien n’y fait : après deux podiums lors des deux premières courses, Massa est rentré dans le rang, ne marquant même aucun point lors des trois derniers Grands Prix. Face à la tornade Alonso, le roseau Massa a plié, accusant 31 unités de retard sur l’Espagnol. Il faut dire que Fernando avait marqué son territoire lors du Grand Prix de Chine en doublant Felipe de manière musclée à l’entrée de la voie des stands (l’Asturien a, en outre, ruiné involontairement la course de son équipier à Silverstone il y a quinze jours, en lui crevant le pneu lors d’un contact dans le premier tour). Depuis cet incident, le Pauliste semble abattu, incapable d’arracher – par de bons résultats en piste – l’étiquette de bon numéro deux que le paddock commence à lui coller dessus…

Outre cet aspect psychologique, le Brésilien subit la loi d’Alonso également parce qu’il ne parvient pas à mettre ses pneus en température dans son tour de qualification. “Cette année, les pneus sont très durs, et j’ai du mal à les gérer, confirme-t-il. Sur les pistes froides et peu abrasives, j’ai toujours eu des difficultés. En course, c’est mieux, j’ai réussi des remontées. Mais si on ne se qualifie pas bien, c’est difficile de faire un bon résultat.”

Malgré des performances décevantes, Massa a gardé la confiance de Ferrari, qui a prolongé son contrat. Peut-être parce qu’il ne risque pas de faire de l’ombre à Alonso, véritable leader de l’équipe ? C’est bien possible. Quoi qu’il en soit, Felipe doit se reprendre et signer quelques résultats probants, faute de quoi 2010 marquera le début de son déclin, alors que les deux – voire trois – dernières saisons avaient marqué une belle progression de son niveau de pilotage (pour le plaisir, revoyez cette superbe passe d’armes avec Kubica en 2007 au Japon). C’est tout le mal qu’on lui souhaite…