Toyota

Pour moi, c'est le grand clash de Silverstone...de la saison!

La fiabilité n'a pas été au rendez-vous : deux problèmes mécaniques sur les deux voitures ! A l'inverse de Honda qui est fiable mais pas assez rapide, Toyota est rapide mais peu fiable...

Dommage pour Schumacher, il aurait pu faire une belle course, même si il a mal demarré

Rapide mais très inconstante en course...Trulli a souffert d'un manque de grip phénoménal, du jamais vu.
Rapide en qualif, avec très peu d'essence. En course, meme avec peu d'essence un autre phénomène destabilise les pilotes. Les problèmes sont d'etre résolus chez Toyota sans parler de la fiabilité.

meme fiable , trulli serait classé derriere les honda je pense, la toy se deregle sur des long run ??, sa f1 bouffe les pneus ??
mais l'italien avait des soucis de tenue de route

On parle surtout de l'aérodynamique archaïque de Toyota, celà a-t-il eu une influence sur leurs comportements ?

Comme vous le dites, la Toyota supporte mal les longs runs (encore l'inverse de la Honda, qui n'apprécie pas les runs courts) !

En route pour la saison 2008

Depuis plusieurs années, le proverbe selon lequel les essais hivernaux ne sont en rien un reflet fidèle de la hiérarchie dont accouche la manche inaugurale d’un championnat du monde de Formule 1 a été battu en brèche. En Février 2005 chacun avait anticipé la descente aux enfers de Ferrari et 12 mois plus tard il était manifeste que McLaren Mercedes ne pourrait prétendre aux premiers rôles.

En 2008 la donne change quelque peu. Certaines écuries, sans forcément cacher leur jeu – une voiture bien née type McLaren Mercedes MP4-23 ou mal née façon Honda RA108 ne peuvent cacher leurs forces et faiblesses – envisagent de se présenter à Melbourne (premier Grand-Prix de la saison) avec un package plus abouti que lors des essais privés. Un retard voulu dans certains cas, lorsque tout aura été passé au peigne fin des simulateurs et bancs d’essais.

« Il y a encore énormément de performance à extraire de cette voiture avant la première course. De nouvelles pièces viendront continuellement se greffer sur la voiture mais la plus grosse évolution interviendra juste avant le Grand-Prix d’Australie. Tout cela s’inscrit dans un développement continu qui atteindra son summum juste avant Melbourne » explique Pascal Vasselon, manager général châssis de Toyota.

« Beaucoup de choses arriveront lors des 2 prochaines sessions d’essais de Barcelone, les dernières séances avant le GP d’Australie. L’introduction de nouvelles pièces s’échelonneront durant ces deux séances mais nous n’utiliserons pas la totalité du package de Melbourne avant d’entamer le week-end de course lui-même. »

« La TF108 qui roulera à Melbourne sera différente, mais vous ne verrez aucun changement à l’œil nu. Ce sera une combinaison de l’aileron avant, des freins, des suspensions, des dérives et déflecteurs. Le changement ne sera donc pas significatif au niveau de l’apparence générale de la voiture, mais ce sera une addition de modifications dont nous pensons qu’elle aura un impact positif. »

Pour sa huitième campagne mondiale, le constructeur japonais rentre une nouvelle fois bredouille (sauf exploit à Abu Dhabi ce week-end). Retour sur l’aventure de Toyota en F1, semée d’embûches, depuis 2002.

A part Peugeot, sans victoire entre 1994 et 2000 avec McLaren, Jordan, puis Prost, ou encore Lamborghini,tous les autres constructeurs ont réussi à imposer leur griffe en F1 ...
La marque au lion est rapidement retournée au rallye, sa discipline de prédilection ...

Quant aux autres, ils ont tous eu leur heure de gloire en F1: Alfa Romeo, Ferrari, Ford (via Cosworth), Mercedes (avec Fangio dans les années 50 puis en phagocytant Ilmor en 1993), Renault (précurseur du turbo), Honda, BMW ou Porsche (financé par le groupe TAG de Mansour Ojjeh).

Toyota, depuis 2002, est toujours vierge du moindre succès. Ce bilan est indigne du premier constructeur mondial. Le programme F1 fut décidé en 1999. Initialement prévue pour 2001, l’entrée en lice de Toyota fut repoussée à 2002 car la FIA avait décidé d’interdire les moteurs V12. Or Toyota planchait sur un V12 et dut se remettre au travail en imaginant un V10.

Le géant nippon a basé le siège de son écurie à Cologne, en Allemagne. L’usine est donc proche de beaucoup de circuits du calendrier. Ove Andersson puis JohnHowett ont dirigé l’écurie, mais forceest de constater que ces team managers ne sont pas du calibre d’un Jean Todt, d’un Ron Dennis, d’un Frank Williams, d’un Colin Chapman, des hommes qui parviennent àorganiser une équipe et à tirer le meilleur de tous leurs collaborateurs... La saison 2009 est symptomatique du mal qui gangrène Toyota ... des performances en forme de montagnes russes, pleines d’irrégularité. Trulli et Glock commencent la saison dans le sillage des Brawn, avec une pole du Toscan à Bahreïn ... avant un long trou noir dans le ventre mou du peloton ... qui ressemble à la longue disette vécue depuis 2002. Tout cela avant de rebondir à Suzuka, où Trulli devance à la régulière Hamilton et Raikkonen, derrière l’inapprochable Vettel.

Déjà, aux 24 Heures du Mans, Toyota n’a jamais réussi à gagner, face à une féroce concurrence ... Là aussi, tous les grands noms du sport automobile ont triomphé sur le double tour d’horloge ... Ferrari, Porsche, McLaren, Audi, Bentley, Peugeot, Jaguar, Ford, Matra, BMW, Mercedes...

Malgré le recrutement d’excellents ingénieurs comme Mike Gascoyne (ancien ingénieur vedette de Jordan et Renault), jamais Toyota n’a su décoller. En 2005, Gascoyne avait réussi à faire progresser le team japonais mais ce fut un feu de paille.

Il est vrai que Toyota avait choisi de gravir l’Everest par la face la plus difficile ... en construisant châssis et moteur ... Seuls Ferrari et Renault ont réussi à s’imposer sur ce modèle. Mais la Scuderia est là depuis 1950, tandis que Renault avait du vécu, malgré son retour soudainen 2002. Une expérience en tant qu’écurie complète de 1977 à 1985, Prost ayant manqué le titre pilotes d’un cheveu en 1983, puis un partenariat bénéfique avec Williams entre 1989 et 1997, ainsi qu’avec Benetton en 1995. Benetton, que Renault avait racheté fin 2001 (et donc son usine d’Enstone), et dont le personnel avait de l’expérience en F1(Pat Symonds notamment). A l’inverse, Toyota partait d’une feuille blanche ...

Côté pilotes, ce fut également la valse ... Mika Salo (écarté fin 2002 alors qu’il avait sacrifié la saison 2001 pour aider l’entrée de Toyota en F1), Allan McNish,Olivier Panis, Cristiano Da Matta, Ralf Schumacher, Jarno Trulli, Timo Glock ...

Pour l’an prochain, on parle de Kovalainen, ou du surprenant Kobayashi, qui a tenu en respect Button pendant plusieurs tours à Interlagos.

Toyota, avec ses dollars qu’on pense infinis, a tenté d’attirer Alonso fin 2007, après sonexpérience ratée chez McLaren, ouRaikkonenpour 2010 ... en vain, les grands pilotesne vont pas dans des écuries à la compétitivité aussi aléatoire.

A l’exception de la saison 2005 où Toyota termine quatrième chez les constructeurs, le reste du bilan est médiocre, indigne des dépenses faramineuses engagées par l’état major japonais.

Tous les autres constructeurs parviennent en général assez vite à remporter une victoire. Gagner le championnat reste un objectifplus compliqué.

Renault, arrivé en cours de saison 1977, à Silverstone, triomphe avec Jabouille à Dijon en 1979. Dix ans plus tard, le Losange, fournisseur moteur de Williams, gagne au Canada dès son sixième Grand Prix, grâceà Boutsen.

Le deuxième retour de Renault, en 2001 avec Benetton puis en 2002 en tant qu’entité unique, se solde par une victoire d’Alonso à Budapest, dès 2003.

Mercedes, revenu en F1 en 1993 après quatre décennies dans l’ombre, s’associe à McLaren après deux saisons de rodage avec Sauber. En 1997, David Coulthard réouvre à Melbournele compteur de victoires de la firme de Stuttgart. Dans les années 50, Fangio et Kling avaient atomisé la concurrence dès leur première course sur les flèches d’argent, les MercedesW196, à Reims, en 1954. Alfred Neubauer importait ainsi le glorieux héritage des années 30, où RudolfCaracciola portait haut les couleurs de la firme à l’étoile.

BMW, revenu en F1 en 2000 avec Williamsaprès l’avoir quitté fin 1987, gagne dès 2001, à Imola, grâce à Ralf Schumacher. Et Nelson Piquet avait très vite gagné avec le turbo BMW de Paul Rosche, au Canada en 1982.

Idem pour Porsche, qui équipe dès la fin 1983 Niki Lauda et McLaren ... Alain Prost signe à Rio de Janeiro, début 1984, la première victoire d’une période faste de quatre ans.

Honda, en pleine ère des turbos, avait su s’imposer dès sa première saison ... en 1984, à Dallas, via la maestria au volant de Keke Rosberg. Honda quitta la F1 fin 1992 après tant de victoires avec Williams, Lotus puis McLaren ... Retour en 2000 avec BAR après l’échec d’un projet châssis / moteur avorté (la mort d’Harvey Postlethwaite fin 1999 sonna le glas des espoirs de ce projet où Jos Verstappen était impliqué). En 2001, Honda équipe aussi Jordan. Honda rachète BAR fin 2005 et gagne à Budapest, via Jenson Button, en 2006, avant de sombrer en 2007 et 2008 ... pour mieux renaître de ses cendres, tel un phénix, sous le nom de Brawn GP, en 2009.

On le voit donc, le fiasco de Toyota n’a pas d’égal dans l’histoire de la F1 (excepté peut être l’échec retentissant de Jaguar Cosworth entre 2000 et 2004), vu les moyens engagés ... Ce pourrait signifier la fin de son engagement dans la discipline reine ...

Williams, son client pour les moteurs, a déjà mis un terme à leur contrat. Le circuit du Mont Fuji a été délaissé au profit de Suzuka, plus traditionnel et propriété du rival national, Honda.

Vu le contexte économique maussade, les départs de Honda puis BMW, personne ne serait surpris que Toyota imite ces deux écuries cet hiver et quitte la F1 sur un terrible constat d’échec. Huit saisons, aucune victoire, quelques podiums, beaucoup de frustration et une montagne de dollars partis en fumée, pour rien. Car vu son bilan sportif médiocre, il est évident que le constructeur japonais n’a pas amélioré d’un iota son image de marque et son prestige.

Quant à Kazuki Nakajima, il a une épée de Damoclès suspendue au dessus de la tête. Protégé de Toyota, le fils de Satoru, qui lui était couvé par Honda, aura bien du mal à conserver un baquet si son puissant mentor quitte la F1 ...

Toyota n’a pas l’intention de vendre son entrée dans la discipline. Ce jeudi, le site Autosport.com nous dévoile qu’il y a certes des discussions avec diverses structures mais que le constructeur japonais ne serait pas intéressé de spéculer sur son ticket offrant une inscription au Championnat 2010...






Le mois dernier, Toyota a annoncé qu’ils quittaient la Formule 1 au terme de la saison 2009. Ces derniers jours, certaines rumeurs affirmaient que la marque automobile désirait vendre son ticket d’entrée dans le Championnat 2010. Cependant, des sources à l’usine de Cologne ont expliqué au site Autosport.com que Toyota cherchait surtout à trouver un terrain d’entente avec Bernie Ecclestone dans le but d’éviter une lourde sanction financière.

La source de l’usine Toyota a ainsi déclaré : " Nous sommes revenus sur notre entrée à la FIA et nous n’avons aucune intention et le désir d’influencer ou d’interférer dans le processus de répartition. C’est une question pour la Fédération. Nous discutons d’un arrangement avec Bernie sur la base des écarts d’acquisition et ce qui est acceptable pour toutes les parties. " Même, s’il a été question que Toyota reçoive une amende importante pour son retrait de la discipline, suite à la signature des Accords Concorde qui prévoyaient la présence du constructeur jusqu’en 2012, il n’est pas sûr qu’une telle peine soit réellement appliquée.

La source a également confirmé que des discussions étaient actuellement en cours avec certaines écuries pour la vente de divers éléments de l’ancienne équipe Toyota, y compris dans la section des moteurs et les conteneurs de fret. " Nous avons offert les plans de notre voiture 2010 pour un prix minime à certains des nouveaux arrivants, mais aucun n’a accepté. Nous avons un fort intérêt de Stefan GP, mais il n’est pas certain qu’ils reçoivent une entrée dans le Championnat F1. " Fait intéressant pour être signalé, la structure japonaise propose également les services de Kamui Kobayashi dans le cadre des différentes négociations. " Nous avons demandé si Kamui Kobayashi pouvait faire partie de l’ensemble " a dévoilé la source de l’usine Toyota.